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Déroutante autoroute Est-Ouest

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  • Déroutante autoroute Est-Ouest

    Parcimonieusement livrée, mais sans équipements de soutien : Déroutante autoroute Est-Ouest !
    Avertissement ! Un peu comme lorsqu’on s’introduit dans une zone dangereuse, à proximité d’une forêt où l’on doit avertir les riverains de la présence menaçante de bêtes sauvages, ou encore tout simplement d’un risque de chute de pierres, sans doute faut-il aussi alerter les automobilistes quant aux risques potentiels auxquels ils s’exposent dès lors qu’ils se lancent dans le long périple de la nouvelle autoroute qui mène vers l’est du pays. Car ainsi, un conseil peut paraître vital : prenez toutes vos dispositions ! Et pour cause ! Pour ceux qui ne l’ont pas encore découvert à leurs frais, rouler sur ce tronçon, qui court de Lakhdaria à Chelghoum Laïd, sur un parcours long de 285 km, paraît une véritable croisière autoroutière. Une fois que l’on a embarqué, l’on se croirait dans un paquebot perdu au milieu d’un océan, à des journées de navigation de la terre ferme. En tout cas, avant de se décider à rallier Constantine ou Annaba en voiture, mieux vaut se préparer à toutes les éventualités.


    Des précautions valables pour vous, vos enfants ou encore votre voiture. Ce qui n’est qu’un trajet, plus ou moins long, un voyage ou voire une excursion, peut vite se transformer en véritable aventure. Et la raison est simple : si la voie est carrossable, elle a été livrée « nue », sans équipements ou infrastructures aucunes. Nous sommes hélas loin de ce chantier du siècle, promis, doté de toutes les technologies les plus avancées, fibres optiques et tout le toutim, tandis que l’on se rend compte que le b.a.-ba des commodités est inexistant.
    Après les gorges étroites de Palestro, un boulevard !

