Le premier ministre français François Fillon a déclaré vendredi qu'un accord était « absolument indispensable » pour mettre fin au conflit au Sahara occidental, « le statu quo » actuel ne pouvant « pas être un objectif », lors d'une conférence de presse avec son homologue marocain Abbas El Fassi. "Pour nous le statu quo ne peut pas être un objectif, il faut un accord, absolument indispensable pour le développement et la sécurité de la région », a déclaré le Premier ministre français.
Ex-colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc, qui propose une large autonomie pour mettre fin au conflit. Rabat refuse l'indépendance, contrairement au Front Polisario soutenu notamment par l'Algérie favorable à la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraouie.
François Fillon a réitéré l'appui de Paris à la proposition d'autonomie marocaine, « qui nous semble être la base la plus pertinente pour sortir de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons ». « Nous faisons tous nos efforts pour encourager la négociation autour de cette proposition et nous soutenons notamment tous les efforts de l'Onu et de
son envoyé spécial pour y parvenir », a-t-il encore dit.
Abbas El Fassi a pour sa part accusé l'Algérie d'être « dans une position de statu quo ». « L'arme de l'Algérie c'est l'achat des armes », pour le Front Polisario, a-t-il accusé, déplorant aussi que « les revenus du pétrole et du gaz algériens » aillent à « la propagande » et au « soutien du Polisario, au détriment du développement du pays et des besoins du peuple algérien ».
Il a plaidé pour « une solution politique et juste » qui sauvegarde « les liens d'amitié et de fraternité avec l'Algérie pour pouvoir construire le Maghreb arabe ». « Je vous rappelle que la frontière orientale entre le Maroc et l'Algérie est fermée depuis 1995. Comment peut-on concilier un Maghreb arabe, de tous les peuples du Maghreb, avec une frontière fermée? », a-t-il encore lancé.
Le Premier ministre marocain était à Paris pour signer une dizaine d'accords avec la France, à l'occasion de la 10e rencontre de haut niveau franco-marocaine, qui s'est tenue à Matignon.
AFP
Ex-colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc, qui propose une large autonomie pour mettre fin au conflit. Rabat refuse l'indépendance, contrairement au Front Polisario soutenu notamment par l'Algérie favorable à la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraouie.
François Fillon a réitéré l'appui de Paris à la proposition d'autonomie marocaine, « qui nous semble être la base la plus pertinente pour sortir de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons ». « Nous faisons tous nos efforts pour encourager la négociation autour de cette proposition et nous soutenons notamment tous les efforts de l'Onu et de
son envoyé spécial pour y parvenir », a-t-il encore dit.
Abbas El Fassi a pour sa part accusé l'Algérie d'être « dans une position de statu quo ». « L'arme de l'Algérie c'est l'achat des armes », pour le Front Polisario, a-t-il accusé, déplorant aussi que « les revenus du pétrole et du gaz algériens » aillent à « la propagande » et au « soutien du Polisario, au détriment du développement du pays et des besoins du peuple algérien ».
Il a plaidé pour « une solution politique et juste » qui sauvegarde « les liens d'amitié et de fraternité avec l'Algérie pour pouvoir construire le Maghreb arabe ». « Je vous rappelle que la frontière orientale entre le Maroc et l'Algérie est fermée depuis 1995. Comment peut-on concilier un Maghreb arabe, de tous les peuples du Maghreb, avec une frontière fermée? », a-t-il encore lancé.
Le Premier ministre marocain était à Paris pour signer une dizaine d'accords avec la France, à l'occasion de la 10e rencontre de haut niveau franco-marocaine, qui s'est tenue à Matignon.
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