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HCP: l'objectif du millénaire relatif à la réduction de la pauvreté atteint en 2007

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  • HCP: l'objectif du millénaire relatif à la réduction de la pauvreté atteint en 2007

    HCP: l'objectif du millénaire relatif à la réduction de la pauvreté atteint en 2007 par le Maroc


    Rabat, 29/06/10- Le Maroc a atteint l'objectif du millénaire relatif à la réduction de la pauvreté en 2007, à 8 ans de l'horizon 2015 fixé par l'ONU, affirme le Haut commissariat au plan (HCP) dans son dernier rapport sur les Objectifs du millénaire pour le développement.


    Par ailleurs, le rapport estime que deux défis majeurs sont à relever en matière de lutte contre la pauvreté et l'inégalité.
    Ces défis consistent à pérenniser les acquis de la lutte contre la pauvreté et la faim et faire face au ralentissement de la baisse des inégalités sociales.
    A cet égard, relève la source, et dans le cadre des efforts déployés pour maintenir la cadence de la lutte contre la phénomène de la pauvreté, le ministère du développement social, de la famille et de la solidarité, a élaboré avec l'appui technique du PNUD, et en concertation avec l'ensemble des partenaires concernés un Cadre stratégique national de réduction de la pauvreté qui s'inscrit dans la philosophie et la vision de l'Initiative nationale de développement humain (INDH).
    Il s'agit d'un cadre méthodologique pour accroitre la coordination, la convergence et la synergie des interventions des différents acteurs impliqués dans l'INDH (les services de l'Etat, les collectivités locales, la société civile, le secteur privé et la coopération internationale).
    Selon un communiqué du HCP, ce rapport présente une analyse du cadre macro-économique dans lequel s'inscrivent, depuis 1990, les réalisations du Maroc en matière de développement humain et l'évaluation de sa capacité à atteindre les niveaux de performance prévus à l'horizon 2015 par le sommet international du millénaire (septembre 2000).
    Il a été élaboré, selon une démarche participative, en collaboration avec les départements ministériels concernés, et en concertation avec les agences des Nations Unies accréditées au Maroc, les associations de la société civile et les représentants des milieux sociaux économiques et universitaires, précise la même source.

    MAP

  • #2
    menteurs juste pour plaire
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      menteurs juste pour plaire
      Exactement.
      Je n'ai jamais vu un pays pareil.


      OMD
      Algerie
      http://www.mdgmonitor.org/country_pr....cfm?c=DZA&cd=

      Maroc
      http://www.mdgmonitor.org/country_pr....cfm?c=MAR&cd=

      Mauritanie
      http://www.mdgmonitor.org/country_pr....cfm?c=MRT&cd=

      Tunisie
      http://www.mdgmonitor.org/country_pr....cfm?c=TUN&cd=

      Libye
      http://www.mdgmonitor.org/country_pr....cfm?c=LBY&cd=

      Egypte
      http://www.mdgmonitor.org/country_pr....cfm?c=EGY&cd=

      Soudan
      http://www.mdgmonitor.org/country_pr....cfm?c=SDN&cd=


      IDH tendance

      Cherchez le pays dans «select a country» selection le pays à comparer à la moyenne du monde arabe, la droite verte (arabe).

      Le maroc est sous cette droite moyenne.
      http://hdr.undp.org/fr/statistiques/acceder/trendences/
      Dernière modification par mansali06, 30 juin 2010, 10h46.

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      • #4
        Tout dépend de la définition de qui est pauvre et qui ne l'est pas! Au Maroc les forme de la pauvreté sont multiples!

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        • #5
          Au Maroc les forme de la pauvreté sont multiples!
          pourquoi en Algérie, il n'y a qu'une seule forme?

