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CAN remporte le marché de la corniche d'Oran

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  • CAN remporte le marché de la corniche d'Oran

    L'entreprise française CAN a remporté le marché du renforcement de la corniche d'Oran menacé d'effondrement. Etaient en lice 7 entreprises CAN, ENROS (entreprise algérienne), ASKA-Construction (entreprise turque), Pizzarotti et Uni-Rock (respectivement un groupement et une entreprise d’Italie) et 2 autres entreprises françaises, Simeko et Hydrokrast.

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    C’est finalement l’entreprise française CAN qui a été retenue pour la réalisation du projet de confortement d’urgence de la falaise de la corniche oranaise, a-t-on appris auprès du service des infrastructures maritimes de la direction des Travaux publics.

    L’entreprise CAN a été retenue par la commission d’évaluation après l’étude des offres techniques et financières des 7 soumissionnaires: CAN, ENROS (entreprise algérienne), ASKA-Construction (entreprise turque), Pizzarotti et Uni-Rock (respectivement un groupement et une entreprise d’Italie) et 2 autres entreprises françaises, Simeko et Hydrokrast. Les travaux devront démarrer début mai, a-t-on appris de même source. L’étude préliminaire prévoit le confortement du massif rocheux surplombant la route du port (RN 11 AM), la rampe du Commandant Ferradj et le tronçon de la RN 2 s’étendant du tunnel situé à l’entrée de la pêcherie jusqu’à «Monte Cristo». Techniquement, deux méthodes seront combinées ou utilisées séparément pour provoquer la chute des blocs fragiles: à coups de brise-roches ou l’utilisation d’explosifs modérés.

    La filière CAN, qui fait partie du Groupe CAN, est spécialisée dans les travaux BTP et de réparation d’accès difficiles tels que les montagnes, les barrages, les mines, les milieux poreux et gazeux, etc. En Algérie, l’entreprise a à son actif plusieurs projets dont un au port de Skikda. Pour le projet de la falaise de la corniche, CAN compte utiliser des hélicoptères, d’une part pour avoir une vue aérienne du massif rocheux et de l’autre pour transporter hommes et matériels aux points d’accès difficiles. Bien sûr, pour introduire des hélicoptères sur le territoire national et survoler la zone en question, la variante demeure tributaire du feu vert des autorités compétentes. Selon la DTP, des mesures seront prises de façon à ce que le chantier ne perturbe pas la circulation routière sur cet axe à grand trafic. En fait, la voie ne sera fermée qu’à raison d’une ou deux heures par jour, pendant une durée courte. La fermeture s’impose notamment lors de la provocation de la chute de blocs.

    Opération qui sera suivie par la couverture d’une partie de la falaise par un grillage non oxydable fixé par des ancrages et par l’érection de murs de confortement.

    Par ailleurs, la DTP projette la réalisation d’une nouvelle route d’accès au port du côté est, car la route du Ravin Blanc est devenue dangereuse à la circulation, voire tout à fait impraticable en raison d’un glissement de terrain. En effet, cette vieille route repose sur du remblai en contre-haut du port, à 8 mètres de hauteur. Actuellement, les poids lourds entrant et sortant du port roulent sur ce chemin avec une extrême prudence, en fait avec un flux régulé et en «serrant à droite», tout en s’éloignant le plus possible de l’accotement de bas-côté.

    Par Le Quotidien d'Oran
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