    Cette aventure commence, tout comme l’autoroute, à la sortie de Lakhdaria, et de ses gorges aussi escarpées qu’inextricables. Et quelle délivrance que de sortir de l’enfer de Palestro, où l’on reste bloqué dans d’interminables bouchons. Les voitures, bus et autres poids lourds cheminent lentement, pare-chocs contre pare-chocs, dans des nuages de poussière. Mis à mal, les nerfs doivent composer avec le brouhaha des moteurs et les cris des dizaines de vendeurs installés sur le bas-côté de l’étroite route et ce, en sus des nombreux barrages et check points installés tout au long du passage. Et d’un coup, une large voie s’ouvre aux automobilistes ; toutefois, la vitesse est limitée à 80 kilomètres heures. Et pour cause : s’ensuit le long tunnel de Bouira et un pont, à la sortie duquel un rétrécissement de la chaussée est signalé. Un barrage de gendarmerie filtre les voitures, immobilisant, preuves du radar à l’appui, tous ceux qui n’auraient pas respecté la signalisation routière. Mais la peur des retraits de permis n’est pas l’unique motivation pour ralentir. Ou ne devrait du moins pas l’être, tant les cahots se font ressentir et peuvent provoquer des dégâts lorsqu’un véhicule est lancé à plein régime. La route qui gondole, des affaissements, des crevasses et des fissures parcourent, durant plusieurs kilomètres, le tapis pourtant récemment livré. Même les freins de jonction entre les différents tronçons secouent dangereusement les voitures et leurs passagers.
    Puis, à mesure que les kilomètres défilent, que les vallées verdoyantes laissent la place à des plaines dorées, la sensation de vide se fait de plus en plus ressentir. Livré à lui-même, le voyageur ne peut que se sentir coupé du monde, comme s’il était en pleine mer. Même l’éclairage fait défaut, dans ces contrées désertiques et inhospitalières. Il est toutefois vrai que des balises phosphorescentes sont encastrées dans les glissières en béton, et encore, puisque ces même signaux lumineux sont inexistants sur plusieurs kilomètres. « Raison pour laquelle il est fortement déconseillé de circuler de nuit sur cet axe. En premier lieu parce que l’on n’y voit pas grand-chose, et qu’un accident est vite arrivé. Mais aussi et surtout de peur des agressions et autres traquenards », prévient un routier, habitué à crapahuter sur cette route. Une autoroute « minimaliste » Les minutes passent et les paysages se font plus arides. Des monts rocailleux se dressent de part et d’autre. L’autoroute chemine et parcoure les vallons, dans une succession de virages et de côtes.
    Des étendues tantôt brunes, tantôt couleurs paille parsemées de vert s’offrent à perte de vue, tranchant avec le gris du bitume, hâlé par le soleil dardant. Pas âme qui vive, en dehors de rares hameaux au loin. Et d’ailleurs, la nature n’est pas la seule à offrir un tableau minimaliste. L’infrastructure aussi. Sur des kilomètres, un interminable désert d’asphalte, et nul moyen d’y échapper, même la bande d’arrêt d’urgence est tout ce qu’il y a de plus minimaliste, tant elle ne mesure que quelques centimètres par endroits. La ligne jaune rase parfois carrément les glissières. Sur 50 kilomètres, c’est le grand vide. Rien, si ce n’est l’autoroute. Pas une bretelle ou une aire de repos, encore moins de station-service ou autres station relais. L’on n’aura surtout pas intérêt à oublier de faire le plein avant d’entamer ce long parcours, qui revêt assurément des allures d’expédition. Sur l’autoroute, un embranchement bifurque et mène vers Béjaïa.
    Si, par malheur ou par mégarde, un voyageur loupe cette bretelle, il est dans l’obligation de poursuivre son chemin durant plus de 40 kilomètres afin de faire demi-tour, d’autant plus que la signalisation n’est pas des plus omniprésentes. Déroutant. Alors, lorsque l’on débarque d’Alger, ou autres, mieux vaut ne pas s’y aventurer sans vraiment connaître la cartographie de la région, surtout si le pire arrive : la panne. Et, en ces journées caniculaires, la surchauffe du moteur guette. Ainsi, il n’est pas rare de croiser, immobilisés sur le bas côté de la voie, des voitures, capots grand relevés. Devant, de pauvres quidams, pendus à leur téléphone, s’improvisent, impuissants, mécaniciens. Et contrairement aux alentours des grandes agglomérations, où les dépanneuses sillonnent à longueur de journées les voies rapides, nulles traces de remorqueuses ou de garages, tout juste un jeune homme, qui, ayant senti le filon juteux, a installé un étal, juste derrière le béton de la barrière, à l’ombre d’un parasol. Sur le présentoir, différents bidons d’huiles pour moteur et autres flacons de produits mécaniques. Peut-être que les infortunés trouveront leur salut en quelque autre voyageur qui viendrait leur prêter main forte ? Rien n’est moins sûr. « Imaginez que c’est un guet-apens, comme il en arrive souvent ? », se défend un automobiliste.
    Pas l’ombre d’un gendarme

