Des enseignants du lycée Gutenberg de Créteil ont protesté auprès du rectorat contre la présence de dix élèves qui se sont présentées voilées aux épreuves écrites du baccalauréat au début de semaine, a-t-on appris mercredi auprès de l'académie de Créteil.
Des enseignants du lycée Gutenberg de Créteil ont protesté auprès du rectorat contre la présence de dix élèves qui se sont présentées voilées aux épreuves écrites du baccalauréat au début de semaine, a-t-on appris mercredi auprès de l'académie de Créteil.
"Après avoir été autorisées à composer voilées dans un premier temps, suite à une mauvaise lecture des textes (légaux, NDLR), ces jeunes filles, élèves d'un établissement public, ont ôté leur voile", a indiqué le rectorat de Créteil dans un communiqué, confirmant une information de RMC.
Les enseignants avaient auparavant adressé une lettre au recteur de l'académie pour faire connaître leur désapprobation, a précisé à l'AFP une porte-parole du rectorat.
"La loi n'a pas été respectée les deux premiers jours" de l'examen et les candidates voilées "n'auraient pas dû composer", a-t-on confirmé au ministère de l'Education.
La loi du 15 mars 2004, précisée par une circulaire du 18 mai 2004, interdit le port de signes ostentatoires dans les écoles et établissements publics.
Si un candidat au baccalauréat est scolarisé dans un établissement public, il lui est donc légalement interdit tout signe ostentatoire, notamment pendant les examens, a-t-on expliqué au ministère.
En revanche, selon la circulaire, "la loi ne s'applique pas" aux élèves scolarisés dans le privé ou aux candidats libres qui viennent passer un examen dans un établissement public.
Dans ce cas, c'est "la police des examens" qui s'applique et qui est fondée sur quatre règles : le visage doit être apparent pour vérifier l'identité du candidat, le port peut être interdit pour des raisons de fraude potentielle (un turban sikh qui cacherait une oreillette, par exemple), pour des raisons de sécurité ou encore d'ordre public.
"Pour ces quatre raisons-là, c'est au cas par cas", selon le ministère.
Mais "quoi qu'il arrive, le directeur du centre a les outils pour que ça se passe bien", par exemple, le cas échéant, en plaçant dans une salle à part des candidates voilées, précise-t-on de même source.
lepoint
Des enseignants du lycée Gutenberg de Créteil ont protesté auprès du rectorat contre la présence de dix élèves qui se sont présentées voilées aux épreuves écrites du baccalauréat au début de semaine, a-t-on appris mercredi auprès de l'académie de Créteil.
"Après avoir été autorisées à composer voilées dans un premier temps, suite à une mauvaise lecture des textes (légaux, NDLR), ces jeunes filles, élèves d'un établissement public, ont ôté leur voile", a indiqué le rectorat de Créteil dans un communiqué, confirmant une information de RMC.
Les enseignants avaient auparavant adressé une lettre au recteur de l'académie pour faire connaître leur désapprobation, a précisé à l'AFP une porte-parole du rectorat.
"La loi n'a pas été respectée les deux premiers jours" de l'examen et les candidates voilées "n'auraient pas dû composer", a-t-on confirmé au ministère de l'Education.
La loi du 15 mars 2004, précisée par une circulaire du 18 mai 2004, interdit le port de signes ostentatoires dans les écoles et établissements publics.
Si un candidat au baccalauréat est scolarisé dans un établissement public, il lui est donc légalement interdit tout signe ostentatoire, notamment pendant les examens, a-t-on expliqué au ministère.
En revanche, selon la circulaire, "la loi ne s'applique pas" aux élèves scolarisés dans le privé ou aux candidats libres qui viennent passer un examen dans un établissement public.
Dans ce cas, c'est "la police des examens" qui s'applique et qui est fondée sur quatre règles : le visage doit être apparent pour vérifier l'identité du candidat, le port peut être interdit pour des raisons de fraude potentielle (un turban sikh qui cacherait une oreillette, par exemple), pour des raisons de sécurité ou encore d'ordre public.
"Pour ces quatre raisons-là, c'est au cas par cas", selon le ministère.
Mais "quoi qu'il arrive, le directeur du centre a les outils pour que ça se passe bien", par exemple, le cas échéant, en plaçant dans une salle à part des candidates voilées, précise-t-on de même source.
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