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Parcours d’un combattant de l’ALN, Wilaya III réedité

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  • Parcours d’un combattant de l’ALN, Wilaya III réedité

    Le combattant d’une cause juste ne rate jamais son rendez-vous avec l’histoire. Hier, Azzi Abdelmadjid, ancien combattant de l’Armée de libération nationale (ALN), a marqué de son empreinte la célébration du 48e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie. Pour l’histoire, l’Indépen-dance a été proclamée le 3 juillet 1962. Cette date, M.Azzi l’a honorée d’une plume dédiée à la liberté.

    Sa main qui a porté les armes, soigné ses frères de lutte, troque la gâchette pour la plume. Il est vrai qu’un acteur réel de l’histoire ne démissionne jamais. Surtout lorsqu’il s’agit de l’épopée d’un peuple pour se libérer du joug colonial. Une nouvelle fois, M.Azzi nous invite à nous imprégner d’une lutte de libération qui a largement contribué à l’élargissement du mouvement de décolonisation des peuples à travers le monde, au XXe siècle.

    Cette fois, il revient avec la nouvelle édition de son ouvrage Parcours d’un combattant de l’ALN, Wilaya III, la première étant épuisée.

    La nouveauté est que cette édition est revue et complétée.

    «Cette nouvelle édition m’a permis de retrouver les noms et prénoms de ceux que j’ai évoqués sous leurs pseudonymes dans la première version de l’ouvrage», a expliqué, modestement, M.Azzi, lors de la vente-dédicace de son livre à la Librairie générale, sise, place Kennedy au coeur d’El Biar qui culmine sur les hauteurs d’Alger.

    A titre d’exemple, l’auteur évoque Takhamt Ll’ehna (La Chambre de la paix). Sous cette appellation, il décline l’identité de feu Leulmi Amar, originaire de Guenzet. L’ouvrage contient beaucoup d’autres nouveautés.

    «Quelqu’un d’important me disait, il y a bien longtemps: ´´On n’écrit que lorsqu’on a des choses à dire. Cela se comprend aisément´´», écrit, à juste titre, Kamel Bouchama, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, dans la préface de l’ouvrage. M.Bouchama reprend, ensuite, les mots de Gustave Flaubert et d’autres penseurs pour mettre l’écriture de M.Azzi au registre d’une thérapie dont le pays a besoin. Une thérapie qui permettra aux générations futures de connaître leur histoire.

    Heureuse coïncidence! Mohamed Aouissi, ancien directeur de la sécurité sociale, a le pas léger malgré le poids des ans. Une nouvelle naissance vient égayer le foyer de son fils Youcef. «Je vous annonce la naissance de mon petit-fils Ryad», se félicite-t-il. La jonction est faite entre l’histoire, le présent et l’avenir du pays.

    M.Aouissi, l’ouvrage en question à la main, sollicite auprès de l’auteur une dédicace en son nom et celui de son petit-fils. «Je voudrais que mon petit-fils connaisse le récit de ceux dont le sacrifice lui a permis de vivre dans un pays libéré du colonialisme», souhaite M.Aouissi. Pour cela, le témoignage de M.Azzi requiert une importance capitale.
    «Ce genre d’ouvrages permet aux générations montantes de connaître l’histoire de ce pays et de ceux qui l’ont libéré», affirme Mohamed Nabi, ancien ministre du Travail.

    M.Azzi présente une photo à son ami, M.Nabi. Sur la photo figure un jeune homme, arme à la main, rêvant de l’indépendance de son pays dans les maquis de l’Akfadou, en Kabylie. «Cette photo, je l’ai prise en 1957. A l’époque, j’avais 20 ans», dit-il à l’ancien ministre sur un ton nostalgique.
    M.Nabi replonge dans le souvenir de son propre parcours de combattant. «A la même époque, j’étais détenu à la prison Barberousse après avoir passé un mois chez les parachutistes, dans la villa Susini, le tristement célèbre centre de torture à l’ère coloniale», se souvient, douloureusement, M.Nabi.
    La satisfaction du devoir accompli soulage la douleur. Elle allume aussi la flamme des moments intenses vécus au maquis. Des moments où la mort devient une douce compagne qui apprend à aimer la vie.

    Cet attachement à la vie, l’auteur l’exprime à travers un verbe incisif. «Je ne peux m’attendre qu’à un livre au contenu positif de la part de Madjid que je connais depuis longtemps», assure Amar Azzouz, ancien secrétaire d’Etat au ministère du Travail. Cette assurance est partagée par Mme veuve Bouzedeb dont le mari, Amar, a tant donné à l’Education nationale.

    «Je vais acheter plusieurs exemplaires de ce livre pour les offrir aux personnes qui n’ont pas les moyens de les acheter», révèle Mme Bouzerdeb.

    En Algérie de telles initiatives permettent au peuple de connaître son histoire.

    Par l'Expression
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