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Saïd Saadi : “Il n’y a plus d’État en Algérie”

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  • Saïd Saadi : “Il n’y a plus d’État en Algérie”

    Saïd Saadi : “Il n’y a plus d’État en Algérie”

    Algérie. Pour le leader kabyle, la série de secousses politico-médiatiques qui ont ébranlé la scène algérienne ont pour cause une corruption enracinée dans le régime.

    Le leader du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Saadi s’est dit consterné par l’enchaînement, ces dernières années en Algérie, des affaires de «fraudes électorales, d’abus d’autorité, de despotisme, de corruption généralisée et de misère sociale…»

    Lors d’une conférence de presse animée, lundi 14 juin 2010 au CAPE (Centre d’accueil de la presse étrangère) à Paris, devant de nombreux journalistes algériens, français et étrangers, l’opposant kabyle issu de la génération des acteurs du Printemps berbère de 1980, a tenu à expliquer que «la misère sociale en Algérie se traduit par trois volets: des jeunes qui plongent dans le terrorisme; des jeunes qui deviennent des boat-people; ou bien des cadres qui fuient le pays».

    «Je n’ai jamais vu autant de demandeurs d’emploi que maintenant, alors que l’Algérie dispose de plus de 120 milliards de dollars de réserve de change... C’est la preuve qu’il ne suffit pas d’avoir de l’argent pour avoir une dynamique de développement», a-t-il dit.
    Pour ce psychiatre de formation entré en politique en 1988, après avoir purgé une peine de trois ans pour “atteinte à la sûreté de l’État”, le destin de l’Algérie était programmé pour en faire une démocratie pluraliste. «Or, il se trouve, se désole-t-il, que nous sommes l’un des pays les plus dégradés à tous les points de vue, politique, économique et social.»


    Opacité et corruption
    Détaillant la situation politico-sociale qui prévaut actuellement en Algérie, le leader kabyle a mis en avant la série de secousses politico-médiatiques qui ont ébranlé la scène algérienne et qui ont pour causes essentielles, selon lui, des scandales financiers qui n’épargnent aucun secteur. Sonatrach, autoroute est-ouest, métro et tramway d’Alger, détournements des fonds destinés à aider la petite paysannerie… «Tous les domaines de la vie économique et financière sont gangrenés. Le budget de l’État vient d’être quasiment multiplié par deux à la veille de la saison estivale», a-t-il révélé en insistant sur le fait que «l’Algérie ne vit certes pas sous le parti unique mais elle est toujours régie par la pensée unique».

    Face à ces débordements financiers, le pouvoir algérien n’a pas, dit-il, dérogé d’un iota à ses pratiques. «Tout se passe comme si la corruption n’était pas un problème systématique. Les jeunes se réfugient au maquis ou se jettent à la mer, les cadres fuient pour préserver leurs enfants d’un système éducatif suicidaire et le divorce entre le peuple algérien et les dirigeants n’a jamais été aussi patent.»

    Le volet économique a été savamment détaillé par l’opposant algérien, qui a expliqué en réponse à une question sur la gestion de la rente pétrolière en Algérie que celle-ci ne suffit plus à freiner la paupérisation et l’absence d’un centre de pouvoir dominant et livre le pays à des affrontements claniques cycliques qui perturbent une vie institutionnelle végétative.


    MHI

  • #2
    En vertu du corollaire selon lequel l'État est sa Justice, Said Saadi ne nous apprend rien!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Bonsoir
      C'est quoi ces initiales Temsamani? MHI

      Pourquoi ces dénominatifs?
      "Pour le leader kabyle"
      l’"opposant kabyle issu de la génération des acteurs du Printemps berbère de 1980,"
      Pour "ce psychiatre" de formation entré en politique en 1988, après avoir purgé une peine de trois ans pour “atteinte à la sûreté de l’État”,

      Opacité et corruption
      Détaillant la situation politico-sociale qui prévaut actuellement en Algérie, le "leader kabyle" a mis en avant la série de secousses politico-médiatiques


      (RCD)Rassemblement pour la culture et la démocratie
      "Ou ils font un désert, ils disent qu ils ont donné la paix"
      Tacite

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      • #4
        @moza

        MHI = Maroc Hebdo International

        _
        "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

        Commentaire


        • #5
          MHI = Maroc Hebdo International
          que rajouter a cela

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          • #6
            Merci benam
            Comme si labas c'est mieux qu'ici...!
            "Ou ils font un désert, ils disent qu ils ont donné la paix"
            Tacite

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            • #7
              En vertu du corollaire selon lequel l'État est sa Justice, Said Saadi ne nous apprend rien!
              En tout cas, rares sont ceux qui disent publiquement la vérité mais ne nous apprennent rien aujourd'hui en Algérie.

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