La malnutrition est liée à plus de la moitié des décès d'enfants dans le monde. Elle provoque des pertes économiques allant jusqu'à 3% du PIB dans les pays pauvres. La malnutriion n'est pas forcèment associé au fait de ne pas avoir de quoi s'alimenter mais d'une mauvaise habitude alimentaire et de soins. L'allaitement maternelle devrait etre donné au minimum pendant les six premiers mois de la vie d'un enfant, il faut savoir aussi que les handicaps moteurs et le mauvais développement occasionnés pae la malnutrition durant les deux premiers mois de la vie sont en grande partie jugé irreversible. C'est terrible.
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La lutte contre la malnutrition est la clé du développement économique des pays pauvres où elle est responsable de la moitié des décès d'enfants, a indiqué la Banque mondiale dans un rapport jeudi.
"La mauvaise nutrition est liée à plus de la moitié des décès d'enfants dans le monde, une proportion jamais vue depuis les grandes épidémies de peste", a affirmé Jean-Louis Sarbib, vice-président pour le développement humain à la Banque mondiale.
Selon l'institution multilatérale, la malnutrition provoque des pertes économiques allant jusqu'à 3% du produit intérieur brut (PIB) dans les pays pauvres mais pourrait toutefois être réduite avec quelques mesures simples.
"Contrairement aux idées reçues, la malnutrition n'est pas seulement le résultat de ne pas avoir assez à manger. Beaucoup d'enfants vivent dans des foyers où il y a bien assez de nourriture mais sont pourtant malingres et retardés dans leur développement en raison de mauvaises habitudes alimentaires et de soins", indique le rapport.
Il souligne que, dans de nombreux pays, les jeunes mères se débarrassent de la première montée de lait qui contient pourtant le colostrum essentiel au renforcement du système immunitaire du nourrisson.
Beaucoup de mères ne nourrissent pas non plus leur bébé au cours des six premiers mois exclusivement au sein alors que cette méthode offre la meilleure protection contre les maladies chroniques et infectieuses.
La Banque mondiale reconnaît toutefois que la pauvreté fait que de nombreuses mères n'ont pas les ressources physiques nécessaires pour alimenter correctement au sein, ni souvent le temps.
Les études montrent également que les plus forts handicaps en termes de santé et de développement moteur provenant de la malnutrition interviennent dans les deux premiers mois de la vie de l'enfant et sont "en grande partie irréversibles".
"Les programmes d'alimentation destinés aux enfants plus âgés ont peu, voire pas, d'effet", ajoute-t-on de même source.
"Intuitivement, nous pensons tous que nourrir davantage les enfants améliorera leur nutrition mais ce rapport montre qu'il y a une très petite fenêtre d'opportunité pour l'améliorer, entre la grossesse et l'âge de deux ans", a résumé Meera Shekar, spécialiste de la nutrition à la Banque mondiale.
Les continents les plus touchés sont l'Afrique et l'Asie où près d'un tiers des enfants de moins de cinq ans sont malingres ou retardés dans leur développement et 30% de la population en général ne reçoit pas assez de vitamines et de minéraux.
La malnutrition augmente en Afrique sub-saharienne où l'épidémie de sida contribue à l'aggraver. Mais les taux de malnutrition restent les plus élevés dans les pays d'Asie comme le Bangladesh, l'Inde, l'Afghanistan et le Pakistan où ils varient entre 38% et 51% pour 26% en Afrique sub-saharienne.
La Banque souligne que les programmes d'apport d'iode par le biais du sel et de distribution de comprimés de vitamine A peuvent aider énormément ainsi que ceux encourageant l'alimentation au sein dans les premiers mois de la vie de l'enfant.
Par AFP
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La lutte contre la malnutrition est la clé du développement économique des pays pauvres où elle est responsable de la moitié des décès d'enfants, a indiqué la Banque mondiale dans un rapport jeudi.
"La mauvaise nutrition est liée à plus de la moitié des décès d'enfants dans le monde, une proportion jamais vue depuis les grandes épidémies de peste", a affirmé Jean-Louis Sarbib, vice-président pour le développement humain à la Banque mondiale.
Selon l'institution multilatérale, la malnutrition provoque des pertes économiques allant jusqu'à 3% du produit intérieur brut (PIB) dans les pays pauvres mais pourrait toutefois être réduite avec quelques mesures simples.
"Contrairement aux idées reçues, la malnutrition n'est pas seulement le résultat de ne pas avoir assez à manger. Beaucoup d'enfants vivent dans des foyers où il y a bien assez de nourriture mais sont pourtant malingres et retardés dans leur développement en raison de mauvaises habitudes alimentaires et de soins", indique le rapport.
Il souligne que, dans de nombreux pays, les jeunes mères se débarrassent de la première montée de lait qui contient pourtant le colostrum essentiel au renforcement du système immunitaire du nourrisson.
Beaucoup de mères ne nourrissent pas non plus leur bébé au cours des six premiers mois exclusivement au sein alors que cette méthode offre la meilleure protection contre les maladies chroniques et infectieuses.
La Banque mondiale reconnaît toutefois que la pauvreté fait que de nombreuses mères n'ont pas les ressources physiques nécessaires pour alimenter correctement au sein, ni souvent le temps.
Les études montrent également que les plus forts handicaps en termes de santé et de développement moteur provenant de la malnutrition interviennent dans les deux premiers mois de la vie de l'enfant et sont "en grande partie irréversibles".
"Les programmes d'alimentation destinés aux enfants plus âgés ont peu, voire pas, d'effet", ajoute-t-on de même source.
"Intuitivement, nous pensons tous que nourrir davantage les enfants améliorera leur nutrition mais ce rapport montre qu'il y a une très petite fenêtre d'opportunité pour l'améliorer, entre la grossesse et l'âge de deux ans", a résumé Meera Shekar, spécialiste de la nutrition à la Banque mondiale.
Les continents les plus touchés sont l'Afrique et l'Asie où près d'un tiers des enfants de moins de cinq ans sont malingres ou retardés dans leur développement et 30% de la population en général ne reçoit pas assez de vitamines et de minéraux.
La malnutrition augmente en Afrique sub-saharienne où l'épidémie de sida contribue à l'aggraver. Mais les taux de malnutrition restent les plus élevés dans les pays d'Asie comme le Bangladesh, l'Inde, l'Afghanistan et le Pakistan où ils varient entre 38% et 51% pour 26% en Afrique sub-saharienne.
La Banque souligne que les programmes d'apport d'iode par le biais du sel et de distribution de comprimés de vitamine A peuvent aider énormément ainsi que ceux encourageant l'alimentation au sein dans les premiers mois de la vie de l'enfant.
Par AFP
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