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L'AMO, une contribution effective à l'amélioration des conditions de vie
Un tournant, une révolution, une avancée décisive, sont les qualificatifs les plus utlisés à propos de l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO) qui est entrée en vigueur ce merecredi.
Réforme sociale d'envergure, adoptée dans le but de consacrer la solidarité sociale, l'AMO ne manquera pas d'avoir des répercussions positives sur le secteur de la santé.
La mise en uvre de l'AMO constitue incontestablement une réalisation de taille et les chiffres publiés à ce sujet sont éloquents: l'application de ce système d'assurance permettra de générer un flux financier de près de 6 milliards de dirhams qui permettront aux hôpitaux d'améliorer leur fonctionnement et de renouveler leurs équipements biotechnologiques.
L'AMO représente une grande avancée en matière de couverture médicale de base, dans un contexte de remise à niveau en matière sociale. l'application de ce système d'assurance va bénéficier à plus de 5 millions d'employés des secteurs publics et privés. Ainsi, cette assurance profitera à 4.548.000 employés du secteur privé, affiliés au régime de sécurité sociale et à leurs ayants droits, aux pensionnaires des secteurs des services, de l'industrie, du commerce et de l'agriculture ainsi qu'à leurs ayant droits.
L'AMO concerne aussi tous les fonctionnaires, agents actifs et retraités des établissements publics et des collectivités locales. La mise en uvre de cette assurance permettra d'étendre la couverture à quelque 216.000 nouveaux bénéficiaires, dont 78.000 retraités, soit au total 700.000 bénéficiaires dans ce secteur, portant ainsi à quelque 3.200.000 personnes le nombre global des bénéficiaires des prestations de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS).
Cette catégorie d'assurés bénéficiera d'une série de soins qui couvrent l'ensemble des maladies chroniques avec une préservation des acquis antérieurs. Il y a aussi lieu de relever que le taux de couverture des dépenses qui est de près de 70 pc pour les médicaments, atteindra 100 pc pour les maladies chroniques onéreuses.
L'AMO prévoit une prise en charge de 20 maladies classées comme étant des pathologies lourdes, à savoir le cancer, le sida, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les maladies nécessitant une hémodialyse régulière.
Dans ce cas, les malades sont pris en charge même si leur pathologie est antérieure à l'adhésion au système moyennant une cotisation dont le taux atteindra jusqu'à 5 pc. Le taux de remboursement, quant à lui, ne pourra être inférieur à 70 pc. Pour le secteur public, l'AMO prévoit un taux de cotisation de 4 % réparti entre le salarié et l'Etat.
Pour les employés du secteur privé, qui sont déjà affiliés à une assurance médicale privée, le nouveau système de l'AMO leur offre le choix de demeurer sous le régime pendant 5 ans ou d'intégrer l'AMO. La mise en application de ce régime permettra de porter à 70 pc le taux de couverture médicale, un taux qui atteindra 90 pc pour les hospitalisations et les maladies endémiques et coûteuses.
Le financement du système de l'AMO se fera par une cotisation salariale et patronale à hauteur de 4 %. L'enveloppe dégagée pour financer le système de l'assurance maladie dans son intégralité passera de 3,5 milliards à 6 milliards une fois ce système mis en oeuvre.
Portal de Menara
Un tournant, une révolution, une avancée décisive, sont les qualificatifs les plus utlisés à propos de l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO) qui est entrée en vigueur ce merecredi.
Réforme sociale d'envergure, adoptée dans le but de consacrer la solidarité sociale, l'AMO ne manquera pas d'avoir des répercussions positives sur le secteur de la santé.
La mise en uvre de l'AMO constitue incontestablement une réalisation de taille et les chiffres publiés à ce sujet sont éloquents: l'application de ce système d'assurance permettra de générer un flux financier de près de 6 milliards de dirhams qui permettront aux hôpitaux d'améliorer leur fonctionnement et de renouveler leurs équipements biotechnologiques.
L'AMO représente une grande avancée en matière de couverture médicale de base, dans un contexte de remise à niveau en matière sociale. l'application de ce système d'assurance va bénéficier à plus de 5 millions d'employés des secteurs publics et privés. Ainsi, cette assurance profitera à 4.548.000 employés du secteur privé, affiliés au régime de sécurité sociale et à leurs ayants droits, aux pensionnaires des secteurs des services, de l'industrie, du commerce et de l'agriculture ainsi qu'à leurs ayant droits.
L'AMO concerne aussi tous les fonctionnaires, agents actifs et retraités des établissements publics et des collectivités locales. La mise en uvre de cette assurance permettra d'étendre la couverture à quelque 216.000 nouveaux bénéficiaires, dont 78.000 retraités, soit au total 700.000 bénéficiaires dans ce secteur, portant ainsi à quelque 3.200.000 personnes le nombre global des bénéficiaires des prestations de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS).
Cette catégorie d'assurés bénéficiera d'une série de soins qui couvrent l'ensemble des maladies chroniques avec une préservation des acquis antérieurs. Il y a aussi lieu de relever que le taux de couverture des dépenses qui est de près de 70 pc pour les médicaments, atteindra 100 pc pour les maladies chroniques onéreuses.
L'AMO prévoit une prise en charge de 20 maladies classées comme étant des pathologies lourdes, à savoir le cancer, le sida, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les maladies nécessitant une hémodialyse régulière.
Dans ce cas, les malades sont pris en charge même si leur pathologie est antérieure à l'adhésion au système moyennant une cotisation dont le taux atteindra jusqu'à 5 pc. Le taux de remboursement, quant à lui, ne pourra être inférieur à 70 pc. Pour le secteur public, l'AMO prévoit un taux de cotisation de 4 % réparti entre le salarié et l'Etat.
Pour les employés du secteur privé, qui sont déjà affiliés à une assurance médicale privée, le nouveau système de l'AMO leur offre le choix de demeurer sous le régime pendant 5 ans ou d'intégrer l'AMO. La mise en application de ce régime permettra de porter à 70 pc le taux de couverture médicale, un taux qui atteindra 90 pc pour les hospitalisations et les maladies endémiques et coûteuses.
Le financement du système de l'AMO se fera par une cotisation salariale et patronale à hauteur de 4 %. L'enveloppe dégagée pour financer le système de l'assurance maladie dans son intégralité passera de 3,5 milliards à 6 milliards une fois ce système mis en oeuvre.
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