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Arabie saoudite : la guerre des fetwas

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  • Arabie saoudite : la guerre des fetwas

    Une bataille rangée s'est ouverte en Arabie saoudite sur la question des fetwas, après la promulgation d'avis religieux parfois farfelus comme celui autorisant les femmes à allaiter les hommes pour contourner l'interdiction de la mixité. L'une des fetwas au centre de cette polémique est celle promulguée
    récemment par un uléma, cheikh Adel al- Kalbani, selon lequel l'islam n'interdit pas la musique. «Il n'y a pas de texte clair en islam prohibant la musique», a-t-il affirmé, alors que les concerts sont interdits dans le royaume. Son site internet a été inondé de messages, certains le félicitant pour cette position hardie et d'autres le critiquant. Au cours des dernières semaines, un uléma de renom, cheikh Abdel Mohsen al-Obeikan, a, lui aussi, provoqué des remous en estimant qu'une femme pouvait contourner la stricte loi imposant la ségrégation des sexes dans le royaume en allaitant l'homme qu'elle souhaiterait côtoyer. Cet avis a suscité une vague de protestations dans leroyaume, notamment de la part des militantes pour les droits de la femme. Le même uléma, conseiller à la cour du roi Abdallah, s'est attiré l'ire des conservateurs pour avoir suggéré que deux des cinq prières quotidiennes musulmanes - qui rythment la vie dans le royaume et durant lesquelles tous les commerces doivent être fermés - puissent être combinées lors des grandes chaleurs pour faciliter la vie des croyants.

    Info-Soir
    Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
    Martin Luther King

  • #2
    Il fallait s'y attendre. C'est le marché du n'importe quoi.

    J'avais posté un article il y a quelques temps à ce sujet :

    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=164284
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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    • #3
      Bonsoir,

      Il faut distinguer deux choses :

      - L'avis religieux lui-même, qui n'a de valeur que vis-à-vis de l'argumentation sur laquelle il s'articule. Il n'est pas "anormal" ou "anarchique" que les savants émettent des avis qui ne soient pas analogues: la dialectique en matière de "controverses" religieuses est une dimension parfaitement admise dans le sunnisme au sein duquel la collégialité constitue un élément central.

      - Ce qui paraît "étrange" aux yeux d'une personne vivant dans une autre aire "culturelle" découle souvent du raisonnement suivant: l'Arabie saoudite est un pays dans lequel la charia est la première source du droit / Deux "avis religieux" contradictoires équivalent donc à deux lois contradictoires d'où le "chaos" apparent.
      Il faut néanmoins rappeler deux choses:

      - D'une part tous les avis religieux ne servent pas de bases juridiques pour régler la vie en société. Certains avis désignent seulement le comportement individuels à adopter vis-à-vis de telle ou telle situation. Dans le cas d'une controverse de ce type et en attendant el Ijma3 (l'avis consensuel) un musulman est appeler à adopter l'avis qui lui paraît le plus juste (et non le plus commode).

      - Tous les "avis religieux" qui concernent les affaires publiques ne finissent pas forcément en loi car même dans une société qui adopte la charia comme première base légale, il y a un "filtre" étatique. Nous avons détaillé dans un topic précédent (désolé, j'ai pas eu le temps de chercher) la démarche par laquelle l'Arabie Saoudite donnait une dimension légale à certains "avis religieux" et en excluait d'autres.

      Dernière modification par Dandy, 03 juillet 2010, 12h40.

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      • #4
        Au cours des dernières semaines, un uléma de renom, cheikh Abdel Mohsen al-Obeikan
        Qui a fait sa renommée? En quoi a-t-il une renommée? Sa renommée a été établie par ceux qui partagent sa vision? Son école? Son idéologie? Si la réponse est oui, alors tous les ulémas sont de renom.
        Son site internet a été inondé de messages, certains le félicitant pour cette position hardie et d'autres le critiquant.
        Ouuuhhhhh! Quelle témérité!
        deux des cinq prières quotidiennes musulmanes - qui rythment la vie dans le royaume
        Et qu’est-ce qui rythme la vie du roi et de ses sbires? Le harem ou les seins des saoudiennes?
        La guerre des fetwas
        On voit bien que roi, sujets et prétendus ulémas sont frappés d’insolation.

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        • #5
          autorisant les femmes à allaiter les hommes pour contourner l'interdiction de la mixité.
          c'est la meilleure
          euh...en leur remplissant un verre ,ou directement à partir de leurs seins ??? je crois que à ce stade la on est revenu à l'avant l'islam,c'est honteux.

