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L'épidémie de chikungunya s'étend . A la Réunion plus de 186 000 cas ont été recensé en Mars, ce qui fait qu'il y a un quart de la population qui a été atteinte par le "chik" et maintenant l'épidémie se propage aussi à Mayotte.
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La Réunion n'est pas encore tirée d'affaire : 186 000 cas de "chik" ont été enregistrés depuis le début de l'épidémie en mars 2005, entraînant 93 décès directs ou indirects, selon le dernier bilan publié ce vendredi par le ministère de la Santé. Le nombre de cas correspond à près d'un quart de la population de l'île - 760 000 habitants au total. "L'épidémie continue de progresser, inexorablement, même si le nombre de nouveaux cas est en légère diminution", affirme un journal local. Quinze cas de coïnfections par le chikungunya et la dengue ont également été constatés.
Mayotte en alerte
"Je suis aussi très attentif à Mayotte", où "le cap des 2000 cas a été franchi", a ajouté le ministre Xavier Bertrand lors d'une visite de l'Institut Pasteur à Paris. "Je veux être certain que cela correspond à la réalité, et notamment que les cas qui se présentent dans les dispensaires sont bien comptabilisés", a-t-il insisté, souhaitant que "tous les moyens mis en place à la Réunion le soient aussi à Mayotte". 2162 des 180 000 habitants de cette île distante de 1500 km de la Réunion sont officiellement atteints, un chiffre qui n'était encore estimé qu'à 1800 mardi.
Les pouvoirs publics ont commencé à distribuer gratuitement 100 000 doses de répulsifs "à destination des populations fragiles", enfants, femmes enceintes et personnes âgées. Mille moustiquaires ont aussi été envoyées, ainsi que du matériel hospitalier supplémentaire.
Le gouvernement consacre neuf millions d'euros à la recherche sur le chikungunya, rappelle le ministère de la Santé, qui tient à faire savoir qu'il a enfin saisi l'ampleur de l'épidémie. Cent soixante-dix molécules doivent être testées dès la semaine prochaine en laboratoire pour évaluer leur éventuel effet sur le virus.
Par l'express
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La Réunion n'est pas encore tirée d'affaire : 186 000 cas de "chik" ont été enregistrés depuis le début de l'épidémie en mars 2005, entraînant 93 décès directs ou indirects, selon le dernier bilan publié ce vendredi par le ministère de la Santé. Le nombre de cas correspond à près d'un quart de la population de l'île - 760 000 habitants au total. "L'épidémie continue de progresser, inexorablement, même si le nombre de nouveaux cas est en légère diminution", affirme un journal local. Quinze cas de coïnfections par le chikungunya et la dengue ont également été constatés.
Mayotte en alerte
"Je suis aussi très attentif à Mayotte", où "le cap des 2000 cas a été franchi", a ajouté le ministre Xavier Bertrand lors d'une visite de l'Institut Pasteur à Paris. "Je veux être certain que cela correspond à la réalité, et notamment que les cas qui se présentent dans les dispensaires sont bien comptabilisés", a-t-il insisté, souhaitant que "tous les moyens mis en place à la Réunion le soient aussi à Mayotte". 2162 des 180 000 habitants de cette île distante de 1500 km de la Réunion sont officiellement atteints, un chiffre qui n'était encore estimé qu'à 1800 mardi.
Les pouvoirs publics ont commencé à distribuer gratuitement 100 000 doses de répulsifs "à destination des populations fragiles", enfants, femmes enceintes et personnes âgées. Mille moustiquaires ont aussi été envoyées, ainsi que du matériel hospitalier supplémentaire.
Le gouvernement consacre neuf millions d'euros à la recherche sur le chikungunya, rappelle le ministère de la Santé, qui tient à faire savoir qu'il a enfin saisi l'ampleur de l'épidémie. Cent soixante-dix molécules doivent être testées dès la semaine prochaine en laboratoire pour évaluer leur éventuel effet sur le virus.
Par l'express