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Un émissaire du Conseil de l'Europe a exhorté jeudi la Turquie à réformer radicalement sa justice des mineurs, en vertu de laquelle des centaines d'enfants kurdes sont emprisonnés en violation du droit international.
"Trop d'enfants sont placés en détention en Turquie. Cette situation ne s'accorde pas avec les normes internationales et européennes", souligne Thomas Hammarberg, commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, dans une lettre adressée au ministère turc de la Justice.
"La mise en détention d'enfants devrait constituer une mesure exceptionnelle et un ultime recours", ajoute la lettre que le Conseil a communiquée à Reuters par courriel.
Des centaines d'enfants kurdes, dont l'âge ne dépasse parfois pas onze ans selon des militants, ont fait l'objet de poursuites de la part des autorités turques en lutte contre des rebelles kurdes dans le sud-est du pays.
Certains enfants sont envoyés dans des prisons pour adultes après s'être vu infliger de lourdes peines par des tribunaux antiterroristes, pour des délits tels que jets de pierres sur les forces de sécurité ou participation à des manifestations jugées favorables aux rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), rapportent des militants.
Le gouvernement de Tayyip Erdogan, qui a fait adopter des lois suspendant les droits des Kurdes pour mettre fin à un conflit de plusieurs décennies avec les rebelles séparatistes, a fait savoir qu'il s'employait à revenir sur ces dispositions.
Le parlement débat d'un projet de loi qui réduirait les peines dont les enfants sont passibles pour délits liés au terrorisme en stipulant que les mineurs doivent être traduits en justice devant des tribunaux pour enfants.
Thomas Hammarberg s'est rendu au mois de mai en Turquie, où il a rencontré 18 mineurs âgés de 15 à 18 ans, qui étaient incarcérés dans une prison de Diyarbakir pour des durées allant de six à neuf mois.
source : Reuters
"Trop d'enfants sont placés en détention en Turquie. Cette situation ne s'accorde pas avec les normes internationales et européennes", souligne Thomas Hammarberg, commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, dans une lettre adressée au ministère turc de la Justice.
"La mise en détention d'enfants devrait constituer une mesure exceptionnelle et un ultime recours", ajoute la lettre que le Conseil a communiquée à Reuters par courriel.
Des centaines d'enfants kurdes, dont l'âge ne dépasse parfois pas onze ans selon des militants, ont fait l'objet de poursuites de la part des autorités turques en lutte contre des rebelles kurdes dans le sud-est du pays.
Certains enfants sont envoyés dans des prisons pour adultes après s'être vu infliger de lourdes peines par des tribunaux antiterroristes, pour des délits tels que jets de pierres sur les forces de sécurité ou participation à des manifestations jugées favorables aux rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), rapportent des militants.
Le gouvernement de Tayyip Erdogan, qui a fait adopter des lois suspendant les droits des Kurdes pour mettre fin à un conflit de plusieurs décennies avec les rebelles séparatistes, a fait savoir qu'il s'employait à revenir sur ces dispositions.
Le parlement débat d'un projet de loi qui réduirait les peines dont les enfants sont passibles pour délits liés au terrorisme en stipulant que les mineurs doivent être traduits en justice devant des tribunaux pour enfants.
Thomas Hammarberg s'est rendu au mois de mai en Turquie, où il a rencontré 18 mineurs âgés de 15 à 18 ans, qui étaient incarcérés dans une prison de Diyarbakir pour des durées allant de six à neuf mois.
source : Reuters