ALGER, UN LIEU, UNE HISTOIRE
Au nom de tous les saints
Sidi Abderrahmane
Considéré comme le saint patron d’Alger, Sidi Abderrahmane a toujours attiré la bénédiction sur El-Dzaïr. Lorsqu’il décède en 1469 à l’âge de 90 ans, le saint homme est enterré au cimetière de Bab El-Oued situé hors des remparts. 141 ans plus tard, une zaouïa coiffée d’une qobba est édifiée pour servir de sépulture au saint patron d’Alger.
L’édifice comprend également une mosquée avec un joli minaret. La chambre funéraire où gît le tombeau de Sidi Abderrahmane, orné d’étoffes, est dotée d’un mihrab (chaire). De magnifiques lustres pendent au plafond, dont ceux offerts par la reine Victoria d’Angleterre, après que son souhait de devenir maman eut été exaucé. Un petit cimetière attenant au mausolée abrite les tombes de divers personnalités : Mohamed Ben Cheneb, Mohamed Racim, le dey Mustapha Pacha et son fils Brahim décédé en 1818, le dey Omar, Cheikh Salim El-Toumi tué par Aroudj, le bey Ahmed de Constantine.
Sidi Flih
A l’entrée du mausolée de Sidi Abderrahmane, se dresse une qobba blanche où repose Sidi Ouali Dada, le saint homme qui aurait repoussé la flotte de Charles Quint grâce à son bâton magique.
Vers le bas, le visiteur découvre une autre qobba. Il s’agit de celle de Sidi Flih. Dans le passé, les jeunes filles encore célibataires y affluaient. Elles tournaient sept fois autour du tombeau, déposaient quelques offrandes, en priant pour que le Ciel leur envoie un bon mari.
Sidi Bou Hamma
Durant la période coloniale française, bon nombre de mausolées furent détruits, à l’instar de cette qobbarasée par l’administration coloniale pour la construction du lycée Guillemin (actuel Okba). A la sortie de Bab Azzoun, côté mer, se trouvait le sanctuaire de Sidi Betqa (Abou El-Thiqa).
Composé d’une mosquée sans minaret et d’un mausolée contenant les restes du saint homme, cet édifice fut démoli par l’armée française en 1854. Autre sanctuaire à Bab Azzoun à recevoir une escouade de visiteurs : celui de Sidi Bou Hamma. Comme son nom l’indique, cet homme pouvait faire baisser n’importe quelle fièvre grâce à son pouvoir ! ça ne s’invente pas !
Le soir
Au nom de tous les saints
Sidi Abderrahmane
Considéré comme le saint patron d’Alger, Sidi Abderrahmane a toujours attiré la bénédiction sur El-Dzaïr. Lorsqu’il décède en 1469 à l’âge de 90 ans, le saint homme est enterré au cimetière de Bab El-Oued situé hors des remparts. 141 ans plus tard, une zaouïa coiffée d’une qobba est édifiée pour servir de sépulture au saint patron d’Alger.
L’édifice comprend également une mosquée avec un joli minaret. La chambre funéraire où gît le tombeau de Sidi Abderrahmane, orné d’étoffes, est dotée d’un mihrab (chaire). De magnifiques lustres pendent au plafond, dont ceux offerts par la reine Victoria d’Angleterre, après que son souhait de devenir maman eut été exaucé. Un petit cimetière attenant au mausolée abrite les tombes de divers personnalités : Mohamed Ben Cheneb, Mohamed Racim, le dey Mustapha Pacha et son fils Brahim décédé en 1818, le dey Omar, Cheikh Salim El-Toumi tué par Aroudj, le bey Ahmed de Constantine.
Sidi Flih
A l’entrée du mausolée de Sidi Abderrahmane, se dresse une qobba blanche où repose Sidi Ouali Dada, le saint homme qui aurait repoussé la flotte de Charles Quint grâce à son bâton magique.
Vers le bas, le visiteur découvre une autre qobba. Il s’agit de celle de Sidi Flih. Dans le passé, les jeunes filles encore célibataires y affluaient. Elles tournaient sept fois autour du tombeau, déposaient quelques offrandes, en priant pour que le Ciel leur envoie un bon mari.
Sidi Bou Hamma
Durant la période coloniale française, bon nombre de mausolées furent détruits, à l’instar de cette qobbarasée par l’administration coloniale pour la construction du lycée Guillemin (actuel Okba). A la sortie de Bab Azzoun, côté mer, se trouvait le sanctuaire de Sidi Betqa (Abou El-Thiqa).
Composé d’une mosquée sans minaret et d’un mausolée contenant les restes du saint homme, cet édifice fut démoli par l’armée française en 1854. Autre sanctuaire à Bab Azzoun à recevoir une escouade de visiteurs : celui de Sidi Bou Hamma. Comme son nom l’indique, cet homme pouvait faire baisser n’importe quelle fièvre grâce à son pouvoir ! ça ne s’invente pas !
Le soir
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