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  • Le Hamas à Moscou

    Moscou prône la modération, le Hamas la fin de l'occupation

    La Russie a appelé vendredi le Hamas à "refuser" la violence et à reconnaître Israël, mais les dirigeants du mouvement radical palestinien en visite à Moscou ont réaffirmé qu'il fallait avant tout que l'Etat hébreu mette fin à l'occupation des territoires pris en 1967.

    Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a insisté sur la "nécessité" pour le Hamas de "reconnaître le droit à l'existence d'Israël" et de "refuser" la violence.

    Le ministre russe, qui venait de recevoir une délégation de six responsables du Hamas, a indiqué après les entretiens leur avoir demandé de respecter les demandes du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, UE et Onu).

    "Cela veut dire avant tout la nécessité de respecter tous les accords existants, la nécessité de reconnaître le droit à l'existence d'Israël comme partenaire aux négociations et de refuser des méthodes armées pour régler des questions politiques", a-t-il ajouté.

    Ces accords, à commencer par ceux d'Oslo de 1993, impliquent la reconnaissance d'Israël et le renoncement à la violence, deux exigences également formulées par le Quartette, à l'origine du dernier plan de paix pour la région.

    Le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, a déclaré de son côté qu'il "ne pouvait y avoir de paix" avec Israël tant que l'Etat hébreu "occuperait" des territoires palestiniens.

    "C'est notre message au monde et nous espérons que la communauté internationale nous soutiendra", a-t-il ajouté.
    Les leaders palestiniens du Hamas lors d'une conférence de presse le 3 mars 2006 à Moscou

    "Arafat et Mahmoud Abbas ont reconnu Israël mais qu'est-ce que cela a changé ? Cela n'a rien changé", a-t-il poursuivi, interrogé sur la politique de ses prédécesseurs à la tête du gouvernement palestinien.

    "Yasser Arafat et Israël sont restés assis à une table de négociations pendant plus de dix ans. Le résultat a été qu'Israël a tué Arafat. Eh bien, voulez-vous tuer le Hamas ?", a lancé le responsable du mouvement islamiste.

    Le Hamas n'ira vers la paix avec Israël que si l'Etat hébreu se retire de tous les territoires occupés en 1967, a répété M. Mechaal.

    "Je souhaite déclarer à Moscou que si Israël se dit officiellement prêt (...) à se retirer de tous les territoires (pris) en 1967, à permettre le retour des réfugiés, à briser le mur de séparation et à libérer tous les prisonniers, alors notre côté fera de sérieuses avancées pour garantir la paix", a dit le dirigeant palestinien.

    La première visite du mouvement islamiste palestinien hors du Proche-Orient, de surcroît dans un pays membre du Quartette, visait avant tout à le sortir de son isolement international.

    La délégation, en provenance de Damas, comprend des responsables palestiniens vivant en Syrie, au Liban, à Gaza et en Cisjordanie.

    A son arrivée à Moscou vendredi matin, le dirigeant du Hamas a concédé qu'il espérait gagner en légitimité internationale alors que les Etats-Unis et l'Europe considèrent toujours son mouvement comme une organisation terroriste.

    La diplomatie russe a assuré avant la visite qu'elle n'exercerait aucune "pression" sur le Hamas pour le forcer à reconnaître Israël, mais qu'elle comptait toutefois convaincre le mouvement islamiste d'adopter des positions plus "modérées". A l'issue des entretiens, M. Lavrov s'est félicité de la modération de ses interlocuteurs, estimant que leur objectif de fond était de préserver la paix dans la région.

    La Russie, désireuse de jouer un rôle actif dans le processus de paix au Proche-Orient, estime qu'il serait contre-productif d'isoler le Hamas et qu'il doit devenir une "partie légitime" dans le cadre de la dynamique enclenchée par le Quartette de médiateurs internationaux.

    Les Etats-Unis, qui avaient fraîchement accueilli l'initiative russe, ont indiqué jeudi qu'ils cherchaient à isoler le Hamas financièrement et politiquement pour qu'il ait "énormément de difficultés" à gouverner.

    De son côté, l'UE, principal bailleur de fonds de l'Autorité palestinienne et qui adopte une position plus souple que Washington, avait annoncé fin janvier, qu'elle ne poursuivrait son soutien financier que si le Hamas renonçait à la violence et acceptait de négocier avec Israël.

    Par RFI

  • #2
    quelle joie une brêche dans le déni populaire des palestiniens
    même si je n('aime pas que la religion dirige suis content que la russie intervienne

    Commentaire


    • #3
      suis content que la russie intervienne

      Il faut être naïf pour croire que la Russie cherche à régler le problème israélo-palestinien , ou bien s'opposer à la politique américaine ...L'Irak et la Yougouslavie sont les meilleurs exemples .....La ´Russie veut devenir comme la Suède , être neutre , ni pour ni contre .......
      Dernière modification par matoub1, 06 mars 2006, 19h04.

      Commentaire

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