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Agriculture : l’Algérie veut s’implanter sur le marché européen

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  • Agriculture : l’Algérie veut s’implanter sur le marché européen

    Une rencontre organisée par le ministre de l’Agriculture algérien et la Commission européenne s’est tenue lundi et mardi, rapporte Le Quotidien d’Oran. La réunion avait pour but d’examiner les difficultés rencontrées par les produits algériens pour s’implanter sur le marché européen. L’Algérie souhaiterait exporter 160 000 tonnes de produits agricoles d’ici à 2014. En 2009, 60 000 tonnes de produits algériens ont été vendus en Europe.

    © AFRIK 30/06/2010

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    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

  • #2
    Pomme de terre :Atteindre les 40 millions de quintaux

    Dans le même sillage :
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    Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural Rachid Benaissa a sollicité les acteurs de la filière pomme de terre de redoubler d'efforts afin d'atteindre dans les plus bref délais, les 40 millions de quintaux par an, afin de parer à toute éventualité.

    Le ministre qui a réuni, hier, l'ensemble des intervenants de la filière pomme de terre, au sein de son département s'est dit disposé à répondre aux préoccupations des acteurs de la filière «l'essentiel est d'arriver à relever le défi et garantir l'autosuffisance en matière de pomme de terre et éviter des pertes sèches aux agriculteurs».

    Pour leur part, les agriculteurs ont, encore une fois, évoqué le problème du stockage. Ils ont affirmé que les agriculteurs de la wilaya de Sidi Bel-Abbés n'ont pas trouvé d'aires de stockage pour leur surproduction. Le ministre a tout de suite répliqué en demandant aux responsables de la DAS et de l'entreprise SGP –PRODA de prendre en charge cette question. Il a ordonné à ces derniers d'acheter la surproduction de pomme de terre auprès des agriculteurs afin de leur éviter des pertes. «Il ne faut surtout pas laisser la pomme de terre pourrir chez l'agriculteur». Dans le même sillage, Benaissa a tenu à rassurer les acteurs de la filière en précisant que les pouvoirs publics sont en train de mettre en place des aires de stockage pour les différents produits agricoles.

    Il s'est dit d'ailleurs satisfaits de la réception, tout récemment, d'un site de stockage dans la wilaya de Sétif. Le ministre a rappelé le programme visant la construction de chambres froides à travers tout le territoire national et pour l'ensemble des produits agricoles. Cette réunion avec les différents acteurs de la filière pomme de terre, a été précédée de deux réunions similaires regroupant les CCLS et les intervenants des chambres de l'Agriculture. Une réunion devant regrouper toutes les filières devrait avoir lieu dans les prochains jours, pour bien préparer la réunion des cadres du ministère de l'Agriculture prévue le 4 juillet prochain.



    © LE QO 30/06/2010
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    • #3
      dans le même sujet
      Pomme de terre: la production a augmenté à 30 millions de qx en 2010

      ALGER - La production de la pomme de terre destinée à la consommation a augmenté à 30 millions de quintaux en 2010, ce qui va permettre la disponibilité et la stabilité des prix de ce produit, a annoncé mardi le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. La production est ainsi passée à 30 millions de qx contre 25 millions en 2009 et 20 millions en 2008, et ce, grâce à la mise en place du Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac) dont la mission principale est de stabiliser les prix sur le marché et, par ricochet, sécuriser l'agriculteur. Quant aux semences, la production a atteint 200.000 tonnes en 2010. Le secteur table sur une production de 40 millions de qx de pommes de terre de consommation d'ici 2014.</B>
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        arretons les amis, je vais finir par ne plus y croire

        Merci pour ces bonnes nouvelles, ca fait un grand plaisir!

