Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La corruption en Algérie !!!!!!!!!!!!!!

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La corruption en Algérie !!!!!!!!!!!!!!

    Le quotidien d'Oran du 06 Juillet 210

    Djilali Hadjadj, de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC): La note IPC de l'Algérie est «un signe de haut niveau de corruption»
    par Hanafi Tessa

    En 2009, l'Algérie se classait à la 111ème position – sur 180 pays - dans l'Indice de Perception de la Corruption (IPC) établi par l'ONG Transparency International. Cela correspond à une note de 2,6 sur 10. Selon toute vraisemblance, le classement pour l'année 2011 sera tout aussi désastreux, affirme Djilali Hadjadj, porte-parole de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), membre de Transparency International.

    La régression de l'Algérie dans le classement de l'IPC au cours des dernières années est assez préoccupante. Pour vous, quel portrait pouvez-vous nous brosser du phénomène de la corruption aujourd'hui ?

    Une note inférieure à 3 sur 10 implique forcément un haut niveau de corruption à l'intérieur des hautes sphères des institutions étatiques. Que ce soit l'organe législatif, exécutif ou bien judiciaire, les institutions publiques algériennes sont gangrenées par la corruption aujourd'hui. Il n'y a qu'à prendre par exemple la non-application, à ce jour, du processus de déclaration du patrimoine défini par la loi 06/01 du 20 février 2006. La complexité de ce texte – des catégories de déclarants et des niveaux de gestion des déclarations sont assez difficile à comprendre – complique davantage la tâche à une réelle volonté politique d'appliquer les lois déjà existantes de lutte contre la corruption. Rappelons que l'Algérie a ratifié en 2004 la Convention des Nations unies contre la corruption et adopté la loi de 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. Là également, on constate que la mise en place d'une Agence gouvernementale contre la corruption prévue par cette loi n'est toujours pas concrétisée. De même pour la Convention de 2004 où l'on perçoit un réel désengagement de l'exécutif algérien, voire même une opposition officielle, à la mise en place de mécanismes internationaux de suivi de son application. On le voit donc, les exemples ne manquent pas pour illustrer une insuffisante prise en charge de ce problème. Plus grave encore : cette situation inquiète de plus en plus nos partenaires européens et américains qui se préoccupent de l'ampleur que prend ce phénomène et, surtout, de l'absence de réelles initiatives de la part des autorités algériennes. Je ne vous apprends rien en vous disant que les relations économiques avec des opérateurs étrangers peuvent être largement compromises par un climat de corruption généralisée.

    L'application des lois contre la corruption n'est donc toujours pas effective…

    Absolument! Il n'y a qu'à constater le nombre alarmant de scandales de corruption dans les opérations économiques et financières d'entreprises étatiques. Tout le monde a à l'esprit l'affaire Sonatrach, par exemple. Mais ce n'est pas la seule, il en existe plusieurs autres. Je pense notamment au secteur des travaux publics – l'autoroute Est/Ouest – ou bien à celui de la pêche. Sans parler des poursuites judiciaires contre les walis de Blida et d'El Tarf qui sont demeurées à ce jour, au point mort. C'est tout de même aberrant que la Cour suprême devienne un lieu de blocage judicaire. Toutes ces affaires sont finalement le résultat de règlements de compte. Récemment, à l'occasion des sommets du G20 et du G8, le Président Bouteflika a lancé un cri d'alarme sur l'état de la criminalité et de la contrebande en Afrique. Un paradoxe quand on pense à l'état d'inertie des politiques menées pour venir à bout de ces fléaux ici même en Algérie.

    Le fameux Observatoire national de surveillance et de prévention de la corruption, institué en 1996 par l'ancien président Liamine Zeroual, est-il la dernière tentative ?

    Pour en revenir à la mise en place de l'Agence de prévention et de lutte contre la corruption, inscrite dans la loi de 2006 et toujours en attente d'être mise en service, la directive adressée par le Chef de l'État à son Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en décembre 2009, prévoit plutôt la création de deux instances distinctes, et non pas seulement une seule entité qui serait chargée, à la fois, de prévenir et de lutter contre la corruption.

