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Le Goût du Néant

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  • Le Goût du Néant

    Un petit peu l'énergie dans laquelle je baigne en ce moment



    Le Goût du Néant

    Morne esprit, autrefois amoureux de la lutte,
    L'espoir, dont l'éperon attisait ton ardeur,
    Ne veut plus t'enfourcher ! Couche-toi sans pudeur,
    Vieux cheval dont le pied à chaque obstacle bute.

    Résigne-toi, mon cœur ; dors ton sommeil de brute.

    Esprit vaincu, fourbu ! Pour toi, vieux maraudeur,
    L'amour n'a plus de goût, non plus que la dispute ;
    Adieu donc, chants du cuivre et soupirs de la flûte !
    Plaisirs, ne tentez plus un cœur sombre et boudeur !

    Le Printemps adorable a perdu son odeur !

    Et le Temps m'engloutit minute par minute,
    Comme la neige immense un corps pris de roideur ;
    Je contemple d'en haut le globe en sa rondeur
    Et je n'y cherche plus l'abri d'une cahute.

    Avalanche, veux-tu m'emporter dans ta chute ?

    Charles Baudelaire,
    Je n'ai que mes mots pour pleurer...

  • #2
    Bonsoir cherrar!

    Le Goût du Néant

    Morne esprit, autrefois amoureux de la lutte,
    L'espoir, dont l'éperon attisait ton ardeur,
    Ne veut plus t'enfourcher ! Couche-toi sans pudeur,
    Vieux cheval dont le pied à chaque obstacle bute.

    Résigne-toi, mon cœur ; dors ton sommeil de brute.

    Esprit vaincu, fourbu ! Pour toi, vieux maraudeur,
    L'amour n'a plus de goût, non plus que la dispute ;
    Adieu donc, chants du cuivre et soupirs de la flûte !
    Plaisirs, ne tentez plus un cœur sombre et boudeur !

    Le Printemps adorable a perdu son odeur !

    Et le Temps m'engloutit minute par minute,
    Comme la neige immense un corps pris de roideur ;
    Je contemple d'en haut le globe en sa rondeur
    Et je n'y cherche plus l'abri d'une cahute.

    Avalanche, veux-tu m'emporter dans ta chute ?
    mon ami!

    La beauté stylistique je ne pense pas qu'on puisse trouvé matiére à discussion ngative.
    la forme est magnifique - le fond désolant.
    la résignation- l'abandon -la desespérance. desarprendre à aimer. c'est une façon de ne plus exister.

    Peut être a t-il écrit ce texte dans sa viellesse. je n'en sais rien. d'ailleurs je crois, si mes souvenirs sont bons, qu'il n'a pas eu le temps de veillir avant de partir.
    Ce qui est sûr c'est que j'ai pas aimé ce texte dans le fond . Je voufrai même oublier que je l'ai lu ce soir.
    Cherrar tu es en danger. bouge toi. on t'aime bien et tu le sais.
    prends ta plume et écris nous qulque chose à centre sens de ce cauchemar. s'il te plait.

    bonne nuit. l'ami.
    "Soyez les gardiens de votre cœur et rendez-le propre et pur comme un lieu de prière." .

    Commentaire


    • #3
      Merci pragmatic pour ton com et ton intervention, qui a défaut de me convaincre de ne plus lire du Baudelaire, m'a touché, voire ému.

      Baudelaire dans l'essence de poeme, évacue, il vide un trop plein pour laisser de la place dans sa vie de tout le jour a une joie ou alors tout du moins il aménage de la place dans son âme pour accueillir le bonheur. Lorsque Baudelaire noircit a ce point le tableau ce n'est pas pour le vivre mais pour s'en délesté, en effet on vois les gens chaque jour aller vider leurs ordures mais dans quel but cela est fait ? pour ne pas s'en encombrer dans la maison, eh bien je pense ou plutôt j'ai le respect et la déférence de penser cela a l'égard d'un maitre comme Baudelaire, qui je te l'accorde n'étais pas l'être le plus joyeux et le plus festif de son époque mais qui était tout de même un bon vivant, d'autre texte vienne parler de ça d'ailleurs.

