Le travail des enfants au Maroc, parlons-en !
Voici l'introduction de ce grand débat :
Ici, elles sont nos bonnes à tout faire. Là, elles sont également les bonnes à tout faire dans de petites fabriques artisanales de toutes sortes. Ailleurs, elles sont bergères, ramasseuses de bois…
Par-ci, ils nous vendent des mouchoirs en papier, des bonbons, des chewing-gums… Par-là, ils viennent parfois porter nos couffins, cirer nos chaussures, laver nos pare-brises… En plusieurs endroits, ils sont souvent reclus dans la pénombre d'ateliers de menuiserie, de tannerie, de tôlerie, de réparation automobile…
Elles et ils sont ces milliers d'enfants travailleurs au Maroc. Ces enfants que nous pouvons parfois croiser sur notre chemin sans qu'on daigne même les regarder en face.
Ces enfants sont comme tous les enfants, sauf qu'ils ont eu la malchance de naître pauvres, de n'être que des enfants sans enfance.
Leur nombre dans tout le Maroc ? Des statistiques fort sommaires -d'il y a six ans- estiment ces petits travailleurs à 600.000 (58% sont des garçons, 42% sont des filles (petites bonnes entre autres) et 87% des enfants travailleurs sont du milieu rural). La branche d'activité les occupant le plus est l'agriculture avec 84,4% (82% sont des garçons contre 87,7% des filles). Au cours de leur vie active précoce, quand ces enfants sans enfance perçoivent un salaire, il est insignifiant et ne leur profite que rarement. Pire, ils peuvent faire l'objet, dans le silence, de sévices sexuels, de violence, de maltraitance…
Ces dernières années, des avancées sur le plan législatif ont été réalisées pour venir au secours des enfants travailleurs. Egalement, IPEC (le programme du bureau international du travail dédié à la lutte contre le travail des enfants) a permis de mener des actions pilotes pour s'attaquer au travail des enfants. Mais, il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine.
Brisons donc le silence et débattons du travail des enfants qui mine notre société.
Que pensez-vous, chers internautes, de ce fléau ? Quelles solutions proposeriez-vous pour en atténuer l'ampleur ?
Voici l'introduction de ce grand débat :
Ici, elles sont nos bonnes à tout faire. Là, elles sont également les bonnes à tout faire dans de petites fabriques artisanales de toutes sortes. Ailleurs, elles sont bergères, ramasseuses de bois…
Par-ci, ils nous vendent des mouchoirs en papier, des bonbons, des chewing-gums… Par-là, ils viennent parfois porter nos couffins, cirer nos chaussures, laver nos pare-brises… En plusieurs endroits, ils sont souvent reclus dans la pénombre d'ateliers de menuiserie, de tannerie, de tôlerie, de réparation automobile…
Elles et ils sont ces milliers d'enfants travailleurs au Maroc. Ces enfants que nous pouvons parfois croiser sur notre chemin sans qu'on daigne même les regarder en face.
Ces enfants sont comme tous les enfants, sauf qu'ils ont eu la malchance de naître pauvres, de n'être que des enfants sans enfance.
Leur nombre dans tout le Maroc ? Des statistiques fort sommaires -d'il y a six ans- estiment ces petits travailleurs à 600.000 (58% sont des garçons, 42% sont des filles (petites bonnes entre autres) et 87% des enfants travailleurs sont du milieu rural). La branche d'activité les occupant le plus est l'agriculture avec 84,4% (82% sont des garçons contre 87,7% des filles). Au cours de leur vie active précoce, quand ces enfants sans enfance perçoivent un salaire, il est insignifiant et ne leur profite que rarement. Pire, ils peuvent faire l'objet, dans le silence, de sévices sexuels, de violence, de maltraitance…
Ces dernières années, des avancées sur le plan législatif ont été réalisées pour venir au secours des enfants travailleurs. Egalement, IPEC (le programme du bureau international du travail dédié à la lutte contre le travail des enfants) a permis de mener des actions pilotes pour s'attaquer au travail des enfants. Mais, il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine.
Brisons donc le silence et débattons du travail des enfants qui mine notre société.
Que pensez-vous, chers internautes, de ce fléau ? Quelles solutions proposeriez-vous pour en atténuer l'ampleur ?
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