          Commentaire


          • #6
            menteurs juste pour plaire
            Exactement.
            Je n'ai jamais vu un pays pareil.
            on dirait que vous le faites exprès....et je ne dirais pas plus, car entre nous on sait que vous ne faites que la technique de l'autruche....

            ces organismes ce qu'ils font c'est juste faire un copier/coller des declarations des organismes public de chaque pays...et ils font leur petit calculs....
            bien sur et d'une manière très pudique, ils classent le degrès de fiabilité de ces organismes etatiques...

            et vous savez quoi? les chiffres données par le HCP sont plus fiables que ce que vous baloncez au monde comme chiffre, alors le trucage c'est la spécialité de l'organisme algérien....du mozambique... et en gros les pays figurant dans les listes noir....

            alors avant d'essayer de discrediter les autres commencez par donner des chiffres fiables...

            comme le taux de raccordement à l'eau en algérie estimé à plus de 95%, et puis après un ministre vient le 30 juin 2010 pour dire qu'il reste 20% de la population qui n'ont pas d'eau......

            Commentaire


            • #7
              pourquoi en Algérie, il n'y a qu'une seule forme?
              Il y en a des formes qui n'existe qu'au maroc, ca va de la contrainte de la culture de la drogue, de l'encouregement de ses propres enfants de quitter les bancs de l'école pour aller tenter le Hrig vers l'Europe, en passant par la contrainte des parents de vendre carrément leur petites filles d'á peine 6 ans comme "petites bonnes" á des familles plus aisées.... des exemples des formes de la pauvreté qui n'existent qu 'au maroc!

              Commentaire


              • #8
                on dirait que vous le faites exprès....et je ne dirais pas plus, car entre nous on sait que vous ne faites que la technique de l'autruche....

                ces organismes ce qu'ils font c'est juste faire un copier/coller des declarations des organismes public de chaque pays...et ils font leur petit calculs....
                bien sur et d'une manière très pudique, ils classent le degrès de fiabilité de ces organismes etatiques...

                et vous savez quoi? les chiffres données par le HCP sont plus fiables que ce que vous baloncez au monde comme chiffre, alors le trucage c'est la spécialité de l'organisme algérien....du mozambique... et en gros les pays figurant dans les listes noir....

                alors avant d'essayer de discrediter les autres commencez par donner des chiffres fiables...

                comme le taux de raccordement à l'eau en algérie estimé à plus de 95%, et puis après un ministre vient le 30 juin 2010 pour dire qu'il reste 20% de la population qui n'ont pas d'eau......
                D'abord ce ne sont pas nos chiffres.
                C'est un organisme officiel de l'ONU qui le dit,
                et le royaume du maroc le reconnait comme tel, depuis 1982.

                Voir la signature du représentant marocain en page 13
                http://www.pnud.org.ma/pdf/Accord_de...e_du_Maroc.pdf
                Dernière modification par mansali06, 30 juin 2010, 12h30.

                Commentaire


                • #9
                  __________________________________________________ ______
                  Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) au Maroc
                  Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) sont le fruit des différentes recommandations qui découlent de la conférence des Nations Unies, tenues à New York, en septembre 2000. Au nombre de huit, ces objectifs sont proclamés à travers la déclaration du millénaire des nations unies adoptés par 191 pays dont 147 étaient représentés par leur chef d’Etat ou gouvernement.
                  Objectifs fixés
                  Les gouvernants ont fixé un délai de 25 ans, entre 1990 (année de base) et 2015 (année horizon), pour atteindre les 8 objectifs :

                  Mise à jour Rapport National 2009
                  Le Rapport National OMD 2009 indique que malgré quelques entraves qui freinent son évolution vers la réalisation des OMD, le Maroc est sur la bonne voie pour réussir ce pari international à l’horizon 2015. Le pays a déployé des efforts considérables au niveau de l’ensemble des OMD, et a aussi pris en compte dans ses prévisions, l’impact de la crise financière mondiale et du changement climatique sur son évolution.

                  OMD 1 : Réduction de l’extrême pauvreté et de la faim



                  En milieu urbain comme en milieu rural, la pauvreté et la vulnérabilité, mesurées aux seuils nationaux, ont baissé de manière significative entre 2001 et 2008 :
                  • la pauvreté absolue est passée de 6,7% à 3,6%;
                  • la pauvreté relative de 15,3% à 8,8%;
                  • la vulnérabilité de 22,8% à 15,9%.
                  Cependant, si, durant cette période, 1,7 million d’individus sont sortis de la pauvreté et 1,2 million de la vulnérabilité, 2,8 millions d’individus vivent encore au-dessous du seuil de la pauvreté relative.


