La vie devient de plus en plus chère pour le consommateur algérien. La hausse des prix des produits de première nécessité tel que le sucre, les détergents, les légumes secs, le lait en poudre n’y est pas étranger. Ces prix à la hausse aux détails ne sont que la conséquence de l'augmentation qui est faite en amont aux niveaux des importateurs, des grossistes des producteurs qui eux même sont soumis aux surenchérissements des matières premières.
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A l’exemple du sucre, plusieurs autres produits de première nécessité ont connu, récemment, des augmentations des prix au niveau des commerçants de détail. Les familles à revenus modestes qui restent les plus sensibles à ces fluctuations, peinent, en effet, à joindre les deux bouts, tant la vie est devenue de plus en plus chère. La plus grande crainte de ces familles est de voir cette tendance se généraliser à d’autres produits alimentaires. Cette hausse concerne principalement certaines variétés de légumes secs, mais aussi le lait en poudre et autres produits détergents. Les détaillants expliquent cette flambée par les prix qui sont pratiqués au niveau des marchés de gros. Ainsi, en l’espace de quelques mois, le prix du kilo du sucre est passé de 40 à 65, voire 70 dinars, chez certains commerçants de détail.
Pour eux, ces prix ne font que traduire une augmentation qui s’est opérée en amont de la chaîne commerciale (importateurs, producteurs et grossistes). «Durant le mois de Ramadhan, on payait le sac de 50 kilogrammes entre 2.300 et 2.350 DA, affirme un commerçant du centre-ville, avant de souligner que «ces prix étaient déjà élevés, car ils nous ont obligés à réviser les prix de détail. Après la fin de Ramadhan, les prix du marché de gros ont connu un relatif redoux, avant de monter en flèche depuis une quinzaine de jours pour que les sacs de 50 kilos atteignent les 2.600 DA, un niveau jamais atteint auparavant», a-t-on encore rappelé. Les légumes secs à l’instar des haricots n’ont pas échappé à cette tendance. Ce produit qui connaît une forte demande en cette période a connu une augmentation des prix de l’ordre de 10, voire 20 DA, au kilo. De 100 DA, le kilogramme de haricot sec de gros calibre est passé à 120 DA.
Là aussi, on ne fait que traduire une augmentation déjà opérée par les grossistes, la marge bénéficiaire étant restée la même, affirment les commerçants de détail.
Pour les détergents non liquides, les prix ont également connu des augmentations, 5 DA de plus pour le petit sachet de 400 grammes, qui ont touché la quasi-totalité des marques proposées sur le marché. Idem pour les produits liquides. Des hausses de 5 à 10 DA, au gros, ont été constatées.
Ceci reste également le cas du lait en poudre qui a pris 5 DA de plus, toutes marques confondues. Une boîte de lait est actuellement cédée entre 125 DA et 180 DA, selon la qualité.
Pour les grossistes, l’explication de cette hausse des prix qui touche simultanément plusieurs produits de large consommation est liée principalement aux prix des matières premières sur le marché international.
Par Le Quotidien d'Oran
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A l’exemple du sucre, plusieurs autres produits de première nécessité ont connu, récemment, des augmentations des prix au niveau des commerçants de détail. Les familles à revenus modestes qui restent les plus sensibles à ces fluctuations, peinent, en effet, à joindre les deux bouts, tant la vie est devenue de plus en plus chère. La plus grande crainte de ces familles est de voir cette tendance se généraliser à d’autres produits alimentaires. Cette hausse concerne principalement certaines variétés de légumes secs, mais aussi le lait en poudre et autres produits détergents. Les détaillants expliquent cette flambée par les prix qui sont pratiqués au niveau des marchés de gros. Ainsi, en l’espace de quelques mois, le prix du kilo du sucre est passé de 40 à 65, voire 70 dinars, chez certains commerçants de détail.
Pour eux, ces prix ne font que traduire une augmentation qui s’est opérée en amont de la chaîne commerciale (importateurs, producteurs et grossistes). «Durant le mois de Ramadhan, on payait le sac de 50 kilogrammes entre 2.300 et 2.350 DA, affirme un commerçant du centre-ville, avant de souligner que «ces prix étaient déjà élevés, car ils nous ont obligés à réviser les prix de détail. Après la fin de Ramadhan, les prix du marché de gros ont connu un relatif redoux, avant de monter en flèche depuis une quinzaine de jours pour que les sacs de 50 kilos atteignent les 2.600 DA, un niveau jamais atteint auparavant», a-t-on encore rappelé. Les légumes secs à l’instar des haricots n’ont pas échappé à cette tendance. Ce produit qui connaît une forte demande en cette période a connu une augmentation des prix de l’ordre de 10, voire 20 DA, au kilo. De 100 DA, le kilogramme de haricot sec de gros calibre est passé à 120 DA.
Là aussi, on ne fait que traduire une augmentation déjà opérée par les grossistes, la marge bénéficiaire étant restée la même, affirment les commerçants de détail.
Pour les détergents non liquides, les prix ont également connu des augmentations, 5 DA de plus pour le petit sachet de 400 grammes, qui ont touché la quasi-totalité des marques proposées sur le marché. Idem pour les produits liquides. Des hausses de 5 à 10 DA, au gros, ont été constatées.
Ceci reste également le cas du lait en poudre qui a pris 5 DA de plus, toutes marques confondues. Une boîte de lait est actuellement cédée entre 125 DA et 180 DA, selon la qualité.
Pour les grossistes, l’explication de cette hausse des prix qui touche simultanément plusieurs produits de large consommation est liée principalement aux prix des matières premières sur le marché international.
Par Le Quotidien d'Oran
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