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L'Égypte veut devenir une plaque tournante économique

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  • L'Égypte veut devenir une plaque tournante économique

    Entre Afrique et Asie, elle veut profiter de sa situation pour attirer les investisseurs. Les Français s'enhardissent.



    L'entretien inopiné, ce lundi à l'Élysée, entre Hosni Moubarak et Nicolas Sarkozy a permis aux chefs d'État égyptien et français d'évoquer le processus de paix au Moyen-Orient, mais aussi les relations bilatérales. Les deux hommes coprésident d'ailleurs l'Union pour la Méditerranée (UPM), dont le sommet de Barcelone a été reporté de juin à novembre. La conférence sur l'eau s'était achevée en avril par un échec en raison du différend israélo-arabe sur une référence aux «territoires occupés» .

    Si l'UPM vise à surmonter les crises grâce aux projets de coopération économique, les échanges commerciaux bilatéraux entre la France et l'Égypte sont en revanche déjà consistants. Ils se sont élevés à 2,28 milliards en 2009 (+7% par rapport à 2008), soit une hausse de 60% depuis 2005. La France est devenue le sixième partenaire commercial de l'Égypte. «Ces dernières années, la France s'est située également entre le deuxième et le quatrième rangs au classement des investissements directs étrangers», précise Ubifrance au Caire.

    Reprise progressive

    En moyenne, les investissements français s'élèvent à 250 millions d'euros par an. Ils connaissent parfois des «pics»: en janvier 2008, Lafarge a pris le contrôle d'Orascom Cement pour 8,8 milliards d'euros. «La plupart des entreprises vedettes du CAC 40 sont présentes en Égypte, dans le ciment, mais aussi le pétrole, le gaz ou le tourisme, les biens de grande consommation et la grande distribution, explique Henri Guillemin, directeur général du Crédit agricole Égypte. Le climat des affaires est nettement meilleur qu'il y a huit ou dix ans, avant les grandes réformes économiques et le passage à l'économie de marché.» Autant de changements destinés à accroître la compétitivité et l'attractivité du pays.

    Lors de l'exercice 2009-2010, l'Égypte a connu une reprise progressive après la crise, son taux de croissance s'est établi à 5,2%. Les 6% sont espérés pour la mi-2011. Fort de ses 82 millions d'habitants, le pays le plus peuplé du Moyen-Orient veut séduire les investisseurs par son potentiel.

    Si 18% de la population vivent sous le seuil de pauvreté, en revanche 8% possèdent un niveau de vie proche des standards européens.

    Le Gafi, autorité gouvernementale égyptienne pour les investissements directs étrangers, présente 47 projets d'un montant total de 15 milliards de dollars comme autant d'occasions à saisir. Il souligne les efforts de transparence, de lutte contre la corruption ou encore de simplification des démarches.

    Ministre de l'Investissement, Mahmoud Mohieldin espère que, grâce à son emplacement géographique idéal et aux efforts de formation, l'Égypte pourra accélérer son rythme de développement. Avec un but inavoué : rejoindre les «Bric», le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. Mais ce ne sera pas avant quinze ans.

    Charles Gautier
    Le Figaro
    Dernière modification par zek, 10 juillet 2010, 20h15.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Avec un but inavoué : rejoindre les «Bric», le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine.
    Je comprends qu'ils aient des pudeurs à l'avouer

    Rejoindre les BRIC... rien que ça.
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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    • #3
      Tous les pays s'ouvrent et profitent des IDE. Chez nous, galek patriotisme économique. Bande d’incompétents !
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        Tous les pays s'ouvrent et profitent des IDE. Chez nous, galek patriotisme économique. Bande d’incompétents !
        Oui tu as raison : c'est clair que nous sommes des imbéciles de refuser de nous faire siphonner...
        « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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        • #5
          Tous les pays s'ouvrent et profitent des IDE. galek patriotisme économique. Bande d’incompétents !
          Page 38

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          • #6
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            jawzia

            Les IDE hors hydrocarbures sont quasiment nuls !

            Le nombre de projets se maintient et les montants nets annoncés passent de 1,5 à près de 2,5 milliards d’euros d’après l’observatoire ANIMA-MIPO, alors que l’ANDI enregistrait une hausse de 40% au cours des 9 premiers de l’année 2009. Ces bons chiffres sont cependant quasi-exclusivement imputables au secteur de l’énergie, qui représente à lui seul 9 des 10 plus grands projets de l’année, avec notamment les projets des groupements Total+Partex …

            En revanche, les autres secteurs de l’économie algérienne attirent peu de capitaux étrangers, hormis celui de la banque, boosté par le règlement adopté en 2008 qui exige que le capital minimum des banques et des succursales de banques doit quadrupler pour passer de 2,5 milliard de dinars à 10 milliards de dinars ….