                  OMD 2 Assurer l’éducation primaire pour tous

                  En termes de préscolarisation, la situation depuis 1999 reste quasi-stagnante du fait notamment de l’incapacité du secteur privé à couvrir les besoins dans ce secteur et par les changements que présuppose la préscolarisation dans des conditions convenables en milieu rural. Pour ce qui est de la scolarisation, le taux net de scolarisation des enfants de 6/11 ans a été estimé au niveau national, en 2008/09 à 90,5% contre 52,4% en 1990/91. Ce taux est passé de 35,9% à 90,6% en milieu rural contre respectivement 76,6% et 90,5% en milieu urbain. L’amélioration a été plus importante pour les filles, en milieu rural, pour lesquelles ce taux a presque quadruplé, au cours de la même période.
                  Quant au taux d’alphabétisation, de la population âgée de 10 ans et plus, il a été estimé à 60,3% en 2009 contre 45% en 1994. En milieu rural, il est passé de 25% à 44,4%. Le niveau élevé de l’analphabétisme résulte, en partie, d’un passif hérité de l’époque coloniale et des premières années de l’indépendance. Il est dû, également, aux défaillances et aux déperditions importantes qui affectent le système éducatif.
                  Le taux d’alphabétisation des jeunes de 15-24 ans est passé de 58% à 79,5% entre 1994 et 2009. L’amélioration a été plus sensible chez le sexe féminin dont le taux est passé, au cours de la même période, de 46% à 72,1% contre respectivement 71% et 86,7% pour le sexe masculin. Néanmoins, la concrétisation de l’objectif de généralisation de l’alphabétisation des 15-24 ans exige l’amélioration des performances des programmes de l’éducation non formelle et la lutte contre l’abandon scolaire.

                  OMD 3 : Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes

                  L’évolution des indicateurs relatifs aux cibles retenues montre que la situation des femmes connait généralement une amélioration depuis le début des années 1990, notamment en éducation et dans la sphère religieuse. Concernant l’éducation, les indices de parité dans l’enseignement primaire, secondaire collégial et secondaire qualifiant ont évolué de manière croissante entre 1990 et 2009. Quant à l’enseignement supérieur, il connait une quasi-parité entre les sexes.
                  Au niveau de l’espace économique, la participation réelle de la femme demeure insuffisante avec un taux d’activité de 25,8 seulement, d’où un taux de participation des femmes à la population active parmi les plus bas de la région MENA. Quant à l’accès des femmes aux postes de décision, en dépit de certains progrès constatés, la participation des femmes aux fonctions de direction et de décision reste faible. Elles ne représentent que 15% de l’ensemble du gouvernement, 10,5 % du Parlement, 12,4 % dans les conseils municipaux, et 19,7% de l’ensemble des magistrats.
                  Néanmoins, dans le champ religieux, les femmes commencent à s’imposer dans ce milieu qui était exclusivement masculin. Elles dirigent 13 services centraux et cinq services externes du Ministère des Habous, siègent au sein du Haut Conseil des Oulémas et des conseils locaux des Oulémas, et animent depuis le mois de Ramadan de 2003, des causeries religieuses devant SM le Roi.
                  Par ailleurs, l’entrée en vigueur de l’ensemble des réformes qui ont eu lieu au Maroc ainsi que d’un ensemble d’initiatives pratiques, dont la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité, la stratégie nationale de lutte contre la violence, et le programme TAMKINE, a induit un changement sociétal en faveur des principes d’équité et d’égalité.

