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La corruption gangrène l’Algérie:Incrustée dans les moeurs à la faveur de la rente

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  • La corruption gangrène l’Algérie:Incrustée dans les moeurs à la faveur de la rente

    La corruption gangrène la Société algérienne. C’est un fait établi. Toutes les sphères économiques sont touchées et il ne se passe pas un jour, sans que la presse nationale rapporte des informations, se rapportant à des faits de corruption et de malversations avérées.

    Les grosses affaires de la Sonatrach et de l’autoroute Est-Ouest ne sont, que la face apparente d’un iceberg dont les bases sont bien ancrées dans l’Océan houleux de la gabegie.
    Il y a quelques jours, les journaux rapportaient encore des informations concernant l’arrestation du PDG de l’EVSM de Sidi Moussa, une des rares Entreprises algériennes à avoir obtenu des marchés dans le Projet de l’autoroute Est-Ouest, ou encore l’implication de cadres de SAIDAL, dans les malversations liées à la gestion des oeuvres sociales. Et la liste est longue et s’allonge tous les jours.
    Ce ne sont là que des affaires que les Institutions en charge de la lutte contre la corruption, veulent bien ébruiter pour les besoins de l’image de certaines structures de l’Etat, souvent pointées du doigt comme complices, au moins, du laisser aller favorisant la corruption.
    Il se dit même que le phénomène est tellement répandu, qu’il est diff icile pour le président de la République des gens sans reproches, qui pourraient mener l’action de lutte contre la corruption. En 2009, l’Algérie se classait à la 111ème position – sur 180 pays - dans l’Indice de Perception de la Corruption (IPC), établi par l’ONG Transparency International (TI). Cela correspond à une note de 2,6 sur 10.
    «Selon toute vraisemblance, le classement pour l’année 2011, sera tout aussi désastreux», affirme Djilali Hadjadj, porte parole de l’Association Algérienne de lutte Contre la Corruption (AACC), International dans une interview accordée au journal en ligne «Maghreb émergent» qui explique : «une note inférieure à 3 sur 10, implique forcément un haut niveau de corruption à l’intérieur des hautes sphères des Institutions étatiques».
    Djilali Hadjadj dit tout haut, ce dont l’ensemble de la Société est convaincu: «que ce soit l’Organe législatif, Exécutif ou bien Judiciaire, les Institutions publiques algériennes sont gangrenées par la corruption aujourd’hui».
    Il en veut pour preuve la non application, à ce jour, du processus de déclaration du patrimoine déf ini par la Loi 06/01 du 20 février 2006.
    Pour Hadjadj, l’application des Lois contre la corruption n’est toujours pas effective : «Il n’y a qu’à constater le nombre alarmant de scandales de corruption dans les opérations économiques et f inancières d’Entreprises étatiques(…) et l’affaire SONTRACH et Autoroute Est Ouest ne sont pas les seules… » ..
    Cependant, constate-t-il, «la mise en place d’une Agence gouvernementale contre la corruption n’est toujours pas concrétisée. De même pour la Convention de 2004 où l’on perçoit, selon lui, un réel désengagement de l’exécutif algérien, voire même une opposition off icielle, à la mise en place de mécanismes internationaux de suivi de son application. On le voit donc, les exemples ne manquent pas pour illustrer une insuff isante prise en charge de ce problème».
    Ce manque d’entrain, voire ce manque de volonté d’engager la lutte eff icace contre la corruption handicape lourdement le pays dans ses perspectives de partenariat : «cette situation inquiète de plus en plus nos partenaires européens et américains qui se préoccupent de l’ampleur que prend ce phénomène et, surtout, de l’absence de réelles initiatives de la part des Autorités algériennes».
    Il ne manquera pas de pointer du doigt l’immobilisme de certaines Institutions en assénant : «C’est tout de même aberrant que la Cour Suprême devienne un lieu de blocage judicaire.
    Toutes ces affaires sont f inalement le résultat de règlements de compte» Djilali Hadjadj saluera, cependant, la récente demande initiée par le Député Ali Brahimi et parrainée par 24 autres de ses collègues de créer une Commission d’enquête parlementaire sur le phénomène de la corruption.
    Il y voit une démonstration de courage de la part de membre d’une institution (APN), habitués à être désavoués par l’ensemble des citoyens algériens. Il dit cependant ne pas se faire trop d’illusions quant à l’adoption par l’ensemble de la classe politique d’un tel projet.
    Il salue, également la lettre instruite par Ahmed Ouyahia qui fait état, entre autres, de l’implication de certains cabinets d’étude étrangers dans des pratiques contraires à la Loi et à la morale publique.
    Il y voit un signe encourageant dans la lutte contre la corruption. Il nuance, néanmoins, ses propos en précisant qu’il «aurait été beaucoup plus constructif d’en faire une déclaration publique plutôt que de communiquer sous forme de directives aux opérateurs concernés ». Malgré quelques bémols, le tableau est peu reluisant et la corruption s’institutionnalise de plus en plus dans un terreau propice appelé «économie de la rente ».
    Tant que l’argent des Hydrocarbures coule à flots, parfois dans l’opacité totale, en dehors de toute gestion démocratique et en l’absence de mécanismes réels de contrôle, la corruption va en s’incrustant dans les moeurs.

    Ouest-Tribune

  • #2
    "Tant que l’argent des Hydrocarbures coule à flots, parfois dans l’opacité totale, en dehors de toute gestion démocratique et en l’absence de mécanismes réels de contrôle, la corruption va en s’incrustant dans les moeurs."

    De médiocre qualité cet article (et que d'erreurs de syntaxe). En effet, faire porter le chapeau aux seules hydrocarbures est pour le moins inconhérent. Sinon, il faudrait en déduire qu'il faudra attendre le tarissement des hydrocarbures afin que l'Algérie ne connaisse plus la corruption.