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          • #6
            Au passage je mets la fin de l'article (juste pour la précision) que Nautilus semble avoir oublié de poster:

            Les plus hauts dignitaires religieux ont dû intervenir pour tenter de mettre fin à ces polémiques.
            Le 25 juin, dans son prêche du vendredi à la Grande mosquée de la Mecque, cheikh Abdel Rahman al-Sudais, un influent religieux, s'est élevé contre «la fraude» dans les fatwas, comparant ceux qui les promulguent à des commerçants écoulant de la marchandise frelatée.
            Intervenant dimanche soir dans le débat, le grand mufti du royaume, cheikh Abdel Aziz Al Cheikh, a estimé dans une interview à la télévision que «ceux qui promulguent des fatwas sans être qualifiés doivent être arrêtés». Interrogé au sujet de la fatwa sur l'allaitement, il a estimé qu'il s'agissait d'un texte islamique ancien relatif à «un cas bien précis» d'un orphelin qui devait être élevé par une famille et qu'il ne pouvait pas être généralisé.
            Dans un éditorial publié récemment dans le quotidien al-Hayat, le journaliste saoudien Daoud al-Chiryane a souligné le rôle primordial des fatwas. «Le changement dans les sociétés arabes et musulmanes dépend» de ces édits religieux car «ils peuvent pousser la société vers l'extrémisme comme il peuvent provoquer l'ouverture et le développement», a-t-il estimé.
            «Les gens (...) commencent à changer de mentalité. Beaucoup ont attendu de telles fatwas pendant longtemps», a affirmé à l'AFP l'historien et éditorialiste Mohammad Al Zulfa en référence à Kalbani.
            Hamad al-Qadi, un membre du conseil consultatif, a appelé à mettre fin au «chaos des fatwas», estimant qu'il était nécessaire de limiter la promulgation de tels édits au conseil des fatwas relevant de l'État.
            Quant à Kalbani, il a souligné dans une déclaration au journal sur internet Sabq.org qu'il n'autorisait pas toutes les chansons, mais seulement celles qui était «décentes». «Je ne parle évidemment pas des chansons de Nancy Ajram ou Haïfa Wehbé», les sulfureuses vedettes libanaises, a-t-il souligné.




            Et qu’est-ce qui rythme la vie du roi et de ses sbires? Le harem ou les seins des saoudiennes?

            Et qu'est ce qui rythme la tienne, la politesse ou la médisance?





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            • #7
              CITATION

              Quant à Kalbani, il a souligné dans une déclaration au journal sur internet Sabq.org qu'il n'autorisait pas toutes les chansons, mais seulement celles qui était «décentes». «Je ne parle évidemment pas des chansons de Nancy Ajram ou Haïfa Wehbé», les sulfureuses vedettes libanaises, a-t-il souligné.



              MAIS NANCY AJRAM PASSE SUR DES CHAINES SATELITAIRES PROPRIETE DE PRINCE SAOUDIEN
              CE DIT MOUFTI AURAIT IL L'audace de critiqué ces princes qui se la couleNT douce dans les palaces européens ?
              OU BIEN CHARIAA POUR LE PEUPLE ET CAVIAR BELLES BLONDES ET COCAINE POUR LES RICHES
              AU FOND JE PLAINT LE PEUPLE SAOUDIEN D'AVOIR UN REGIME AUSSI HYPOCRITE

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              • #8
                Le même uléma, conseiller à la cour du roi Abdallah
                On se croirait à la bonne époque médieval!

                Quand je pense qu'une bonne partie de la jeunesse Algérienne prenne ces ignards pour modèle, je me dis que le naufrage de la maison Algérie est malheureusement irrémediable...
                Pensez faux, s'il vous plaît, mais pensez par vous-même. (DORIS LESSING)

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                • #9
                  Arabie saoudite : la guerre des fetwas
                  dire qu'il y a eu des émeutes en Arabie saoudite lors du lancement de la première chaine de télévision dans les années soixante..

                  Ce serait plus juste de dire "Arabie saoudite: la guerre des ténèbres"
                  Attention, je ne suis ni imam ni théologien. C'est juste l'avis d'un simple musulman.

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                  • #10
                    Celle sur la musique suit l'avis d'Ibn Hazm disant qu'il n'y aucun texte clair interdisant la musique.
                    Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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