                  OMD 4 : Réduire la mortalité des enfants de moins de cinq ans
                  Parmi l’ensemble des décès annuels, la proportion d’enfants qui meurent avant leur cinquième anniversaire était de 42% vers 1980 ; elle ne représentait plus que 20% en 1987 et 13% en juin 2008 –juin 2009. Cette évolution s’explique par l’apport de certains programmes spécifiques de santé de la mère et de l’enfant tels que la couverture vaccinale et le Programme National d’Immunisation (PNI) qui ont permis d’éliminer plusieurs maladies comme la diphtérie et le tétanos néonatal et de réduire la mortalité liée à la rougeole et à la coqueluche.
                  D’autres interventions ont contribué à la baisse de la mortalité telles que la lutte contre la malnutrition et les troubles dus aux carences en micronutriments.
                  Toutefois, pour atteindre le quatrième objectif du millénaire, à savoir, la diminution des deux tiers de la mortalité des enfants de moins de 5 ans entre 1990 et 2015, des efforts plus importants sont nécessaires, particulièrement en milieu rural.

                  OMD 5 : Améliorer la santé maternelle
                  Sur la base des résultats provisoires du 1er passage de l’END 2009/10, le taux de mortalité maternelle ajusté se situe à 132 décès pour 100 000 naissances vivantes entre juin 2004 et juin 2009. Comparée aux estimations approximatives de l’EPSF de 2003-2004 (227 décès maternels pour 100 000 naissances au cours de 1995-2003), la mortalité maternelle au Maroc aurait reculé de près de 42%, s’inscrivant ainsi dans la tendance d’évolution qui a caractérisé les indicateurs de développement humain durant la décennie écoulée. Outre l’effet de la réduction importante de l’indice synthétique de fécondité sur la baisse de la mortalité maternelle, il y a lieu de signaler la contribution de l’évolution favorable de certains déterminants, notamment, la couverture des consultations prénatales. Il convient de noter à cet égard que selon les estimations fournies par l’EDN 2009-10, la proportion de femmes enceintes de 8 mois qui ont eu recours à une consultation prénatale s’élève à 80%.
                  Malgré cette tendance à la baisse de la mortalité maternelle et le recours aux soins liés à la grossesse, la mortalité et la morbidité maternelle et néonatale demeurent élevées, constituant toujours un problème de santé publique.

                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                  • #10
                    OMD 6 : Combattre le VHI/Sida, le paludisme et d’autres maladies
                    VIH-Sida : La prévalence du VIH reste à un niveau faible au Maroc. Celle-ci qui était de 0,08% en 2007, marque une quasi-stabilité depuis l’an 2000. La prévalence du VIH chez les professionnelles du sexe montre des chiffres entre 2% à 3% relativement stables depuis l’année 2001.

                    Le nombre de personnes vivant avec le VIH a été estimé à près de 25.500 en 2009 et la prévalence du VIH dans la population à 0,11%. Selon les projections établies, cette prévalence restera très faible autour de 0,12% et relativement stable au cours des prochaines années.

                    Cependant, malgré le caractère rassurant de ces chiffres et la stabilité de la prévalence au sein de la population générale, la vigilance reste de mise vue l'augmentation du pourcentage de femmes parmi les personnes vivant avec le VIH et les prévalences plus élevées au sein de certaines populations plus exposées au risque. Tuberculose : La tuberculose demeure un problème de santé publique au Maroc avec 25473 nouveaux cas dénombrés en 2008, soit l’équivalent d’une incidence annuelle cumulée de 82 pour 100 000 habitants. 70% des malades sont âgés de 15 à 45 ans et 57% sont de sexe masculin, généralement résidant dans des zones urbaines très peuplées.
                    Paludisme : Le paludisme a aujourd’hui disparu au Maroc, mais le risque de sa réintroduction n’est pas écarté du fait des déplacements de populations.