    Cette directive prévoit en effet la création d'un « Observatoire de prévention de la corruption» et d'une «Agence de répression de la corruption». Il semble a priori incompréhensible que l'on décide de l'instauration d'un observatoire de prévention de la corruption sans apporter des modifications à la loi de 2006 et annoncer préalablement la décomposition de « l'organe » en deux entités. C'est là un manque de rigueur qui illustre l'absence de cohérence et de volonté politique pour mener de front une lutte efficace contre la corruption.

    Comment vous accueillez la récente demande initiée par le député Ali Brahimi et parrainée par 24 autres de ses collègues de créer une commission d'enquête parlementaire sur le phénomène de la corruption ?

    Ce genre d'initiative est évidemment à saluer et à encourager. Je soutiens à tout point de vue le développement de ce dossier. Habitués à être désavoués par l'ensemble des citoyens algériens, à travers cette démonstration, les députés de l'APN font montre de beaucoup de courage. Je mets tout de même un bémol quant à la concrétisation réelle de cette commission. En effet, je ne me fais pas beaucoup d'illusion quant à l'adoption par l'ensemble de la classe politique d'un tel projet. De même que pour la lettre instruite par Ahmed Ouyahia et diffusée sous forme de circulaire qui fait état, entre autres, de l'implication de certains cabinets d'étude étrangers dans des pratiques contraires à la loi et à la morale publique. C'est à la fois un bilan complet du phénomène de la corruption en Algérie que dresse le Premier ministre, mais également des questionnements pertinents qu'il soulève sur son évolution. C'est un signe encourageant dans la lutte contre la corruption. Néanmoins, il aurait été beaucoup plus constructif d'en faire une déclaration publique plutôt que de communiquer sous forme de directives aux opérateurs concernés.

    Le Sage

  • #2
    On constate que c'est souvent le cas lorsqu'un pays veut s'attaquer à la corruption, celle-ci paraît être généralisée.

    Pour preuve, il suffit de se souvenir de l'Italie et de sa campagne manu pulite (main propre?). Par la découverte des scandales, l'Italie fut la risée du monde entier. Mais lorsque d'autres pays ont entrepris le même "nettoyage", ils ont constaté qu'il en était identique chez eux, si ce n'est pire.

    Pour ce qui est de l'Algérie, je me demande si ce n'est pas des mesures du gouvernements afin d'apâter le peuple?

    Commentaire


    • #3
      corruption

      s'il y avait un mondial de la corruption on serait en finale et on risquerait de la gagner.

      Commentaire


      • #4
        c'est connu, les arabes sont trop corrompu, vous n'êtes pas les seuls, même au Maroc, Egypte etc, c'est dans l'adn des arabes, mais en Algérie c'est un peu scandaleux quand même car sa arrive jusqu'à le gouvernement, ce qui est mauvais pour l'image du pays...

        Commentaire


        • #5
          La situation est pire que ce que vous pensez !

          Il parait qu'il existe des centaines de dossiers sur les bureaux de la justice pour la seule entreprise Sonatrac. Les démissions et destitutions intervenues récemment mais aussi les mouvements au sein du gouvernement en seraient une conséquence.

          Il semble qu'on organise actuellement un véritable pillage de l'Algérie et de ses ressources.

          Quand on se rappelle le scandale de la faillite de Khalifa Bank, on est bien obligé de constater que si l'Algérie et son économie avaient été confiées au frères Dalton, la situation ne serait pas plus mauvaise.

          En ce qui me concerne, je préfère la dictature militaire !
          Dernière modification par abdel-dz, 06 juillet 2010, 21h03. Motif: correction de l'orthographe

          Commentaire


          • #6
            La corruption en Algérie !!!!!!!!!!!!!!
            est trés developée .................
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

            Commentaire


            • #7
              Ce qu'il faut faire au lieu de pleurnicher !

              Dans 80 pour cent des cas la corruption n'est la conséquence que de deux causes : la pauvreté et la convoitise.