      Je préfère mille fois, écrire ma peine ou me retrouver dans un tableau ou la souffrance est parfaitement décrite pour me permettre de me comparer a mon semblable, peut être que l'on souffre moins lorsque l'on sais qu'il existe qq part un frere de souffrance avec qui on la partage.

      Je le trouve beau ce texte, car brutal, métallique, acide, froid, il ressasse en moi un champ lexical dans lequel j'aime me perdre, mais dans lequel Al hamdoulillah je ne vis pas, il est juste un océan sombre, ocre, ivoire dans lequel je baigne mon âme, et d'ou je l'en ressort légère et dérouillée.

      Bien a toi mon ami.
      Dernière modification par Chaarar, 25 juin 2010, 15h16.
      Je n'ai que mes mots pour pleurer...

      Commentaire


      • #4
        Bonsoir mon ami Chaarar.
        (pardon d'avoir écorché hier ton pseudo)


        Merci pragmatic pour ton com et ton intervention, qui a défaut de me convaincre de ne plus lire du Baudelaire, m'a touché, voire ému.
        non ce n'étatit pas mon intention de te suggérer de rompre avec ce grand poéte. je te demandais simplement, par affection, de t'éloigner de cette athmosphére cauchemardesque qu'il offrait bien elmballée .
        La lecture du texte que tu peoposais m'a couper le souffle. peut être avais-je tellement de raisons d'être heureux et optimiste que j'ai été literalement effrayée par ce que j'ai lu.

        Baudelaire dans l'essence de poeme, évacue, il vide un trop plein pour laisser de la place dans sa vie de tout le jour a une joie ou alors tout du moins il aménage de la place dans son âme pour accueillir le bonheur.

        Lorsque Baudelaire noircit a ce point le tableau ce n'est pas pour le vivre mais pour s'en délesté, en effet on vois les gens chaque jour aller vider leurs ordures mais dans quel but cela est fait ? pour ne pas s'en encombrer dans la maison, eh bien je pense ou plutôt
        j'ai le respect et la déférence de penser cela a l'égard d'un maitre comme Baudelaire, qui je te l'accorde n'étais pas l'être le plus joyeux et le plus festif de son époque mais qui était tout de même un bon vivant, d'autre texte vienne parler de ça d'ailleurs.

        Peut être ai-je mal compris le texte mais j'a pas eu cette impression qu'il jete "sa poublelle" pour faire de la place au bonheur. Je crois ou du moins j'ai cette impression qu'il est en situation débandon et se jete avec "sa pubelle". Il accepte de sombrer- de chuter.

        "Et je n'y cherche plus l'abri d'une cahute.

        Avalanche, veux-tu m'emporter dans ta chute ? "





        Je préfère mille fois, écrire ma peine ou me retrouver dans un tableau ou la souffrance est parfaitement décrite pour me permettre de me comparer a mon semblable, peut être que l'on souffre moins lorsque l'on sais qu'il existe qq part un frere de souffrance avec qui on la partage.
        oui je comprends cela. C'est souvent en ayant ce geste d'être attentif à la souffrance d'autrui que se révéle à nous la chance que l'on a malgré notre propre souffrance.

        Je le trouve beau ce texte, car brutal, métallique, acide, froid, il ressasse en moi un champ lexical dans lequel j'aime me perdre, mais dans lequel Al hamdoulillah je ne vis pas, il est juste un océan sombre, ocre, ivoire dans lequel je baigne mon âme, et d'ou je l'en ressort légère et dérouillée.
        Je n'ai pas dit que le texte n'est pas beau. j'ai simplement refuser la démarche qu'il préconnisait.
        Bien a toi mon ami.
        Bonsoir mon ami!
        "Soyez les gardiens de votre cœur et rendez-le propre et pur comme un lieu de prière." .

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