ALGER - Six centrales à gaz produisant au total 2.000 mégawatts ont été mises en service en Algérie en 2009 dans le cadre d'un plan d'urgence décidé en 2006, a précisé lundi le Pdg de la société nationale d'électricité et de gaz (Sonelgaz) Noureddine Boutarfa.
Ce plan d'urgence avait été décidé en 2006 "pour équilibrer l'offre et la demande en électricité" et a conduit à la réalisation de ces six centrales d'une puissance totale de 2.000 MW", pour "un coût d'environ 2 milliards de dollars", a indiqué M. Boutarfa à la radio publique algérienne.
"L'Algérie dispose aujourd'hui des moyens suffisants en production jusqu'en 2012", date à laquelle de nouvelles centrales entreront en fonction, a-t-il ajouté.
Sonelgaz investit "pour satisfaire la demande nationale, notre objectif n'est pas d'exporter", a précisé M. Boutarfa. "Mais quand le réseau n'est pas sollicité, à certaines heures de la journée, il existe des opportunités d'exportation et c'est ce que nous faisons actuellement avec l'office national de l'électricité du Maroc, sans que cela ne porte préjudice à l'alimentation nationale", a-t-il ajouté.
Sonelgaz, "groupe industriel avec un pôle énergie" selon son Pdg qui compte 33 filiales, a réalisé un chiffre d'affaire de 224,7 milliards de dinars en 2009 (2,8 mds USD, 2,2 mds euros), selon l'agence APS.
La société a bénéficié d'un plan d'assainissement de la part de l'Etat grâce au rachat par le Trésor de son découvert bancaire qui s'élevait à environ 200 milliards de dinars (2,5 mds USD, 2 mds euros environ) en mars 2010, a rappelé M. Boutarfa.
L'Etat lui a également accordé "des facilités d'accès au financement qui nous permettront d'assumer dans l'avenir le nouveau plan de développement qui sera aussi important que ceux réalisés dans le passé", a-t-il ajouté.
Mais selon lui, "cette situation n'est pas viable à moyen et à long terme, et fatalement, il faudra un jour travailler sur la pérennité de l'entreprise, c'est à dire aller vers une augmentation des tarifs".
Le prix de l'électricité et du gaz sont actuellement bloqués dans le cadre de la politique sociale de l'Etat.
(©AFP / 21 juin 2010)
Ce plan d'urgence avait été décidé en 2006 "pour équilibrer l'offre et la demande en électricité" et a conduit à la réalisation de ces six centrales d'une puissance totale de 2.000 MW", pour "un coût d'environ 2 milliards de dollars", a indiqué M. Boutarfa à la radio publique algérienne.
"L'Algérie dispose aujourd'hui des moyens suffisants en production jusqu'en 2012", date à laquelle de nouvelles centrales entreront en fonction, a-t-il ajouté.
Sonelgaz investit "pour satisfaire la demande nationale, notre objectif n'est pas d'exporter", a précisé M. Boutarfa. "Mais quand le réseau n'est pas sollicité, à certaines heures de la journée, il existe des opportunités d'exportation et c'est ce que nous faisons actuellement avec l'office national de l'électricité du Maroc, sans que cela ne porte préjudice à l'alimentation nationale", a-t-il ajouté.
Sonelgaz, "groupe industriel avec un pôle énergie" selon son Pdg qui compte 33 filiales, a réalisé un chiffre d'affaire de 224,7 milliards de dinars en 2009 (2,8 mds USD, 2,2 mds euros), selon l'agence APS.
La société a bénéficié d'un plan d'assainissement de la part de l'Etat grâce au rachat par le Trésor de son découvert bancaire qui s'élevait à environ 200 milliards de dinars (2,5 mds USD, 2 mds euros environ) en mars 2010, a rappelé M. Boutarfa.
L'Etat lui a également accordé "des facilités d'accès au financement qui nous permettront d'assumer dans l'avenir le nouveau plan de développement qui sera aussi important que ceux réalisés dans le passé", a-t-il ajouté.
Mais selon lui, "cette situation n'est pas viable à moyen et à long terme, et fatalement, il faudra un jour travailler sur la pérennité de l'entreprise, c'est à dire aller vers une augmentation des tarifs".
Le prix de l'électricité et du gaz sont actuellement bloqués dans le cadre de la politique sociale de l'Etat.
(©AFP / 21 juin 2010)
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