              1) La pauvreté : il est très clair qu'en Algérie tous les fonctionnaires sont insatisfaits de leurs salaires. Cependant l'Etat continue à faire la sourde oreille et a renvoyé aux calendes grecques toute tentative de réforme de l'échelle salariée. Il ne reste alors à ces martyrs de l'administration que les via sales et les méandres bourbeux de la corruption afin d'arrondir leurs rentes viagères de chaque fin de mois.

              2) La convoitise : en vivant sans Dieu ni maitre, l'argent devient horriblement dieu, car il est le seul moyen avec lequel on pourrait rassasier nos sens, seul plaisir réel pour les matérialistes ici-bas. Aussi faut il employer des hommes de confiance aux avants postes de la nation.
              Dernière modification par rossinhol, 06 juillet 2010, 22h03.

              Commentaire


              • #8
                Je ne généralise point comme tu l'insinues, cependant il y aura toujours des Hommes sur la terre qui vivent sans Dieu ni maitre et cela partout où il existera des Hommes de notre nature...

                Commentaire


                • #9
                  Trop facile !

                  Dans 80 pour cent des cas la corruption n'est la conséquence que de deux causes : la pauvreté et la convoitise.

                  1) La pauvreté : il est très clair qu'en Algérie tous les fonctionnaires sont insatisfaits de leurs salaires. Cependant l'Etat continue à faire la sourde oreille et a renvoyé aux calendes grecques toute tentative de réforme de l'échelle salariée. Il ne reste alors à ces martyrs de l'administration que les via sales et les méandres bourbeux de la corruption afin d'arrondir leurs rentes viagères de chaque fin de mois.

                  2) La convoitise : en vivant sans Dieu ni maitre, l'argent devient horriblement dieu, car il est le seul moyen avec lequel on pourrait rassasier nos sens, seul plaisir réel pour les matérialistes ici-bas. Aussi faut il employer des hommes de confiance aux avants postes de la nation.
                  Trop facile !

                  S'il suffisait d'augmenter les salaires pour éradiquer la corruption, ce serait fait depuis longtemps. Mais le problème est bien plus grave. Il s'agit d'une question d'éducation, une sorte de faillite morale.

                  Quant à la place de Dieu, elle n'a jamais été aussi importante qu'aujourd'hui en l'Algérie. Je vous rappelle simplement que le gouvernement est pro-islamiste.

                  Force est de constater que compte-tenu du niveau actuel de la corruption en Algérie, l'islamisme est bien plus crapuleux hélas que la dictature militaire que j'appelle de mes vœux.

                  lol

                  Commentaire


                  • #10
                    Vous avez oublié ma très chère petite amie : le mensonge et l'hypocrisie car la croyance n'est pas un mot mais un fait, je ne dis pas que je suis croyant mais je le prouve...Je peux aussi utiliser la religion pour camoufler mes actes sordides, genre le "Haj Hmed est hyper croyant, il ne peut pas voler"...


                    Cela va de soi qu'en étant croyant, même si nous avons une inclination atavique vers l'argent facile, on ne pourrait pas être corrompu aussi facilement de peur des furies célestes...

                    La remède à la corruption est toujours un extrême châtiment quelque soit le prix à payer et c'est la seule solution hélas...Il faut qu'on ait peur de voler et de se salir les mains...cela fonctionne comme ça...

                    Commentaire


                    • #11
                      Il y a pire qu'un Etat corrompu,c'est une Justice corrompue!... Tout le monde peut constater, aujourd'hui, que la justice algérienne ne rend véritablement "justice" que lorsqu'elle a en face d'elle deux protagonistes pauvres!
                      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

                      Commentaire


                      • #12
                        Pour éradiquer la corruption, il faut instaurer la bonne gouvernance et la démocratie.

                        Remplacer un dirigeant « corrompu » ne fera pas disparaître le problème. Il faut de la volonté politique, des réformes institutionnelles, des réformes juridiques, des mesures judiciaires contre les fautifs, la contribution de la société civile et des médias, des partenariats avec la communauté internationale ...
                        Dernière modification par shadok, 06 juillet 2010, 22h55.
                        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                        Commentaire


                        • #13
                          La dictature militaire, je ne crois pas mes yeux...donc l'exemple de la Corée du Nord vous plait !!!! La démocratie est la seule solution...

                          Commentaire

                          Chargement...
                          X