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Maroc: Les villes où l’habitat anarchique progresse

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  • Maroc: Les villes où l’habitat anarchique progresse

    villes sans bidonvilles vous avez dit ?!!

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    Casablanca, Marrakech, Agadir…

    · Les périodes électorales propices


    LES photos satellites sont immuables: l’habitat anarchique a progressé dans les plus grandes villes du pays. Il s’agit notamment de Casablanca, Marrakech, Rabat, Temara, Salé, Kénitra et Larache. Les images qui le confirment ont été prises en 2008 et 2009.

    C’est le ministre de l’Intérieur qui l’a affirmé lors de ses réponses aux questions orales devant la Chambre des conseillers mardi dernier. D’ailleurs, ce département a publié une circulaire en mars dernier relative à la reconnaissance par voie aérienne des zones de prolifération de l’habitat anarchique. L’idée est d’inciter les walis et gouverneurs à passer des conventions avec le Centre royal de détection spatiale.

    Affrontement


    Il est incontestable que l’habitat insalubre progresse pendant les périodes électorales. Pour les élus, c’est un fonds électoral sans pareil. Alors on laisse faire. Rien qu’à Marrakech, le nombre de logements anarchiques est passé de 17.000 en 2007 à 23.000 actuellement.

    Les élections législatives de 2007 et les communales de 2009 expliquent l’augmentation de 10.000 logements. Aujourd’hui, les pouvoirs publics sont en train de revoir le dossier des bidonvilles. Dans certaines villes, des services entiers sont dédiés aux constructions anarchiques. Et cette action produit parfois des réactions inattendues.

    A l’Ourika par exemple, la démolition de 42 baraques construites illégalement a tourné à l’affrontement entre la population concernée et les forces de l’ordre. Résultats: véhicules des gendarmes saccagés et une douzaine de personnes interpellées et déférées au parquet.


    Cette affaire soulève la question du programme villes sans bidonvilles. Pour une source proche du dossier, ce programme va réussir là où il y a une bonne synergie entre les départements ministériels, les élus et les autorités locales. Les difficultés vont apparaître quand l’un des partenaires ne prendra pas en charge ses responsabilités telles que convenues dans le référentiel du programme villes sans bidonvilles.

    Avec sa montée en puissance, le ministère de l’Intérieur devient plus présent dans son segment de responsabilité dans la lutte contre l’habitat insalubre. Le département de l’Habitat doit remercier son homologue de l’Intérieur pour cette aide décisive. C’est une nouvelle approche dans la lutte de l’habitat insalubre qui est en train de s’installer.

    Et cette implication plus active du département de l’Intérieur montre l’ampleur de la coordination des deux départements ministériels, souligne une source proche du dossier. Toutefois, devant la Chambre des conseillers, le ministre de l’Intérieur a reconnu le déficit législatif flagrant dans le domaine. Les procédures sont en effet tellement lourdes que pour intervenir, le fautif a déjà terminé la construction.

    Et le problème prend des dimensions sociales si on veut détruire la maison. Nos députés sont à l’origine de ce déficit législatif. Ils ont fait obstruction au projet de loi (pourtant adopté en Conseil de gouvernement et en Conseil des ministres) qui criminalise l’habitat anarchique.

    Le texte a fait du surplace au sein d’une commission de la Chambre des représentants pendant des années, avant de le retirer. C’est le fameux «4x4», projet initié par Taoufiq Hejira en 2004.

    © LECONOMISTE 25/06/2010
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

  • #2
    salut azouz au départ c'était un plan pour 2010 , vu les problème rencontré le plan a 2 ans de retard donc attendons 2012 et promis un bilan sera fait .

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    • #3
      salut Tems

      je l'espère, en tout les cas, tout travail commencé finira bien un jour, le pire est de ne rien faire .
      .


      Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

      Commentaire


      • #4
        Il faut reconnaitre que le Ministre marocain de l'habitat et de l'urbanisme sous le commandement royal a fait du très bon boulo , le problème est que le trafic ce fait au niveau locale tu paie un moukadam et tu peux te construire pendant la nuit un bidon ville , c'est pour ça qu'il faut mettre la pressions sur le wali et le gouverneur de la province pour qu'il face en sorte que localement les bidon-ville disparaisse .

        et puis malheureusement il y' a des pratique peu musulmane du genre ont te dit construit toi un bidon -ville comme ça ont va te donnée une maison gratuite du moins pas cher , alors les gens y vont a font plus tu construit plus ils construise .

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        • #5
          azouz

          Habitat anarchique: Opération mains propres

          · 40 commissions d’inspection de l’Intérieur

          · Photos satellites pour contrôler la progression des bidonvilles


          Autorisations de construire non réglementaires, création de lotissements hors la loi, hangars dans le monde rural transformés en zones d’activités industrielles, permis de modification détournés pour construire des étages supplémentaires… les infractions à l’urbanisme relevées par les 40 commissions d’inspection du ministère de l’Intérieur donnent le tournis. Face à ces aberrations, les réactions du département de Taïb Cherkaoui ne se sont pas fait attendre. Les sanctions sont tombées. Ainsi, des agents d’autorité et leurs auxiliaires ont été suspendus. Cette opération main propre ne se limite pas aux mesures disciplinaires. Le Premier ministre a été saisi pour procéder à la révocation des élus impliqués dans les affaires d’habitat anarchique.

          Ce n’est pas une première. L’affaire de Lahraouiyine, qui s’est terminée par la condamnation de fonctionnaires et élus locaux, est encore dans les mémoires. Cette fois-ci, on assiste à une nouvelle tournure dans la lutte contre l’habitat anarchique. Elle va au-delà des sanctions administratives, pour criminaliser «les profiteurs de ces opérations, des courtiers et des lotisseurs clandestins». Une circulaire dans ce sens a été adressée aux walis et gouverneurs. Il s’agit d’organiser la riposte en faisant la chasse à ceux qui profitent de la misère de la population pour s’enrichir en toute impunité.

          Le dispositif mis en place est musclé. Outre les commissions d’inspection, Taïb Cherkaoui a révélé d’autres mesures devant la Chambre des conseillers. Le recours aux photos satellites en fait partie. Celles prises au cours des deux dernières années confirment la progression du phénomène de l’habitat anarchique. S’ajoute la création d’un groupe d’intervention, équipé en moyens matériels et humains. Celui-ci est en relation directe avec une cellule logée au ministère de l’Intérieur. Elle assure ainsi le suivi et le contrôle de l’habitat anarchique. Une autre mesure concerne la surveillance du commerce des matériaux de construction dans les périphéries des villes.

          «Nous avons demandé aux présidents des conseils municipaux l’interdiction totale des légalisations des actes de vente des lotissements non réglementaires», a affirmé Taïb Cherkaoui devant la Chambre des conseillers. Cependant, les sanctions ne suffisent pas. Le ministre a d’ailleurs promis de mobiliser le foncier.

          Mohamed CHAOUI

          l'économiste

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          • #6
            Ma gorge est sèche .. cela fait des années que j'écris des pavés à ce sujet.

            On est pas prêt de sortir de l'absurde tant que l'âme du makhzen est partie comme arbitre.

            On blablatera, on pipotera .. mais la réalité restera .. le mokhazni comptabilise, le mokhazni inspecte ..

            Bof ..

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