            Le bilan de 2009 est donc mitigé : si l’on peut se réjouir de ne pas enregistrer d’impact négatif évident des mesures prises en 2008, la diversification industrielle qui préparera l’Algérie à l’après-pétrole n’avance guère.
            Page 38
            rapport ANIMA 2009
            Dernière modification par shadok, 10 juillet 2010, 22h08.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              Les IDE hors hydrocarbures sont quasiment nuls !
              A chacun, ses atouts ! Et puis lorsqu'on arrive à financer ses projets sur ses fonds propres et sans recours aux prêts ... cela donne une autre lecture !

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              • #8
                Et puis lorsqu'on arrive à financer ses projets sur ses fonds propres et sans recours aux prêts ... cela donne une autre lecture !
                L’investissement dans les projets d’infrastructures publiques n'est pas suffisant. Il faut investir dans la création d’entreprises source de richesses.

                L’Algérie gagnerait à s’ouvrir aux IDE, non pas tant à cause du besoin de capitaux, que pour permettre un transfert de savoir faire, établir un climat des affaires favorable aux entrepreneurs étrangers comme nationaux et permettre à nos entreprises de se frotter à la concurrence internationale.
                Dernière modification par shadok, 10 juillet 2010, 22h59.
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                • #9
                  Egypte : croissance économique de +5,8 % au premier trimestre 2010

                  Envoyé par Zakia
                  Je comprends qu'ils aient des pudeurs à l'avouer

                  Rejoindre les BRIC... rien que ça.
                  Au moins, ils se donnent un objectif et ils feront en sorte d'y arriver. Ils signeront bientôt un accord de libre-échange avec le MERCOSUR en juillet prochain.
                  ------------------------------------------------------------------------------------------------------

                  L’Egypte confirme sa dynamique économique avec un taux de croissance de 5,8 % sur les trois premiers mois de l’année, dépassant ainsi les prévisions.

                  Sur la même période, la croissance du secteur industriel atteint 6%. “Ces résultats indiquent que l’économie égyptienne va poursuivre son développement continu et que nous atteindrons les 10 % de croissance industrielle avant quatre ans” a souligné Mohamed Rasheed, le Ministre égyptien du Commerce et de l’Industrie. En dépit de la crise mondiale, l’économie de l’Egypte a démontré sa solidité et son dynamisme portés notamment par les mesures gouvernementales en faveur des investissements étrangers.

                  Cette performance globale s’explique notamment par les choix économiques opérés ces dernières années :

                  Passage d’une économie centralisée à une économie de marché entérinée par un changement constitutionnel en mars 2007

                  Adoption de mesures économiques visant à supprimer les obstacles à la croissance dont la loi sur la taxation n° 91/2005 et loi douanière de 2006

                  Changement des politiques monétaires, stabilisation du taux de change

                  Libéralisation des taux d’intérêt, des prix des produits et des matières premières industrielles

                  Développement des privatisations et du secteur public, soutien à l’investissement et aux PME

                  Création d’agences gouvernementales offrant un point d’entrée unique aux investisseurs et aux entreprises afin de faciliter leur connaissance du marché., leurs démarches et leur implantation en Egypte

                  CCFA
                  Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                  • #10
                    L’investissement dans les projets d’infrastructures publiques n'est pas suffisant. Il faut investir dans la création d’entreprises source de richesses.
                    On ne va quand meme pas demander a l'etat de construire des usines. Il l'a fait et ca n'a pas fonctionne. D'ailleurs, on lui tient rigueur sur ce point la.

                    Quand on est sur de son projet, quand on a les moyens, le seul probleme etait le foncier mais, tout le monde veut s'installer a Alger.

                    Avec l'autoroute principalement, il y a des possibilites immenses pour les investisseurs.

                    La seule chose qui fait defaut, a mon avis, est l'absence du capital risque qui permettrait de monter son affaire sans avoir besoin de fonds "propres" initialement.


                    L’Algérie gagnerait à s’ouvrir aux IDE, non pas tant à cause du besoin de capitaux, que pour permettre un transfert de savoir faire, établir un climat des affaires favorable aux entrepreneurs étrangers comme nationaux et permettre à nos entreprises de se frotter à la concurrence internationale.
                    Il y a eu ouverture aux IDE, nous n'avons eu que des rapaces.

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                    • #11
                      Merci Jawzia pour le document .
                      Pour Égypte ; je pense qu'une guerre civile se prépare ; le régime moubarak a été tellement fort qu'il a tout affaiblit; et quand personne ne s'impose une guerre est inévitable ; comme en algerie dans les année noir.