                    OMD 7 : Assurer un développement durable
                    Pour préserver la biodiversité, 10 parcs nationaux ont été créés, répartis sur une superficie de plus de 770000 ha ainsi que quelques réserves de biosphère (arganier, intercontinentale de la méditerranée, etc.). Plus de 154 Sites d’Intérêt Biologique et Ecologique ont été identifiés, à travers le pays, répartis sur une superficie de 2,5 millions d’hectares. Le Maroc a développé également une stratégie nationale et un plan d’action visant la protection de son patrimoine biologique. D’autres interventions ont été entreprises pour lutter contre la déforestation et l’érosion hydrique, ainsi que pour la préservation des écosystèmes oasiens. Quant à l’état de l’air, le niveau de pollution et de concentration des gaz à effet de serre restent élevés. Le coût de la dégradation de l’air et de ses impacts a été évalué à 3,6 Milliards de DH par an, ce qui représente environ 1,03% du PIB.
                    Pour ce qui est de l’accès à l’eau potable, les efforts déployés ont permis de faire passer le taux d’accès en milieu rural de 14% en 1995 à 90% en 2009. Au niveau national, le taux de branchement individuel est passé de 81% en 1995 à 96,2% en 2009. Cependant, le secteur de l’eau potable reste soumis à certaines contraintes qui entravent son développement. Quant à l’accès à l’électricité, le taux d’électrification rurale est passé de 22% en 1996 à 96% en 2009.
                    L’assainissement liquide connaît, quant à lui, un important retard, au regard des besoins du pays dans ce domaine, et des efforts restent à déployer pour l’épuration des eaux usées et la gestion des déchets ménagers.
                    En matière d’habitat, le nombre de villes déclarées « villes sans bidonvilles » a atteint 40 au début de l’année 2010. Dans le même cadre, le programme de mise à niveau de l’habitat menaçant ruine a bénéficié en 2009 à 19.036 ménages pour un coût de 333 millions de DH. Et pour prévenir l’habitat insalubre, un programme de construction de logements de 140.000 DH l’unité a été lancé. L’année 2009 a connu les premières livraisons de 4.500 unités à Agadir, Laâyoune, Oujda et Marrakech.

                    OMD 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
                    Après une baisse en 2006 et en 2007, l’aide publique au développement (APD) en provenance des membres du Co¬mité d’aide au développement de l’Organisation de coopération et de développe¬ment économiques (CAD de l’OCDE) a atteint 119,8 milliards de dollars des États-Unis en 2008, marquant une augmentation de 10 % en termes réels par rapport à 2007. La Banque mondiale se trouve être le principal donateur, suivie de l’Union Européenne et de la Banque Européenne d’Investissement. Il y a lieu de citer également l’appui aux réformes budgétaires et complémentaires aux réformes de l’administration publique et l’appui budgétaire couvrant le programme de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).
                    Dans le cadre des engagements souscrits par le Maroc au titre de la Déclaration de Paris, le Ministère de l’Economie et des Finances en partenariat avec le PNUD, et avec le concours financier de la coopération espagnole et française, s’est engagé depuis 2008 dans un projet visant l’établissement d’une carte des projets de développement via un système d’information géographique .Ce projet, qui se présente sous la forme d’une base de données assurant la gestion intégrée des informations relatives aux projets de développement, permettra à moyen terme à l’ensemble des partenaires d’accéder à des données complètes et fiables sur les interventions définies au titre de l’aide publique au développement ainsi qu’aux projets structurants de développement au Maroc, donnant ainsi une plus grande visibilité à l’aide accordée au Royaume.
                    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                    • #11
                      D'abord ce ne sont pas nos chiffres.
                      C'est un organisme officiel de l'ONU qui le dit,
                      je me suis arrété là...tu ne métrise pas le sujet....


                      Le Haut Commissaire au Plan, M. Ahmed Lahlimi s'est dit "fort étonné" par les déclarations du représentant du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Maroc, Bruno Pouëzat, sur la pertinence présumée de l'actuel Indice du Développement Humain (IDH) dans le classement des pays.

                      "Cette allégation m'étonne d'autant plus qu'elle est attribuée à un représentant délégué du PNUD", a affirmé M. Lahlimi, cité lundi par le quotidien ''Libération'', tout en contestant point par point les déclarations du représentant du PNUD au Maroc.

                      "En ce qui concerne la pertinence, cela ne me semble pas être l'avis de la communauté statistique internationale légitimement représentée par la Commission statistique des Nations Unies", a déclaré M. Lahlimi en réponse aux propos de Bruno Pouëzat, rapportés vendredi dernier par l'AFP, affirmant que "le PNUD ne changerait pas sa méthode de classement des pays en matière de développement humain".