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        • #5
          J'ai une question... est ce que cet état des lieux tres positif de l'agriculture algerienne est conjoncturel ? Ou bien est ce qu'on assiste réellement au décollage de celle ci ? Est ce qu'on commence à recolter les fruits que l'on a semé depuis 10 ans ?
          Merci pour vos avis.
          Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
          "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
          Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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          • #6
            En effet, on peut remarquer qques produits algériens dans les supermarchés en Europe, mais bcps de produits algériens sont vendus sous d'autres labels.
            Je me suis déplacé pour la commercialisation des dattes - Biskra - Tolga mais les prix qui m'ont été avancés m'ont un peu refroidi. Comparativement aux prix de la datte Tunisienne, y a de quoi se poser des questions! J'ai discuté avec deux ou trois producteurs, apparemment l'Etat ne fait pas grand chose dans ce sens ou je n'ai pas assez chercher.
            - Existe-t-il un service "commerce extérieur" pour le privé?
            - Y a -t-il des aides à l'export?
            - Des centrales d'achats? - Pour ne pas gêner les producteurs, les exonérer de la paperasse et les laisser s-occuper de leur production.
            - Ne pas oublier des entreprises de conditionnement?
            - Existe-il un transport frigo adéquat?
            Et surtout comment éviter les embouteillages autour d'Alger? Un port de marchandises en dehors d'Alger serait bénéfique. (Que Rebrab se dépêche pour le port de Cap Djinet!)
            La circulation financière se fait mal ou désuète: la majorité refuse le chèque bancaire!!!! Payer un téléviseur de 50.000 Da en billets de banque (je suis resté bouche bée). Il parait qu'il y a pire!

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            • #7
              Il y a un gros goulot d'étranglement tant pour les exportations que pour les importations. LA DOUANE ALGERIENNE.

              Beaucoup rénoncent à cause de la bureaucratie induite pour de simples opérations d'import export.

              Certains ont le bras long et les épaules larges, parviennent à transpercer sans difficulté ce barrage, mais la plupart jettent l'éponge ou versent dans le trafic transfrantalier bien plus fluide .

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              • #8
                Le marché allemand demandeur des produits agricoles algériens

                Par Badiaa Amarni

                Les exportations algériennes hors hydrocarbures restent encore insignifiantes malgré les efforts consentis par les nombreuses institutions créées à cet effet. Elles ne représentent que 800 millions d’euros. Les freins à cette démarche restent la non-certification des produits algériens aux normes requises notamment au niveau du marché européen qui reste cependant demandeur de beaucoup de produits à l’exemple de ceux issus de l’agriculture et de l’agroalimentaire. L’Algerie possède un énorme potentiel à l’exportation dans ces deux domaines pour peu que les deux acteurs, opérateurs économiques et institutions, travaillent de concert pour parvenir à certifier les produits et surtout les mettre à niveau. Une condition sine qua non pour pouvoir pénétrer les marchés étrangers surtout appartenant à l’espace européen très soucieux de la qualité des produits destinés à la consommation de leurs citoyens.

                Dans cette perspective, la chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK) en collaboration avec la Fondation Friedrich Naumann a organisé hier à l’hôtel Sofitel une conférence autour du thème «promouvoir les exportations algériennes : guide d’accès au marché allemand». Lors de cette rencontre, il a été question des exigences techniques d’exportation : contrôles de conformité et procédures, l’apport de l’assurance crédit dans la promotion des exportations et le développement du marché local, la réglementation algérienne en matière d’évaluation de la conformité, et la certification comme passeport pour l’exportation.

                Cette conférence a été aussi l’occasion de présenter des expériences des entreprises exportatrices de même que le Guide de l’exportateur publié au début du mois de juin dernier. Le directeur général de l’AHK, Andrea Hergenröther, a reconnu les potentialités de l’Algérie dans différents domaines d’activité mais aussi la nécessité de faire des efforts permanents pour promouvoir les produits à l’international. Il rappelle que l’AHK accompagne régulièrement les producteurs algériens en Allemagne, et fait la promotion pour l’export allemand mais aussi pour l’export algérien vers son pays en créant des contacts et en élaborant des rapports sur les différents marchés pour savoir si leurs produits sont vendables.

