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Comment dépenser 286 millards de dollars

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  • Comment dépenser 286 millards de dollars

    Les travaux d’Hercule !
    Un quinquennat pour réaliser matériellement des objectifs, c’est jouable ! Mais, est-ce que cet espace temps inclut les délais nécessaires à une bonne maturation des projets ? Cela parait être un peu juste pour des travaux d’Hercule. Réaliser un autre million de logements, des centaines de structures sanitaires, d’universités, de centres de formation, de lycées, collèges et écoles, des maisons de la culture, des écoles de beaux-arts, des bibliothèques, des conservatoires, des barrages, des ponts et chaussées, créer 200 000 PME… quoique, sur le plan des moyens matériels et financiers, tout cela parait plausible. On a bien, sous d’autres cieux, conçu un tunnel sous la Manche pour traverser l’océan Atlantique ! Comme on dit chez nous : “avec de l’argent, on peut réaliser des routes dans la mer !”

    Tant qu’il y aura des Hommes !
    Cependant, ce qui semble moins évident, c’est l’élément humain. Non pas que nous manquons de personnes compétentes, mais les bonnes personnes ne sont pas nécessairement à la bonne place ! D’autant qu’à ce niveau-là, il y a lieu de reconnaître que bien peu de choses ont changé !
    Ce n’est pas toujours le meilleur qui dirige chez nous ! Et il se trouve que ce petit détail peut grandement peser, à l’heure des bilans. La ressource humaine, a contrario des moyens matériels, se distingue d’un homme à un autre. Et lorsque l’on ne fait pas le bon choix, la roue prend le sens inverse de la rotation. Qui n’avance pas, recule !
    Toute initiative, aussi ambitieuse soit-elle, s’accompagne de la ressource humaine. C’est le pilier central de toute réalisation économique ou sociale. Mais paradoxalement, cet élément, maillon fort a de tout temps été le dernier à être impliqué ou informé de quoi que ce soit ! Et il en est ainsi à tous les niveaux de la hiérarchie.
    Du simple employé négligé par le staff dirigeant de son entreprise, jusqu’aux cadres délaissés par leur tutelle, et ainsi de suite jusqu’au plus haut de la pyramide de l’état. Chacun fait cavalier seul ! Chez ces gens-là, la culture de la communication n’en est même pas encore à ses premiers balbutiements ! Et dire que partout dans le monde, la communication de l’entreprise ou institutionnelle, est aujourd’hui reconnue pour être un incontestable fer de lance.

    Syndrome de Stockholm
    Quelle amélioration socioéconomique peut-il y avoir si l’on continue à évoluer dans un espace où l’insécurité, la saleté et la misère règnent en seigneur ! Il ne se passe pas un jour ni un mètre linéaire sans que l’on soit agressé, d’une manière ou d’une autre. Soit pour vous délester d’un bien, soit simplement parce que vous n’êtes pas habillé au goût de l’autre.
    La société est complètement disloquée. L’état l’a voulu ainsi, en mettant tout le monde dans le même sac. Pensant qu’en enfermant le bourreau et la victime dans une même cellule, le syndrome de Stockholm fonctionnerait. Ça n’a pas marché. Et c’est tant mieux ! Les honnêtes gens continueront à se révolter… mais, seulement au fond d’elles- mêmes.
    Dans la cité, il y a déficience totale de l’état en tant que force. Que de fois, suite à une plainte, voire d’une arrestation d’un voyou en flagrant délit, il revient le lendemain vous narguer, vous et le policier qui l’a arrêté ! C’est qu’il y a véritablement malaise ! Quelque chose nous échappe ! On veut bien que l’état fasse du social, mais pas de cette manière. Là, il y a non-assistance à population en danger ! Ou alors, faudra penser à consacrer une bonne partie des 286 milliards de dollars pour la construction de nouvelles prisons. La sécurité, ça n’a pas de prix !

    Communiquons d’abord !
    En matière de communication, justement ! Pourquoi ne pas tenter de réunir, au niveau local, les administrés et débattre de leurs véritables préoccupations.
    Des discussions qui ne soient pas toujours d’ordre matériel. Parler de leur sécurité, de la saleté, des nuisances sonores, de l’école... c’est à ce niveau-là que devra être posée la première pierre de l’édifice. On construit bien du bas vers le haut ? Cela s’appelle la communication directe. Sans langue de bois, ni artifice. On part de cas concrets, d’un vécu, pour aboutir à de réelles aspirations. Et les 286 milliards de dollars ne seront que mieux et équitablement placés !
    On a au moins le droit de rêver... dans un pays où toute initiative de création d’associations issues de la société civile relève de l’utopie. Et sans une société civile... il n’y a guère de société... ni sociale ni économique. Pourtant un plan de relance, digne de ce nom, se doit de tenir compte de toutes ces petites gens... avant 2014, ose-t-on espérer !

    Rabah Larbi....liberte.
    Dernière modification par Chegevara, 06 juillet 2010, 08h32.
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    La société est complètement disloquée.
    cest marrant tout de meme....plus Cevital (Liberté titre propriété de Redrab) senrichit en algerie...et plus ce quotidien trouve le pays impossible...


    plus les milliards saccumulent...et plus la critique devient hystérique, délirante...

    a croire quon voudrait se faire pardonner quelque chose....et quon sest enrichi aussi rapidement en toute honneteté


    cette ligne editoriale devient chaque jour un peu plus suspecte

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