                      M. Lahlimi a rappelé que "la réponse du PNUD à la Commission statistique des Nations Unies, lors de sa réunion sur cette question, avait reconnu et continue à reconnaître les limites de l'IDH", ajoutant que "le PNUD s'est engagé à le modifier dès qu'il le pourrait".

                      "Le PNUD justifie sa position par l'absence de statistiques suffisantes pour permettre un indice de développement humain plus pertinent. Nous savons, du reste, que plus d'une soixantaine d'Etats contestent l'absence de statistiques fiables ou de statistiques tout court", a dit M. Lahlimi, estimant que "le représentant du PNUD au Maroc ne peut pas ne pas convenir que, dans ces conditions, il est pour le moins aberrant de procéder à des classements des pays en fonction de leurs performances évaluées sur cette base".

                      "C'est sur les réalisations des pays que doivent être jugées les performances", a déclaré M. Lahlimi, rappelant que "c'est sur cette base que se sont engagés les Chefs d'Etat au niveau de la communauté internationale".

                      Le Haut Commissaire au Plan a indiqué que "le représentant du PNUD serait mieux inspiré de débattre avec les Marocains sur les Objectifs du Millénaire comme l'appelle à le faire la Commission statistique des Nations Unies et au sujet de laquelle le secrétaire général de l'ONU appelle à un sommet des Chefs d'Etat en septembre 2010".

                      En ce qui concerne les données, M. Lahlimi a souligné que "le PNUD n'invente, certes, pas les données des pays qui ont la capacité d'en fournir sur des bases scientifiques, comme c'est le cas du Maroc. Le PNUD utilise des statistiques nationales et notamment du HCP. Du reste, nous ne les avons jamais contestées. Mais le PNUD n'en estime pas pour autant beaucoup de données lorsqu'elles ne sont pas disponibles dans plusieurs cas et dans plusieurs pays".

                      MAP

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                      • #12
                        Il y en a des formes qui n'existe qu'au maroc, ca va de la contrainte de la culture de la drogue, de l'encouregement de ses propres enfants de quitter les bancs de l'école pour aller tenter le Hrig vers l'Europe, en passant par la contrainte des parents de vendre carrément leur petites filles d'á peine 6 ans comme "petites bonnes" á des familles plus aisées.... des exemples des formes de la pauvreté qui n'existent qu 'au maroc!
                        La culture de l’Opium s’intensifie au sud du pays

                        De glissement en tentation, le décor est planté pour faire d’Adrar la Californie de l’opium. Sa situation géographique, au centre-ouest du pays, son climat favorable, la présence d’un réseau de narcotrafiquants qui ont su se replier à temps dans cette partie du territoire, la pression des services de sécurité aux frontières qui obligent les dealers à trouver d’autres sources d’approvisionnement, toutes ces raisons, imbriquées les unes dans les autres, font qu’Adrar est devenue la plaque tournante du narcotrafic, au vu des champs de cannabis et d’opium découverts et détruits par les services de sécurité.

                        Mais l’introduction de l’opium en Algérie est un fait nouveau : jusqu’ici pays plutôt de transit, on y a surtout mis au jour des plantations ou des trafics de cannabis (haschich).

                        D’où vient donc l’opium ? d’Afghanistan ? Sachant que ce dernier avait attiré de nombreux Algériens, partis combattre l’armée soviétique, il est fort probable que des centaines de jeunes combattants ont non seulement formé des maquis terroristes, mais aussi qu’un grand nombre d’entre eux se sont convertis dans le narcotrafic.

                        Sachant que l’opium est une drogue qu’on cultive beaucoup en Afghanistan, cette piste n’est pas à négliger. Les sources sécuritaires parlent également de filières venues de la région sub-saharienne.