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    • #3
      @omar
      surtout si on regarde les pays du golf qui se sont développer a vitesse grand V grace aux hydrocarbures.

      La cause, et c'est un avis personnel, est dû à l'héritage de l'ancien régime de Boumedienne, où, en théorie était une bonne idée, mais en pratique c'est l'enrichissement personnel qui a prôné, un peu comme la fin de l'ère soviétique en russie où la corruption faisait rage.
      Tout est une histoire d'homme, tant qu'on aura la meme classe politique avec les memes hommes, cela continuera
      l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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      • #4
        Ernestino,

        A ton avis l'Iran ou l'Irak ou même le Nigéria qui sont des producteurs de pétrole autrement plus importants que l'Algérie, se développent-il vraiment?

        Il faut veiller à ne pas comparer les petites monarchies pétrolifèrent (Qatar Abou d'Abi) avec l'Algérie car cela serait comparer Monaco, le Lichtenstein à la Suisse (j'aurais préféré citer la Norvège, mais ce pays possède le pétrole).

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        • #5
          les trois pays que tu cite sont bizarrement des pays soit dictatoriaux, soit un régime qui suivaient les yeux fermés l'union soviétiques, apres la chute de cette dernière, tous les autres ont chuté
          tu prend l'exemple de la Norvège qui est un pays pétrolier mais démocratique.
          tant que l'on fera passer l'interet personnel avant l'interet national, le systeme restera le meme
          l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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          • #6
            Ernestino,

            Tu éludes mes propos. En faisant intrusion dans la modalité politique, tu détournes la discussion. Ce d'autant qu'à mon avis l'Iran n'est pas plus dictorial que le Qatar, si ce n'est moins!

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            • #7
              je ne faisait pas référence à l'iran, qui est beaucoup plus développer que l'algerie, malgré l'embargo et la guerre qui l'a quasiment détruite, c'est un régime autoritaire mais non dictatorial (il le devient petit a petit).
              mais par contre l'irak de saddam avec son enrichissement personnel (il s'était fait un carosse en or) est typiquement l'exmple meme de mes propos
              l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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              • #8
                lirak etait a un niveau de developpement comparable sinon superieur a liran

                depuis on lui a imposé deux embargos terribles....et une guerre civile

                ceci explique cela


                quant au niveaux de developpement socio-economiques.....lalgerie est tres tres tres loin devant les pays du golfe...emirats compris...


                il y plus demployés a Sonatrach que dhabitants au Qatar

                Commentaire


                • #9
                  il y plus demployés a Sonatrach que dhabitants au Qatar

                  Tu m'etonnes, on est jamais vraiment sorti du socialisme.

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                  • #10
                    li'rak avait un arsenal militaire, certe mais était tres peu développé sur les autres points.
                    @hugo chavez, je vais te prendre l'exmple de la tunisie qui est plus dévelppé que l'algérie

                    Parallèlement, les indicateurs ayant trait aux équipements collectifs se sont nettement améliorés : le taux de desserte en eau potable dans les zones rurales atteint, aujourd'hui, plus de 97%, le taux d'électrification dans les zones rurales se situe pour sa part aux alentours de 99% et le taux de branchement au réseau d'assainissement atteint, de son côté, plus de 80% (5,5 millions de foyers racordés au réseau).

                    De même, le nombre d'abonnés au téléphone mobile s'élève à 8,4 millions, soit 82 pour 100 habitants, tandis que celui des internautes atteint les 2,4 millions, soit 23,2 pour 100 habitants. A signaler également la prolifération des cyberparcs dans toutes les régions du pays.
                    Autres indicateurs sociaux et non des moindres : un taux d'anaphalbétisme de 10%, un taux de couverture sociale de 95%, un taux d'espérance de vie de 76,3 ans pour la femme et de 72,4 ans pour l'homme, un médecin pour 929 habitants...

                    Une attention particulière a été accordée à la sauvegarde de l'environnement à travers l'instauration d'un partenariat euroméditerraéen en vue de protéger le littoral contre toute catastrophe naturelle, la protection des ressources naturelles, la promotion des énergies renouvelables et la rationalisation de la consommation de l'eau et de l'énergie.

                    Force est de signaler que l'évolution constatée du taux d'urbanisation, estimé à 70% environ, a largement contribué à la réalisation de ces performances.
                    .allafrica.com
                    l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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                    • #11
                      on ne parle pas de ALON en Irael .......

                      mais de Sonatrach en Algerie

                      qui a un chiffre daffaires superieur......... au PIB du Qatar...

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                      • #12
                        Envoyé par Chavez
                        quant au niveaux de developpement socio-economiques.....lalgerie est tres tres tres loin devant les pays du golfe...emirats compris...
                        Bon, c'est bien de commencer la soirée avec une blague, pourvu que ça dure.

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                        • #13
                          on se dit que les pays du golfe meritent leur sort....des bras cassés qui gaspilllent

                          et qui se retrouvent ensuite avec des grande majorités de non nationaux pour faire tourner leur polices,
                          leurs armees,
                          leurs univerités,
                          leurs hopitaux....


                          niveaux de develloppement socio-economique....effroyablement precaire chez eux

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                          • #14
                            Sauf que la Sonatrach, elle fait vivre 35 millions de personnes.

                            Commentaire


                            • #15
                              raccourci aussi faux que mensonger...


                              Labor force - by occupation:

                              agriculture: 14%
                              industry: 13.4%
                              construction and public works: 10%
                              trade: 14.6%
                              government: 32%
                              other: 16% (2003 est.)


                              la croissance seffectue essentiellement hors hydrocarbures depuis plus de 10 ans deja...


                              gallek je connais lalgerie

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