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                      • #12
                        Que l’Egypte devienne une plaque tournante du commerce international, c’est une évidence. Et, surtout par ses relations avec l’Etat d’Israël, donc avec les financiers et investisseurs internationaux. Dans le commerce il ne faut négliger aucun pays aussi perfide et malsain qu’il soit. Pour ce pays, le gros problème reste le système politique qui tôt ou tard va exploser par manque de justice sociale et alternance politique.
                        L’Algérie se trouve » le cul entre deux chaises ». Sa position géographique ne lui permet pas de jouer pleinement le rôle qui lui revient. La mondialisation a bouleversé la donne et pour garder ses propres valeurs et ses ambitions doit revoir sa copie et démocratiser totalement le pays. J’entends dire : l’Algérie est communiste ! Pas démocratique ! C’est l’armée qui dirige le pays ! Certes, il y a quelques vérités ! Mais ces fadaises sont dans « le vocabulaire » des droites et de tous les réactionnaires. Je n’invente rien, il suffit de lire l’histoire contemporaine et ce qu’ils disent sur Chavez ou sur les jeunes démocraties sud-américaines ! Chavez est communiste : lui qui se signe à chaque occasion. Chavez est un dictateur ! Il a été élu et réélu démocratiquement sans aucune lacune. On nous dit la communauté internationale condamne ! La communauté internationale suggère ! Leur communauté internationale se résume en quelques pays occidentaux (Etats-Unis et quelques pays d’Europe soit 10% de la vraie communauté internationale.) En plus de cela « leur communauté internationale agit, punit et occupe d’autres pays. La communauté internationale – ONU- condamne, résolution après résolution mais reste inaudible et sans aucun effet.
                        Donc il faut prendre en compte ces paramètres et faire avec, en toute intelligence et diplomatie.
                        A chacun, ses atouts ! Et puis lorsqu'on arrive à financer ses projets sur ses fonds propres et sans recours aux prêts ... cela donne une autre lecture ! Jawzia.
                        Exact, cher ami, c’est la force actuelle de l’Algérie et peu de pays peuvent en faire autant, ce qui génère des comportements hystériques de certains pays de ne pouvoir en bénéficier. L’Algérie étant jalouse de son indépendance, les algériens bricoleurs et désordonnés, les investisseurs ont du mal à suivre.
                        Nous souhaitons toutes et tous que la prochaine législature nous apporte un peu plus de justice, de clarté dans les relations Etat républicain et citoyens pour construire un pays où il ferait bon y vivre.

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                        • #13
                          Exact, cher ami, c’est la force actuelle de l’Algérie et peu de pays peuvent en faire autant, ce qui génère des comportements hystériques de certains pays de ne pouvoir en bénéficier.
                          Je suis désolé khouya tariq mais comment des gouvernements ou des etats peuvent-ils etre jaloux d'un pays qui a un petit PIB et qui a fait ''2% de croissance en 2009 ''!!!!! meme les pays developpés font les yeux doux aux investisseurs etrangers mon ami.

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                          • #14
                            A chacun, ses atouts ! Et puis lorsqu'on arrive à financer ses projets sur ses fonds propres et sans recours aux prêts ... cela donne une autre lecture !
                            Ca n'a rien a voir avec des "atouts", le probleme en Algerie est justement que le seul "atout" que le gouvernement valorise est l'energie. Or, c'est exactement le contraire qu'il faut faire afin de sortir de l'economie rentiere.

                            On ne va quand meme pas demander a l'etat de construire des usines. Il l'a fait et ca n'a pas fonctionne. D'ailleurs, on lui tient rigueur sur ce point la.
                            Non on ne va pas lui demander cela, mais on va lui demander de reformer, de legiferer, d'encourager les investisseurs a venir s'etablir dans le pays, etc...

                            Quand on est sur de son projet, quand on a les moyens, le seul probleme etait le foncier mais, tout le monde veut s'installer a Alger.
                            Je l'ai toujours repete et je vais le repeter encore: le financement n'est jamais un probleme, sors moi un prjet viable, interessant pour un investisseur avec un bon retour sur investissement, un environnement economique stable, des mesures attratives, et les financements accoureront tout seuls...


                            Il y a eu ouverture aux IDE, nous n'avons eu que des rapaces.
                            Parce que les investisseurs ont ete choisi avec des considerations ideologiques et de nepotisme. Tout simplement, on revient a la responsabilite de l'etat algerien.

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                            • #15
                              Envoyé par Atakor
                              On ne va quand meme pas demander a l'etat de construire des usines. Il l'a fait et ca n'a pas fonctionne. D'ailleurs, on lui tient rigueur sur ce point la.
                              Oui mais l'Etat doit créer un climat favorable aux investisseurs nationaux comme étrangers: des zones industrielles, des incitations fiscales, facilité l’accès au foncier, lever les contraintes bureaucratiques, lutter contre la contrefaçon et l’informel, crédits bancaires … Une politique industrielle volontariste.

                              Envoyé par Atakor
                              Il y a eu ouverture aux IDE, nous n'avons eu que des rapaces.
                              Avec la corruption, l’instabilité juridique et les changements d’humeurs politiques personne n’investira sérieusement chez nous. Regardez ce qui est advenu de Djezzy.
                              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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