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Pour se prémunir à toutes éventuelles détections du virus de la grippe aviaire le H5N1, le wali de la wilaya de Tizi Ouzou a ordonné, parmi toute une série de mesures de précautions strictes à observer, le confinement des volailles.
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Face aux multiples cas suspects signalés ici et là, il est recommandé notamment le confinement des volailles. Une mesure qui fait suite à un arrêté du wali portant sur les mesures préventives contre la grippe aviaire.
La population locale voit en cette démarche une mesure qui confirme leurs appréhensions grandissantes qui ne sont pas près en tous les cas de s’estomper, surtout que le discours officiel évoque désormais la "très probable" arrivée de l’influenza aviaire. En effet, on est vraiment loin du "tout va bien", "l’Algérie n’est pas dans le plan de vol des oiseaux migrateurs venant d’Asie". "La survenue de la grippe aviaire en Algérie est très probable", alerte Amar Tou, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Hier, le maire de la ville de Tizi-Ouzou a procédé à l’enclenchement encore plus alerte d’un dispositif de prévention qui sonne l’arrivée imminente de cette maladie infectieuse qui affecte les oiseaux sauvages et les volailles domestiques. A travers une campagne médiatique bien mise en exergue, le premier responsable de la municipalité "préconise" diplomatiquement d’isoler les volailles en installant des toits. "Le recours aux poulaillers, cages ou autres confinements", est recommandé. L’instruction, faisant suite à un arrêté du wali, devrait du reste être de mise à travers tout le territoire de la wilaya. De même que "l’installation de rubans colorés pour éloigner les oiseaux migrateurs".
Jusque-là, tout paraît normal puisqu’on est face à des mesures préventives qui n’impliquent aucune confirmation. Ce qui n’est pas le cas dans cette autre note qui avertit que "les volailles laissées à l’air libre seront saisies et abattues". Une telle mesure ne suppose t-elle pas que le danger est bien là, dans l’air ? Pour l’heure, "il n’y a aucun cas confirmé de grippe aviaire dans la wilaya. Suite à l’arrêté du wali, un dispositif de prévention a été mis en place, et il est fonctionnel et des réunions d’évaluation seront tenues périodiquement.
Pour le moment R.A.S, mis à part ces volatiles signalés morts un peu partout. On comprend la psychose des citoyens, mais qu’ils soient rassurés, des oiseaux morts, on en a toujours enregistré", rassure M. Taleb, chef de cabinet du wali. Du côté de la daïra, dont les lignes téléphoniques sont désormais improvisées numéros verts pour signaler toute suspicion, on indique que deux cas ont été signalés durant la journée d’hier. Le premier à la Nouvelle-Ville et le second à Boukhalfa.
"La commission de veille s’est déplacée sur les lieux et a pris en charge les sujets retrouvés morts qui ont été acheminés vers le laboratoire de Draâ Ben Khedda", a confirmé en fin d’après-midi la chargée du bureau d’hygiène au niveau de la daïra. Dans la matinée, le personnel du CHU Nedir-Mohammed a été mis en alerte après qu’un pigeon eut été retrouvé sans vie à l’intérieur de l’enceinte. Du côté des services de la prévention de wilaya, Dr Madiou se veut rassurant malgré tout.
"Pour le moment, il n’y a aucun cas avéré de grippe aviaire. Le dispositif préventif est en place, maintenant avec les nouvelles mesures induites par l’arrêté n°77 datant du 20 février dernier, il est vrai qu’il y a des efforts à faire pour faire respecter ces recommandations sur le terrain", devait-il déclarer. Dans ces propos, Dr Madiou fait référence notamment à l’interdiction prononcée officiellement de toute vente de volailles vivantes ou abattues à l’air libre hors des marchés réglementés, tel que énoncé dans l’arrêté du wali.
La depeche de Kabylie
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Face aux multiples cas suspects signalés ici et là, il est recommandé notamment le confinement des volailles. Une mesure qui fait suite à un arrêté du wali portant sur les mesures préventives contre la grippe aviaire.
La population locale voit en cette démarche une mesure qui confirme leurs appréhensions grandissantes qui ne sont pas près en tous les cas de s’estomper, surtout que le discours officiel évoque désormais la "très probable" arrivée de l’influenza aviaire. En effet, on est vraiment loin du "tout va bien", "l’Algérie n’est pas dans le plan de vol des oiseaux migrateurs venant d’Asie". "La survenue de la grippe aviaire en Algérie est très probable", alerte Amar Tou, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Hier, le maire de la ville de Tizi-Ouzou a procédé à l’enclenchement encore plus alerte d’un dispositif de prévention qui sonne l’arrivée imminente de cette maladie infectieuse qui affecte les oiseaux sauvages et les volailles domestiques. A travers une campagne médiatique bien mise en exergue, le premier responsable de la municipalité "préconise" diplomatiquement d’isoler les volailles en installant des toits. "Le recours aux poulaillers, cages ou autres confinements", est recommandé. L’instruction, faisant suite à un arrêté du wali, devrait du reste être de mise à travers tout le territoire de la wilaya. De même que "l’installation de rubans colorés pour éloigner les oiseaux migrateurs".
Jusque-là, tout paraît normal puisqu’on est face à des mesures préventives qui n’impliquent aucune confirmation. Ce qui n’est pas le cas dans cette autre note qui avertit que "les volailles laissées à l’air libre seront saisies et abattues". Une telle mesure ne suppose t-elle pas que le danger est bien là, dans l’air ? Pour l’heure, "il n’y a aucun cas confirmé de grippe aviaire dans la wilaya. Suite à l’arrêté du wali, un dispositif de prévention a été mis en place, et il est fonctionnel et des réunions d’évaluation seront tenues périodiquement.
Pour le moment R.A.S, mis à part ces volatiles signalés morts un peu partout. On comprend la psychose des citoyens, mais qu’ils soient rassurés, des oiseaux morts, on en a toujours enregistré", rassure M. Taleb, chef de cabinet du wali. Du côté de la daïra, dont les lignes téléphoniques sont désormais improvisées numéros verts pour signaler toute suspicion, on indique que deux cas ont été signalés durant la journée d’hier. Le premier à la Nouvelle-Ville et le second à Boukhalfa.
"La commission de veille s’est déplacée sur les lieux et a pris en charge les sujets retrouvés morts qui ont été acheminés vers le laboratoire de Draâ Ben Khedda", a confirmé en fin d’après-midi la chargée du bureau d’hygiène au niveau de la daïra. Dans la matinée, le personnel du CHU Nedir-Mohammed a été mis en alerte après qu’un pigeon eut été retrouvé sans vie à l’intérieur de l’enceinte. Du côté des services de la prévention de wilaya, Dr Madiou se veut rassurant malgré tout.
"Pour le moment, il n’y a aucun cas avéré de grippe aviaire. Le dispositif préventif est en place, maintenant avec les nouvelles mesures induites par l’arrêté n°77 datant du 20 février dernier, il est vrai qu’il y a des efforts à faire pour faire respecter ces recommandations sur le terrain", devait-il déclarer. Dans ces propos, Dr Madiou fait référence notamment à l’interdiction prononcée officiellement de toute vente de volailles vivantes ou abattues à l’air libre hors des marchés réglementés, tel que énoncé dans l’arrêté du wali.
La depeche de Kabylie