    Pour ce qui est de la sécurisation de l’espace, le contraste est saisissant. L’on s’est habitué à la présence massive, parfois même « visuellement agressive », des forces de l’ordre dans nos villes, mais leur absence se fait cruellement ressentir là où ils sont indispensables. Alors que ailleurs sont installés des barrages tous les deux mètres, sur 285 kilomètres, pas un poste, pas une voiture, pas une brigade. « Normalement, des voitures de gendarmerie sillonnent l’autoroute », explique un de leurs éléments, en poste à Oued Athmania, bourgade située à quelques kilomètres après Chelghoum Laïd, où prend fin cette voie à grande vitesse. Tout en affirmant qu’à sa connaissance, jamais personne n’était venu se plaindre d’un incident advenu sur cette distance, le gendarme reconnaît toutefois « l’anormalité » de la situation. « La chaussée a été livrée sans rien autour, avec tous les risques que cela comprend. Et c’est surtout dans ce contexte qu’un renforcement continu de la sécurité est essentiel », admet-il. Puis, il ajoute à brûle-pourpoint, « mais encore faut-il dire que des unités mobiles tentent d’y veiller.
    Seulement, elles sont obligées, faute de plus de bretelles et de sorties, d’en faire tout le tour. Nos éléments vont jusqu’à Sétif pour faire demi-tour, et parcourir l’autoroute en voie inverse », justifie-t-il. Ceux-ci ne sont pas les seuls à faire les frais de cet « autisme » de la voie express. Deux jeunes hommes sont assis sur la glissière, l’un les bras ballants et l’autre se tenant la tête dans les mains. Ils regardent piteusement une voiture à l’arrêt, capot soulevé. Venu d’El Eulma, le conducteur doit se rendre à Annaba, tandis que son ami a été appelé à la rescousse. « Mais elle est en panne et a besoin d’être remorquée », lance l’un d’eux, sans trop pouvoir situer l’origine de la défaillance mécanique. La solution ? Son compagnon raconte qu’il pensait la détenir, avant de déchanter en prenant conscience du lieu de l’incident. « Ma voiture est garée juste-là », dit-il en avisant un hameau situé juste derrière eux. « Le problème est que je suis obligé de rouler 25 kilomètres jusqu’à Sétif afin de le dépanner », s’énerve-t-il, avant de se lever et d’assener : « Ils ont vraiment fait n’importe quoi ! ».

    Par Ghania Lassal
    Elwatan

  • #2
    hahahahaha

    J en étais certain
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      Je ne sais pas ce qui est le plus à pleurer :

      - les fautes d'orthographe et de grammaire
      - le style
      - la nullité de l'article
      « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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      • #4
        Bonjour tout le monde!

        Même l’éclairage fait défaut, dans ces contrées désertiques et inhospitalières.


        J'arrete de lire...Il ne manquerait plus qu'à éclairer 1200 kms d'autoroute,la blague!

        A+.
        La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
        De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
        .
        Merci.
        " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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        • #5
          Bonjour Arayzon,

          Les routes sont éclairées a giorno en Belgique. Ils font maintenant marche arrière tellement c'est coûteux et inutile.

          Mais bon c'est bien connu, chez nous, pour que tout le monde soit content, il faut que les routes soient éclairées, qu'il y ait un gendarme à chaque poteau d'éclairage (c'est à dire tous les 50 m), des pros de la chita routière pour qu'elle reste bien brillante (la route) et surtout que l'autoroute coupe le centre ville parce :

          Puis, à mesure que les kilomètres défilent, que les vallées verdoyantes laissent la place à des plaines dorées, la sensation de vide se fait de plus en plus ressentir. Livré à lui-même, le voyageur ne peut que se sentir coupé du monde, comme s’il était en pleine mer.
          « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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          • #6
            Mauvais article, ils critiquent!

            Bon plus sérieusement de ce que je peux témoigner, quand j'ai fais Est et Ouest l'année dernière:

            Dans les +:
            -Le tapis était très bon, il était tout neuf, un vrai régal pour la conduite, pas de bosses, pas de trous.
            -Autoroute vide, pas d'embouteillages, ni rien.
            -pas de camions
            -paysages magnifiques, et vers l'Ouest des décorations artificielles le rendent encore plus impressionant.
            -Gain de temps, et facilitation du voyage.

            Dans les -:
            -le désert, aucune station, aucune aire de repos, aucune sortie pendant 50km au moins
            -pas moyen de faire demi tour
            -agressions, certains reçoivent des blocs de pierres, quand ils descendent voir ce qui se passe, ils se font agresser
            -pas de gendarmes (ni de radars, donc possibilité de faire du 200km/h)
            -Des plaques 80 toujours présentes sur une autoroute vide à 3 voies, quand le code autorise 120.

            En même temps, c'était pas la nuit, donc pour la signalisation, je ne peux pas dire si c'est trop dérangeant, normalement il doit y avoir alternance entre des trançons éclairés (les plus empruntés) et d'autres avec des balises seulement.
            Dernière modification par absent, 04 juillet 2010, 19h38.

