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Les moustiques, un vecteur de maladies à éradiquer en Algérie

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  • Les moustiques, un vecteur de maladies à éradiquer en Algérie

    Démangeaisons, allergies, insomnies, et parfois des pathologies irréversibles dans certaines régions de l'Algérie peuvent résulter des piqûres de moustiques. La destruction de leur fief larvaire reste la meilleure prévention pour garantir aux populations des nuits d’été paisibles.

    C’est dans cette perspective que des opérations de démoustication ont été menées à quelques jours du début de l’été à Constantine. La pulvérisation du produit chimique est plus ou moinsintense d’une cité à une autre, selon le degré de présence des moustiques et/ou des larves dans différents endroits, tels les sanitaires, marais, surfaces d’eaux stagnantes et abords des oueds.

    Ainsi, la lutte contre ces insctes qui pourrissent cette saison et se prolongent jusqu’au début de l’automne prend de l’ampleur bien avant l’arrivée à terme des œufs.

    Le service d’hygiène de la commune comme à l’accoutumée, trace un programme d’action en vue de minimiser la propagation des moustiques en recourant en plus à la désinfection des eaux stagnantes dans les cités où l’hygiène laisse à désirer. Immeubles, vides sanitaires et décharges qui sont autant d’endroits où prolifèrent les moustiques subissent un nettoiement.

    Sisaoui, El gammas, Boumerzoug, sont cités parmi les sites où l’on enregistre un taux important d’insectes et ce, en raison de la proximité d’un oued et aussi à cause de la présence de quelques égouts à ciel ouvert. Les services municipaux élargissent cependant leur opération de démoustication au centre-ville et dans la plupart des secteurs urbains car souvent, les détritus jonchent les trottoirs, et ce, en dépit du ramassage régulier. Les citoyens ne respectant pas les horaires de ramassage, les ordures s’accumulent et deviennent un milieu de culture pour la prolifération des moustiques et autres insectes nuisibles.

    Ce manque de civisme et d’hygiène annihile l’effet des campagnes de démoustication qui n’arrivent pas à éradiquer ces insectes ni leurs anophèles. Aussi les citoyens sont-ils obligés de trouver une autre parade avec des produits chimiques qui leur permettent de se prémunir contre les piqûres. Les pastilles insecticides sont le produit le plus demandé, car inodore et donc moins gênant, mais leur action s’avère parfois insuffisante. «Parfois, j’utilise des atomiseurs quand les pastilles n’arrivent pas à éliminer les moustiques», dira un habitant de la cité Daksi. D’autres habitants préfèrent tout simplement verrouiller complètement leurs fenêtres et/ou installer des moustiquaires.

    Il est évident qu'en Algérie, si les insectes pullulent, c’est d’abord parce que les conditions sont favorables à leur développement (chaleur, humidité et manque d’hygiène). Il serait donc plus indiqué d’intervenir sur les causes de la prolifération, l’hygiène, leurs conséquences, ce qui interpelle le civisme de la population. «Si les piqûres de moustiques s’avèrent bénignes, il n’en demeure pas moins qu’elles peuvent entraîner chez des personnes des réactions plus ou moins graves, surtout si ces dernières présentent des antécédents allergiques», dira un médecin.

    «Heureusement que ces réactions sont en général limitées à une petite douleur et des démangeaisons», ajoutera-t-il.

    Pour atténuer les démangeaisons, les médecins recommandent d’appliquer des glaçons sur la piqûre (la glace doit être enrobée dans un chiffon pour ne pas être en contact direct avec la peau, car elle risque de provoquer des brûlures). Pour les personnes allergiques aux piqûres d’insectes, ils préconisent «une désensibilisation adaptée aux sujets ayant été diagnostiqués positifs». Le processus de démangeaison est causé par «la salive qui est un anticoagulant de la femelle moustique déclenchant une réponse immunitaire», indiquera un allergologue. Et quand on se gratte, on éprouve un soulagement parce que les petites douleurs provoquées par le grattage inhibent la douleur de la piqûre. «L’information sensitive provoquée par le grattage détourne le message de démangeaison avant qu’il ne parvienne au cerveau», explique un neurologue.

    Quoi qu’il en soit, en plus des crèmes et solutions proposées dans des officines, la recette de grand-mère demeure efficace en cas de piqûres superficielles. Lavande, vinaigre… appliqués sur la peau, en plus des appareils à pastilles qui diffusent des effluves parfumés pour faire fuir ces insectes.

    Mais si la wilaya de Constantine souffre beaucoup des moustiques, elle est mieux lotie que les régions du Sud qui, elles, font face à un danger létal, les piqûres de scorpions.

    Par La Tribune

  • #2
    Dans mon quartier par exemple, il y a de plus en plus de moustiques par rapport aux années précédentes où il n'y avait presque aucun...
    Je deviens paranoïaque pour certains mais en réalité j'ai appris des choses dont je ne soupçonnais guère l'existence.

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