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Un moine tibétain pour assagir les ex-harraga

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  • Un moine tibétain pour assagir les ex-harraga

    L’association française Passion du djanoub (du Sud, NDLR) lancera en octobre prochain un programme de formation et de coaching d’une année en faveur de 60 Algériens âgés de 15 à 25 ans et ayant vécu au moins une tentative d’émigration clandestine.
    La première des quatre phases de ce programme consacré à l’établissement de l’état des lieux psychologique de ces jeunes sera conduite par un moine tibétain qui leur apprendra «la pratique de la méditation et de deux arts martiaux […] afin d’opérer une transformation intérieure chez eux», a indiqué hier Mme Zohra Sahli, présidente de cette association. Cette chercheuse anthropologue, qui s’exprimait lors d’une conférence à l’Institut national de formation supérieure des cadres de la jeunesse de Tixeraïne (Alger), a indiqué que cette première phase d’une durée de six semaines se déroulera au centre de jeunes de Taghit près de Béchar. Ce programme annuel, qui sera financé par la Commission européenne et le gouvernement algérien, est réparti en travaux collectifs encadrés en résidentiel et, entre chaque phase, en travaux individuels accompagnés, pour chaque jeune, d’un tutorat. La deuxième des quatre phases sera consacrée au développement personnel et vise à «favoriser l’émergence du savoir-être et du savoir-faire de chacun», est-il indiqué dans le dossier de presse. La troisième phase inculquera aux jeunes «l’apprentissage de la gestion des crises» qui se déclinera, selon le même document, sous la forme d’un «entraînement à l’adaptation aux changements et à la complexité croissante de l’environnement». La quatrième et dernière phase sera dédiée à «l’élaboration du projet individuel d’insertion socioprofessionnelle et à l’accompagnement de la mise en œuvre concrète de ce projet». Les soixante jeunes seront choisis à partir de juin sur une liste qui sera fournie par le ministère de la Solidarité et établissant les noms des harraga repêchés. «Nous allons faire sortir ces jeunes du dualisme incha’Allah et leur démontrer que nous sommes toujours responsables de notre propre destin», a affirmé Mme Sahli en substance, ajoutant qu’elle ambitionne de démontrer également aux jeunes que, «quel que soit notre point de départ, nous pouvons toujours progresser».L’association Passion du djanoub est partie prenante au niveau de la décision pour certain nombre de programmes relevant d’institutions européennes. Elle est également membre des Nations unies pour le Programme développement et migrations. L’association de Mme Sahli collabore, à l’initiative de la présidence de la République française, est-il précisé dans le document de presse, aux commissions chargées des travaux sur le processus de Barcelone dans le cadre de la mission de l’Union pour la Méditerranée. Passion du djanoub active notamment dans le domaine des questions liées à la jeunesse et à la migration, comme elle est membre de la fondation euro-méditerranéenne ANNA LINDH pour le dialogue entre les cultures.

    Source: Le Jeune Indépendant
    Je pense également que le phénomène harragua s'explique plus par le psychologique que par le politique. Un harragua confond son mal être avec celui de la société dans laquelle il vit ...ce qui est un peu normal vu qu'il n'est pas assez mûr pour le comprendre.
    Un harragua ne croit pas en ses ressources intérieures, il n'a pas confiance en lui et préfère croire que son problème provient de l'extérieur , c'est pour cela que la plus part des harraguas n'ont jamais entrepris quoique ce soit en Algérie avant de se lancer dans la mer.
    Un être humain va risquer sa vie que s'il se sent menacé : le harragua se sent donc menacé .... mais par quoi au juste ? Et le sait-il ? Je crois que cette menace relève plus d'une menace inconsciente que d'une réelle menace. Il voit la société comme un miroir déformant de ce qu'il est ... c'est à dire rien.
    Qu'est-ce qui pourrait pousser quelqu'un à braver tous les dangers pour un projet complètement flou et non préparé, si ce n'est pour vouloir prouver quelque chose aux autres et ainsi se prouver quelque chose à lui-même : changer de décor n'apporte rien à celui qui est en souffrance avant de partir.
    Le harragua n'a jamais en tête un projet humain, un projet de découverte d'une nouvelle culture ou celui d'améliorer ses connaissances du monde ou que sais-je d'autre ! Il cherche à réussir financièrement ailleurs, pour pouvoir revenir en Algérie en homme qui a réussi socialement, et ainsi à se construire une place sociale, à se construire une respectabilité dans sa société d'origine ....mais c'est un leurre, car la respectabilité commence par celle que nous nous accordons, et la 1ère est celle de ne pas se jeter dans une mer sans protection pour atteindre un pays inconnu, et dans le meilleur des cas, pays qui les rejette en les mettant en prison avant de les renvoyer vers leur pays d'origine.
    Dernière modification par PetiteBrise, 03 juillet 2010, 12h52.
    "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

  • #2
    Qu'est-ce qui pourrait pousser quelqu'un à braver tous les dangers pour un projet complètement flou et non préparé, si ce n'est pour vouloir prouver quelque chose aux autres et ainsi se prouver quelque chose à lui-même
    Hélas, c'est juste pour devenir un bougnoule de plus.
    Dernière modification par Hyde, 03 juillet 2010, 22h46.
    le DRS contrôle toute la Galaxie

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