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L'Affaire Issiakhem contre Aouchem

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  • L'Affaire Issiakhem contre Aouchem

    Bonjour,
    Je désir ouvrir un débats et surtout recuillir des temoignages et ce afin de comprendre et non de juger l'affaire qui s'était passée, en mars 1967, lors de la première exposition du groupe Aouchem, contre lesquels s'était opposé le Peintre Issiakhem et certains de ces amis. Ils ont même décrochés les tableaux.
    Si vous avez des documents de cette époque ou des souvenirs ou des connaissances à ce sujets soyez les bienvenues.
    Merci

  • #2
    Art ghourri

    Le cheminement artistique que je poursuis oscille entre deux aspects : d’une part l’abstraction sensible ; faite de spontanéité naïve et d’histoires chargées de symboles ; d’autre part : une approche primitive des couleurs, des espaces, des signes graphiques et des formes géométriques. Cette dernière débouche sur l’abandon des règles et des techniques académiques en vigueur ; ce qui donne un aspect brut voir archaïque de mes œuvres.
    Un troisième aspect y est aussi incorporé ; celui de la dimension conceptuelle qui exprime un primitif avec des formes et des moyens de notre époque. Celle-ci donne naissance à l’univers de GHOURRI ; un personnage préhistorique imaginaire qui exprime le primitif qui est en nous.
    Sur le même cheminement que le Mouvement Artistique Algérien Aouchem, qui m’inspire ; j’explore plus profondément et plus systématiquement et sans concession, les supports dites « traditionnels » de notre patrimoine national, bannissant ainsi totalement les supports « toiles » de la Peinture dite de chevalet, pour n’exploiter que les vestiges de la survivance de l’époque Néolithique Algérienne.
    Sur ces supports traditionnels et populaires chargés de significations et de symboles sacrés : comme le tadjine, la ghessaa, la h’sira, le nafakh, la gherba etc., ainsi que sur les mythes de Yanayer, de Hadjara, de l’histoire du voleur de feu, etc., ou sur les rites comme celui du f’til (préparation du couscous) du tissage, ou de la préparation du pain (matlou), etc., j’interviens par une série de « Transgression Plastique » désacralisante qui questionne à son tour, régénère et enrichisse ces vestiges de l’Art Préhistorique.
    Le nom de GHOURRI, mon personnage préhistorique signifie : « Le Primitif » et « L’Authentique » mais également « La Chèvre ». Ce qui m’amène a dire que Notre Civilisation Néolithique tournait autour de l’exploitation de la « Chèvre » : comme base alimentaire (viande, laitages etc.), vestimentaire (peau pour confectionner les chaussures etc.) et mobilière (chekoua, gherba, mezoued etc.), mais également comme un symbole Artistique de l’Algérien Préhistorique.
    A travers mes peintures, mes sculptures, collages, montages, installations et triptyques, je fais à la fois évoluer mon personnage Ghourri, dans des aventures racontées à travers des séries de tableaux-tadjines : à la manière de vignettes de Bandes Dessinées préhistoriques ; et à la fois, je le laisse directement s’exprimer sur le Monde actuel, par le biais de divers supports traditionnels. Cela donne une vision originale, et de son Monde, et du Notre ; et pose question sur l’Artiste et l’Art.
    Fait à Berrouaghia le 15 janvier 2010.
    Hab le hibou

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