                        Déjà, au début des années 90, le réseau Hadj Bettou, spécialisé dans la vente d’armes ainsi que dans toutes sortes de trafics, avait défrayé la chronique. Quoi qu’il en soit, la jonction entre ces différents réseaux montrent bien que les parrains sont à l’étranger, et que c’est eux qui tirent les ficelles d’un trafic juteux et qui prend de l’ampleur.

                        Il s’agit non seulement d’échapper aux mailles des filets des polices des frontières, mais aussi d’asseoir une tradition de culture et de consommation dans notre propre pays.
                        Au cours de la décennie 70, on avait parlé d’Adrar comme de la Californie de la tomate.

                        C’est un endroit où la culture du légume rouge est très rentable, mais il n’y a pas l’ombre d’un doute que la culture de la drogue est encore plus rentable. Cela dit, qu’est -ce l’opium ? Drogue dure s’il en est, l’opium est la résine extraite de la plante fanée du même nom. Cependant, la substance active est la morphine, connue pour ses vertus médicinales : son effet comme calmant est sûr et à durée limitée.

                        Mais ensuite, il y a l’héroïne ; cette dernière contient une morphine modifiée chimiquement. Elle agit alors plus rapidement sur le cerveau, engendrant un fort état de dépendance. Quant à l’état de manque, ses effets sont terribles : il provoque chez le sujet une transpiration abondante, des crampes, des douleurs, des diarrhées, des vomissements et des nausées. L’état de santé peut alors rapidement se détériorer.

                        Dans la mesure où des parrains qui tirent les ficelles depuis l’étranger, aidés en cela par une cohorte de barons locaux, il ne fait pas l’ombre d’un doute que l’internationalisation d’un tel trafic ne fera qu’augmenter les profits, tout en représentant un danger réel pour la jeunesse algérienne, qui devient alors une proie facile pour ce commerce criminel.

                        Si Adrar devient la plaque tournante de l’opium, et de ses dérivés, on peut dire que l’Algérie est mal partie : quand une telle culture s’installe, il devient alors difficile de l’extirper. D’autant plus, comme l’explique M. Abdelmalek Sayah, président de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONDT), que ce qui est plus terrible encore, c’est cette connexion qui existe entre la drogue, le trafic d’armes, le blanchiment d’argent et la contrebande sous toutes ses formes.

                        Rachid Mechtras

                        http://www.presse-dz.com/revue-de-pr...connexion.html

                        pour la drogue


                        L'Algérie pénalise les parents pour lutter contre l'abandon scolaire

                        onfronté à un taux d'abandon scolaire inquiétant, le ministère algérien de l'Education a commencé à pénaliser financièrement les parents qui n'envoient pas leurs enfants à l'école.

                        Depuis le samedi 10 janvier, le ministère applique une loi qui permet d'imposer des amendes pouvant atteindre 5 millions de centimes aux parents qui ne respectent pas la durée obligatoire de l'enseignement de neuf ans pour leurs enfants âgés de 6 à 16 ans. Cette loi interdit également le renvoi pour un an de tout élève âgé de moins de 16 ans.

                        Ces amendes, que le ministère a annoncées dans un communiqué de presse daté du 10 janvier, visent à maintenir les enfants algériens scolarisés, alors que 500 000 d'entre eux sortent prématurément du système scolaire chaque année. Le ministère "utilisera ces instruments légaux pour mettre fin à... la non-fréquentation des écoles en Algérie", affirme ce communiqué.

                        Certains parents émettent des réserves sur cette nouvelle mesure, dans la mesure où le taux d'abandon scolaire est lié à la décision de nombreuses familles de mettre leurs enfants au travail, plutôt qu'à l'école, pour faire face à la pauvreté.

                        "Cette loi est positive et bien accueillie, mais elle ne résoudra pas tous les problèmes, notamment dans les régions isolées et éloignées", a expliqué à Magharebia le secrétaire général de l'Association algérienne des parents d'élèves, Khaled Ahmed. "Notre association émet quelques réserves, en particulier en ce qui concerne les groupes pauvres et désavantagés, parce que les parents ne sont pas en mesure d'assurer les moyens de subsistance de la famille. Comment alors pourraient-ils faire face aux dépenses de l'éducation en vêtements, en manuels scolaires, en frais d'inscription, en transport et en nourriture ?"

