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Des projets touristiques sont programmés et d’autres hôtels sortiront bientôt de terre.
La maison d’édition espagnole Actualidad, implantée à Madrid, vient de décerner le prix international Golden Eagle for prestige and quality 2010 à l’hôtel Royal d’Oran. Ce prix, qui a une reconnaissance internationale, a été créé en 1995 pour mettre en valeur les meilleures sociétés qui sont les vrais moteurs de l’économie dominant les marchés. La cérémonie de remise du prix en question a eu lieu récemment lors d’un dîner gala à Madrid. Les efforts consentis par le personnel du prestigieux hôtel en matière de qualité de service offert aux clients ont bien donné leurs fruits. C’est ainsi qu’on apprend que le Royal Hôtel a bien mérité une place de taille parmi un grand nombre d’hôtels à travers le monde. Situé au cœur de la ville, il occupe depuis 1920 une place privilégiée dont la réhabilitation a fait renaître ce palace dans son architecture originale. Il a rouvert ses portes le 20 novembre 2006 après avoir été complètement rénové pour près de 60 millions d’euros.
Djillali Mehri, son propriétaire, a réussi la gageure de faire du Royal Hôtel le palace le plus luxueux en Algérie. C’est un hôtel de luxe destiné essentiellement à une clientèle d’hommes d’affaires et ceux qui viennent passer le week-end à Oran. Un pari osé qui semble avoir porté ses fruits. Les grands labels hôteliers parient sur le tourisme d’affaires à Oran. La chaîne Eden, Sheraton et Le Meridien Oran Hotel & Convention Centre investissent et croient que l’avenir touristique est garanti dans une ville bercée de tout temps par la Méditerranée. Certains hôtels veulent fidéliser les clients du week-end. Avec l’autoroute Est-Ouest et la ligne ferroviaire Alger-Oran, l’une des plus fréquentées et des plus rentables selon la direction de la SNTF, ce genre de clients pourraient remplir les hôtels, surtout en cette période estivale. Les Algériens ont besoin d’escapades et de couper avec leur quotidien.
Le complexe des Andalouses espère plutôt attirer vers le balnéaire. Cette structure offre l’un des plus beaux panoramas sur la baie d’Oran. Si certains hôtels ont adopté la démarche qualité, d’autres sont restés figés dans le temps avec une décoration « vieillotte » et des chambres mal insonorisées. Oran a de quoi plaire, le Front de mer a de tout temps été submergé par des vagues humaines : des familles déambulent, des couples se prélassent et des jeunes se promènent. Il y a le port, où au large un ferry en provenance de Marseille ou d’Alicante se rapproche de la baie, la Cathédrale de Santra Cruz, la place du 1er Novembre où trônent deux lions en fonte.
Des projets touristiques sont programmés et d’autres hôtels sortiront bientôt de terre. Le Royal veut tirer profit de cette ferveur pour s’imposer comme lieu d’hébergement, mais aussi comme une bonne table où on mange une cuisine internationale et une gastronomie locale. C’est ce savant dosage qui fait sa réputation. « Le client est notre invité et non un simple numéro de chambre », note Fella, assistante du directeur général et responsable de communication. Oran parie sur le renouveau du tourisme. Espérons que ce ne sera pas une désillusion.
Par Kamel Benelkadi
c'est vrai qu'il est magnifique l'hotel
La maison d’édition espagnole Actualidad, implantée à Madrid, vient de décerner le prix international Golden Eagle for prestige and quality 2010 à l’hôtel Royal d’Oran. Ce prix, qui a une reconnaissance internationale, a été créé en 1995 pour mettre en valeur les meilleures sociétés qui sont les vrais moteurs de l’économie dominant les marchés. La cérémonie de remise du prix en question a eu lieu récemment lors d’un dîner gala à Madrid. Les efforts consentis par le personnel du prestigieux hôtel en matière de qualité de service offert aux clients ont bien donné leurs fruits. C’est ainsi qu’on apprend que le Royal Hôtel a bien mérité une place de taille parmi un grand nombre d’hôtels à travers le monde. Situé au cœur de la ville, il occupe depuis 1920 une place privilégiée dont la réhabilitation a fait renaître ce palace dans son architecture originale. Il a rouvert ses portes le 20 novembre 2006 après avoir été complètement rénové pour près de 60 millions d’euros.
Djillali Mehri, son propriétaire, a réussi la gageure de faire du Royal Hôtel le palace le plus luxueux en Algérie. C’est un hôtel de luxe destiné essentiellement à une clientèle d’hommes d’affaires et ceux qui viennent passer le week-end à Oran. Un pari osé qui semble avoir porté ses fruits. Les grands labels hôteliers parient sur le tourisme d’affaires à Oran. La chaîne Eden, Sheraton et Le Meridien Oran Hotel & Convention Centre investissent et croient que l’avenir touristique est garanti dans une ville bercée de tout temps par la Méditerranée. Certains hôtels veulent fidéliser les clients du week-end. Avec l’autoroute Est-Ouest et la ligne ferroviaire Alger-Oran, l’une des plus fréquentées et des plus rentables selon la direction de la SNTF, ce genre de clients pourraient remplir les hôtels, surtout en cette période estivale. Les Algériens ont besoin d’escapades et de couper avec leur quotidien.
Le complexe des Andalouses espère plutôt attirer vers le balnéaire. Cette structure offre l’un des plus beaux panoramas sur la baie d’Oran. Si certains hôtels ont adopté la démarche qualité, d’autres sont restés figés dans le temps avec une décoration « vieillotte » et des chambres mal insonorisées. Oran a de quoi plaire, le Front de mer a de tout temps été submergé par des vagues humaines : des familles déambulent, des couples se prélassent et des jeunes se promènent. Il y a le port, où au large un ferry en provenance de Marseille ou d’Alicante se rapproche de la baie, la Cathédrale de Santra Cruz, la place du 1er Novembre où trônent deux lions en fonte.
Des projets touristiques sont programmés et d’autres hôtels sortiront bientôt de terre. Le Royal veut tirer profit de cette ferveur pour s’imposer comme lieu d’hébergement, mais aussi comme une bonne table où on mange une cuisine internationale et une gastronomie locale. C’est ce savant dosage qui fait sa réputation. « Le client est notre invité et non un simple numéro de chambre », note Fella, assistante du directeur général et responsable de communication. Oran parie sur le renouveau du tourisme. Espérons que ce ne sera pas une désillusion.
Par Kamel Benelkadi
c'est vrai qu'il est magnifique l'hotel
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