Elle a très vite adressé ses «profonds regrets» sur le site internet de la chaîne. Trop tard. Octavia Nasr, journaliste à CNN et spécialiste du Moyen-Orient depuis vingt ans, vient d’être contrainte de quitter ses fonctions.
Son tort ? Avoir posté un minimessage sur Twitter. Une grossière insulte à l’encontre d’un responsable politique ? Pas vraiment.
Suite à la mort de l’ayatollah Mohammad Hussein Fadlallah, dimanche, elle avait fait part de sa tristesse, affirmant qu’il était «l’un des grands hommes du Hezbollah que je respectais beaucoup». Personnalité de l’islam chiite, ce dernier figurait sur la liste des «terroristes internationaux» établie par les Etats-Unis.
Bref, la direction de CNN n’a pas apprécié et son vice-président, Parisa Khosravi, a déclaré que la crédibilité de la journaliste «a été compromise». Octavia Nasr, elle, a reconnu qu’il s’agissait «d’une erreur de jugement d’avoir écrit un commentaire aussi simpliste». Peut-être pas encore suffisant pour que la chaîne américaine revoie le sien.
Par Thomas Dusseau
Source : liberation.fr
Son tort ? Avoir posté un minimessage sur Twitter. Une grossière insulte à l’encontre d’un responsable politique ? Pas vraiment.
Suite à la mort de l’ayatollah Mohammad Hussein Fadlallah, dimanche, elle avait fait part de sa tristesse, affirmant qu’il était «l’un des grands hommes du Hezbollah que je respectais beaucoup». Personnalité de l’islam chiite, ce dernier figurait sur la liste des «terroristes internationaux» établie par les Etats-Unis.
Bref, la direction de CNN n’a pas apprécié et son vice-président, Parisa Khosravi, a déclaré que la crédibilité de la journaliste «a été compromise». Octavia Nasr, elle, a reconnu qu’il s’agissait «d’une erreur de jugement d’avoir écrit un commentaire aussi simpliste». Peut-être pas encore suffisant pour que la chaîne américaine revoie le sien.
Par Thomas Dusseau
Source : liberation.fr
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