                        D'autres considèrent cette nouvelle mesure comme un cadre général visant à maintenir les enfants scolarisés. "Ce nouveau décret est purement l'affirmation d'un droit garanti par le constitution, mais qui n'a pas encore été appliqué de manière effective", a déclaré à Magharebia Aicha Barki, responsable de l'Association algérienne de l'alphabétisation,. Elle affirme que l'objectif de cette mesure est "d'assurer [la scolarisation] des quelque trois pour cent d'enfants en âge de fréquenter l'école mais qui ne sont inscrits".

                        Les taux d'inscription varient selon les régions du pays. Les conditions sociales et de vie dans de nombreuses régions éloignées, où les écoles sont parfois distantes et les moyens de transport peu développés, empêchent de nombreux parents de satisfaire aux besoins d'éducation de leurs enfants. Ce sont les filles qui en sont les premières victimes. Nombre d'entre elles, malgré d'excellents résultats, quittent l'école parce que l'éducation des filles ne fait pas partie des coutumes locales.


                        taux de scolarisation des garçons est estimé à 99 pour cent, tandis que celui des filles tombe à 97 pour cent, ce qui rend nécessaire de trouver les moyens légaux de garantir [la scolarisation de] ce segment de la population qui ne bénéficie pas du droit à l'enseignement", a déclaré Mme Barki.

                        Les chiffres publiés par son association montrent que chaque année, le déficit d'inscription concerne quelque 200 000 enfants, et que 500 000 autres quittent l'école prématurément en raison des conditions sociales et économiques. Mme Barki en impute la responsabilité en partie aux parents et en partie à l'administration algérienne, qui, affirme-t-elle, ne se préoccupe pas des parents qui n'envoient pas leurs enfants à l'école bien que l'enseignement soit obligatoire aux termes de la loi.

                        Les parents réagissent de manière très variée à cette nouvelle mesure. "L'Etat doit donner [aux élèves] une aide matérielle pour couvrir les dépenses d'inscription", explique Ahmed, 45 ans et père de trois enfants en âge d'être scolarisés. Au début de l'année, il a dû "emprunter de l'argent à la famille et à des amis pour pouvoir répondre aux coûts croissants [liés à l'enseignement] qui augmentent d'une année sur l'autre" et est parfois obligé en conséquence de réduire les dépenses du ménage.

                        "L'Etat doit prendre en compte la situation sociale des familles avant d'imposer des pénalités qui ne feraient que renforcer les difficultés financières croissantes des familles algériennes", explique Amer, 52 ans, père et cinq enfants. "Les conditions sociales et de vie sont la raison majeure qui explique l'abandon scolaire."


                        http://www.magharebia.com/cocoon/awi.../14/feature-01



                        l'abandon scolaire en algerie

                        les haragas...


                        bonne lecture,

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                        • #13
                          c'est ca ta réplique Overclocker? des articles sur l'abandon scolaire volontaire, quelques jardin d'opium á Adrar détruit par la gendarmerie nationale et le Hrig des jeunes qui le font sans le savoir de leurs parents?

                          Zid dewwar , tu trouveras peut-être de vrais exemples de la pauvreté comme au Maroc!

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                          • #14
                            Et vous nous postez encore une fois les articles de la MAP.

                            Maintenant la MAP est équivalente Au PNUD, elle bonne

                            et l'autre nous poste les harragas et abondons scolaires,
                            là ou vous êtes encore les plus mauvais.

                            Décidément...

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                            • #15
                              Et vous nous postez encore une fois les articles de la MAP.

                              Maintenant la MAP est équivalente Au PNUD, elle bonne
                              c'est tout ce que t'as pu dire....c'est un peu leger non?

                              n'empêche que ces faits sont véridiques :

                              ces organismes ce qu'ils font c'est juste faire un copier/coller des declarations des organismes public de chaque pays...et ils font leur petit calculs....
                              bien sur et d'une manière très pudique, ils classent le degrès de fiabilité de ces organismes etatiques...

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