                Cela étant, il faut une véritable stratégie pour aller de l’avant, estime M. Hergenröther. Car, dira-t-il, le consommateur allemand connaît mieux la pomme de terre marocaine et la datte tunisienne et même les produits égyptiens, mais ne sait rien du produit algérien alors qu’il est demandé notamment la datte. Le directeur général d’AHK a mis l’accent sur l’importance de la certification dans tous les domaines et la certification «bio» pour le domaine agricole et agroalimentaire à même de conquérir le marché européen.

                97% des exportations algériennes vers l’Allemagne concernent le pétrole

                Les exportations allemandes vers l’Algérie en 2009 étaient de 2,7 milliards de dollars. A l’inverse, les exportations algériennes vers l’Allemagne s’élevaient à 654 millions d’euros selon les statistiques allemandes. Une baisse due notamment au prix du pétrole est à relever. A noter que 97% des exportations algériennes concernent le pétrole. Le reste concerne les produits chimiques et pétrochimiques et à un taux vraiment très réduit les produits agroalimentaires.

                La Tribune d'Algérie

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                • #9
                  mehdoche oui le renouveau de notre agriculture est due au fait que l'etat a pris des devants depuis 10 ans et surtout depuis 2/3 ans .
                  multiples aides,credit,effacement dettes, barrages construits pour l'irriguation, formation de nos paysans, ect ect ect tout ca a permis d'avoir une production tres satisfaisante .

                  maintenant on doit continuer l'effort,l'algerie a le portentiel pour etre autosuffisante en lait et cereales qui sont pour la majorité de nos importations agricoles. la tunisie a reussi a l'etre pour le lait par exemple.
                  nouvelles,methodes,nouvelles vaches ,aides ect ect

                  on devrait s'associer a des pays tropicaux comme le bresil,indonesie,nigeria par exemple.pour importer le sucre,arachide,cacao,café que notre pays ne peut pas produire.et nous leur exporter ce qu'ils n'ont pas, huile d'olive,olives a l'avenir avec la plantation d'un million d'hectare en algere,figues ect ect

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                  • #10
                    ORAN: 1000 tonnes de blé à exporter

                    Les Oranais n’ont plus à se soucier, la pomme de terre sera disponible en grandes quantités à des prix très abordables et loin de toute spéculation puisque 300 tonnes de ce tubercule ont été stockées.



                    La wilaya d’Oran, parc touristique par excellence, tend à devenir un pôle agricole. La politique agricole appliquée par Rachid Benaïssa commence à donner ses premiers résultats. Pourvu que ça dure. En effet, la saison agricole 2010 a tenu toutes ses promesses. La production est à son plus haut cette année.

                    A quelques semaines de la clôture de la campagne des moissons-battages, près de 520.000 tonnes de différentes qualités de blé ont été récoltées en attendant que la récolte finale soit bouclée à environ 600.000 tonnes. Selon les estimations des responsables agricoles locaux, la production moyenne est de 10 quintaux l’hectare sur une surface totale estimée à quelque 50.000 hectares.

                    A ce sujet, les fellahs s’estiment heureux d’avoir contribué, pour la première fois dans leur histoire, aux exportations de l’Algérie en mettant sur le tapis une quantité de 1000 tonnes de blé. Devant cet engouement, les fellahs pensent d’ores et déjà au stockage du surplus de production après la levée des embûches, à la faveur de la mise en œuvre des différents plans de développement agricole.

                    Plusieurs facteurs ont permis l’augmentation et l’opulence de la production, notamment la pluviosité de cette année: plus de 300 mm alors qu’elle ne dépassait pas la moyenne de 40 mm par le passé. Aussi, les différents dispositifs d’irrigation y ont été d’un appoint conséquent.


                    © LEXPRESSION 01/07/2010
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                    • #11
                      Deux ans pour exporter du miel en Europe

                      une fois n'est pas coutume me diriez vous
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                      Le directeur de la régulation au niveau du ministère de l’Agriculture, Chérif Omari, a signalé la lenteur des procédures de l’UE en citant le cas d’une demande qui a été faite auprès de l’UE pour exporter du miel, du lait et des produits laitiers et qui est toujours à l’étude par la partie européenne depuis 2 ans.