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            • #7
              les fautes d'orthographe et de grammaire
              Cite moi une seule faute d'orthographe ou de grammaire.
              Omar m'a tuer.

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              • #8
                C’est normal, l’autoroute Est-Ouest n’est pas encore finalisée. Il manque les aires de repos, les stations de services … Il faut prendre ses précautions avant de se lancer dans un trajet.
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                • #9
                  dans ces contrées désertiques et inhospitalières.
                  exageration

                  C'est magnifique


                  j'ai été sur une nationale en Algerie à l'interioeur où j'ai vu peu de voitures au printemps vers 20 h 00........c'est comme l'autoroute d'Auvergne à certaines heures..........

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                  • #10
                    Cite moi une seule faute d'orthographe ou de grammaire.
                    Là, tu as les deux

                    Ainsi, il n’est pas rare de croiser, immobilisés sur le bas côté de la voie, des voitures, capots grand relevés
                    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

                    Commentaire


                    • #11
                      la journaliste est trop bete ou elle fait semblant de l'etre

                      elle confond une projet livré a cent pour cent avec un projet avec des réceptions provisoires

                      quand a l'équipement de l'autoroute il n'a meme pas commencé et il est en cours d'études

                      Pauvre journaliste a la solde

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                      • #12
                        Zakia bonsoir!

                        Mais bon c'est bien connu, chez nous, pour que tout le monde soit content, il faut que les routes soient éclairées, qu'il y ait un gendarme à chaque poteau d'éclairage (c'est à dire tous les 50 m), des pros de la chita routière pour qu'elle reste bien brillante (la route) et surtout que l'autoroute coupe le centre ville parce :


                        C'est connu chez nous il y'a ceux que tant que l'Algérie ne fait pas partie du G8 ils se lamenteront.Et ceux que tant que l'Algérie ne revient pas à l'époque Omeyyades meme topo.
                        Que faire pour les satisfaire? Leur faire fabriquer une machine à remonter le temps?

                        ALGERIAN re!

                        -le désert, aucune station, aucune aire de repos, aucune sortie pendant 50km au moins
                        L'essentiel est fait, les accompagnements arriveront bientot.

                        agressions, certains reçoivent des blocs de pierres, quand ils descendent voir ce qui se passe, ils se font agresser
                        Ah bon tu as bien dis que :

                        Autoroute vide, pas d'embouteillages, ni rien.
                        normalement il doit y avoir alternance entre des trançons éclairés
                        .

                        A l'approche de chaque lieu de péage et des villes,c'est indiscutable.Sinon c'est très GRAVE, les notres doivent revoir leur cours, car ils n'auront pas compris ce qu'est une autoroute.

                        A+.
                        La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
                        De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
                        .
                        Merci.
                        " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

                        Commentaire


                        • #13
                          si elle veut cette journaliste...je l'emmene sur l'autoroute de Saragosse à Madrid.... à mi distance vers 18 h 00 hors saison

                          à part les aires de repos..elle me dira des nouvelles ..de l'impression d'isolement au milieu des montagnes et collines pelées d'Aragon

                          Commentaire


                          • #14
                            Ah bon tu as bien dis que :
                            une autoroute où il n'y a pas d'embouteillage et qui est presque vide est un lieu d'agression, il n'y a aucune contradiction, donc j'ai dis quoi?

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                            • #15
                              une autoroute où il n'y a pas d'embouteillage et qui est presque vide est un lieu d'agression, il n'y a aucune contradiction, donc j'ai dis quoi?
                              bonjour algérian on dirait que c'est moha qui répond

                              je n'ai pas lu tes réponses

                              mais je répond aux gens qui disent que l'autoroute est déserte c'est faut et archi faux surtout la nuit beaucoup de voitures et camions

                              et en plus il ne faut pas comparaitre le parc automobile de l'europe avec celui de l'algérie notre parc national ne représente meme pas celui de paris en france

                              les gens parlent sans voir visiter l'autoroute la nuit entre alger oran et alger constantine alors la vous pouvez répondre

                              aucune agression

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