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Le ministère de l’immigration modifie les procédures pour la nationalité française

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  • Le ministère de l’immigration modifie les procédures pour la nationalité française

    Le quart des 107 mille demandes d’immigration en France est algérien
    Le ministère de l’immigration modifie les procédures pour la nationalité française


    Le ministère français de l’immigration va mettre en place, à partir du 1er juillet prochain, de nouvelles procédures liées à l’obtention de la nationalité française et l’étude des dossiers se fera désormais au niveau des circonscriptions administratives françaises, celles d’outre-mer incluses, alors que l’opération ne concernait que 21 circonscriptions.
    Le ministre de l’immigration Eric Besson a, en effet, signé le décret portant modification des procédures de délivrance de la nationalité française aux immigrés, en vertu duquel les prérogatives liées à l’étude des demandes de nationalité soient transférées du gouvernement central aux administrations et ce, pour « gagner du temps dans le traitement de ces dossiers ».
    Selon le ministre qui se dit un des premiers partisans d’une politique équilibrée entre « inflexibilité et humanisme » dans le traitement des demandes des immigrés, les nouvelles procédures prévoient de récompenser les étrangers qui font des efforts pour s’intégrer, en leur permettant à l’aide de procédures rapides, d’obtenir la nationalité plus facilement, à l’instar des compétences scientifiques et sportives de très haut niveau.
    Parmi les nouvelles mesures que l’association « SOS racisme » a qualifié de contre la l’égalité, l’obligation pour tous demandeurs de signer « une charte des droits et des devoirs du citoyen » et ce, pour une durée déterminée, ainsi que l’obligation de respecter l’accord d’accueil et d’intégration dans lequel l’immigrés s’engagent à apprendre le français et à respecter les valeurs républicaines dont le non respect pourraient conduire au non renouvellement de la carte de séjour, ce qui signifie, en d’autres termes, que le séjour des immigrés est « conditionné et remis en cause pour les plus simples raisons ».

    Le ministre a, par ailleurs, annoncé que sur les 108 mille octrois de nationalité en 2009, les algériens n’en avaient obtenu que le quart, en raison des restrictions imposées aux demandes des algériens suite au différend entre les deux pays concernant les négociations sur la révision de la loi sur l’immigration de 1968, la France voulant transformé les pays de l’autre rive de la méditerranée en filtre contre l’immigration clandestine.
    L’ambassadeur algérien en France avait, pour rappel, insisté dans une allocution prononcée, la semaine dernière, à l’occasion d’une cérémonie officielle au siège de la mairie d’Ajaccio, sur le fait que « Cette dimension humaine est un élément fondamental, un élément d’équilibre de l’ensemble de nos rapports avec la France en raison de l’importance historique de la communauté algérienne en France ».
    « Je me félicite que le gouvernement français ait pris la mesure de l’approche que nous avons de cette question sensible loin de la problématique de l’immigration choisie ou des flux migratoires qui justifie le caractère particulier de l’accord actuellement en cours de négociation et qui devrait traduire la conception élevée que nous avons de nos relations avec la France, et je ne doute pas » a-t-il ajouté.
    El Khabar
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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