                      Pour ce qui est de l’appui attendu de l’UE, M.Omari a mis en exergue la nécessité de réduire le déséquilibre commercial entre l’Algérie et l’UE à travers la révision de l’Accord d’association, l’amélioration de la productivité, la régulation des marchés agricoles, la structuration des filières agricoles, la valorisation de la production agricole, la normalisation et l’intensification de la coopération dans le domaine de la formation et recherche.

                      © LEXPRESSION 01/07/2010
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                      • #12
                        d’une demande qui a été faite auprès de l’UE pour exporter du miel, du lait et des produits laitiers et qui est toujours à l’étude par la partie européenne depuis 2 ans
                        ceci expliquant cela...

                        il y a pourtant lamerique du nord, du sud, lasie et lafrique...

                        mais on persiste a voulpoir cooperer avec un continent qui ne nous a strictement rien apporté depuis presque deux siecles...au contraire.....bien au contraire

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                        • #13
                          oui mais la demande est tellement grande en Europe sur les produits agricoles Algériens, qu'il serait dommage de laisser tomber ce marché, il faut persévérer, et il finiront par céder .
                          .


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                          • #14
                            Hugo
                            il y a pourtant lamerique du nord, du sud, lasie et lafrique...

                            mais on persiste a voulpoir cooperer avec un continent qui ne nous a strictement rien apporté depuis presque deux siecles...au contraire.....bien au contraire
                            cela ne se passe pas comme cela en commerce internationale: chaque fois que des contraintes se présentent on snobe le marché et on va chercher ailleurs


                            les produits agricoles algériens ne peuvent avoir un potentiel de compétitivité que dans des marchés de proximité principalement l'UE

                            un exemple

                            les canadiens ne vont pas accepter des patates ou tomates qu'au prix de des méxicaines ou US plus proches ayant un cout transport bcp moindre

                            par contre les tomates et patates US ou méxicaines auront du mal à concurrencer les algériennes à Rungis à Paris (car le cout du transport transatlantique les pénalisera)

                            donc on ne peut snober des marché proches pour aller loin: c'est la dictature de la géographie

                            qu'est ce qu'il faut faire alors?

                            S'ADAPTER et s'armer des clauses des accords bilatéraux (OMC ou autres)

                            Comment? Exiger que les contraintes qui sont posé à l'Algérie soient posés à tous les autres prétendant (compétiteurs) et notament les producteurs locaux

                            C'est ce qu'on fait les Brésilien avec la volaille

                            les europééens ont introduit une bétteries de contraintes techiniques et sanitaires à l'importation des volailles. Les brésilien ont dit OK on joue le jeux et on verra
                            l'application de ces exigences leur a couté bcp d'argent mais il a couté plus aux producteurs Europeens
                            resultat des courses: les Bresilien ont amélioré leur compéttitivité

                            C'est comme cela que ca marché

                            Darwin avaint ecrit
                            les espèces qui vont se maintenir ne sont pas les plus forts, ni les plus grands mais ceux qui s'adaptent le mieux


                            le môt clé est donc ADAPTATION
                            .
                            .
                            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                            Napoléon III

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                            • #15
                              Quand je lis des commentaires jubilatoires pareils parce que l'Algerie a pour la premiere fois depuis l'independance un petit plus a exporter, ca me fait sourire.

                              Les amis, pour qu'une politique agricole d'exportation ait une chance de reussir, il faut d'abord que cette politique existe!...

                              On ne se lance pas a la conquete des "marches internationaux" parce que du jour au lendemain on fait un surplus de production. Il y a des normes a respecter, des labels a decrocher, des conventions a suivre (l'OMC notamment), etc...

                              Sans parler de la strategie agricole a l'interieur, d'une logistique performante, en gros d'un "plan".

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