Bravo les femmes
Inde
Des musulmanes en furie agressent des mollahs
Alors qu’au Québec, quelques musulmanes défendent bec et ongles leur droit de porter la burqa, en Inde, de nombreuses femmes se lèvent pour revendiquer leurs droits et critiquer les décisions des mollahs.
En juin, trois musulmanes indiennes ont attaqué trois mollahs de la communauté chiite de Lucknow, la capitale de l’Uttar Pradesh.
Les trois femmes les accusent d’avoir prononcé leur divorce sans leur consentement, en complotant dans leur dos avec leurs maris respectifs.
Les maris en question auraient payé quelque 2500 roupies (environ 55 $ CAN) pour acheter leur divorce (talaq) auprès des mollahs.
Une vidéo (bit.ly/az3Pew) permet de voir ces trois femmes en pleine action.
Cette attaque fait suite à un mouvement de revendication né au printemps dernier, à la suite d’un avis juridique (fatwa) rendu par des Déobandistes, des chefs religieux indiens. Ces derniers voulaient alors interdire aux femmes d’occuper des emplois où elles ne pourraient pas être «dûment couvertes».
Un journaliste basé à Delhi s’était alors insurgée de cette décision. «Cette fatwa interdit aux femmes musulmanes d’accéder à des postes de responsabilités, voire de se faire élire à la tête des municipalités et du Parlement, a-t-il déploré. Quel dommage alors que le gouvernement actuel se bat pour établir un quota de 33% de femmes à la Chambre basse.»
Agence QMI
10/07/2010 16h47
Inde
Des musulmanes en furie agressent des mollahs
Alors qu’au Québec, quelques musulmanes défendent bec et ongles leur droit de porter la burqa, en Inde, de nombreuses femmes se lèvent pour revendiquer leurs droits et critiquer les décisions des mollahs.
En juin, trois musulmanes indiennes ont attaqué trois mollahs de la communauté chiite de Lucknow, la capitale de l’Uttar Pradesh.
Les trois femmes les accusent d’avoir prononcé leur divorce sans leur consentement, en complotant dans leur dos avec leurs maris respectifs.
Les maris en question auraient payé quelque 2500 roupies (environ 55 $ CAN) pour acheter leur divorce (talaq) auprès des mollahs.
Une vidéo (bit.ly/az3Pew) permet de voir ces trois femmes en pleine action.
Cette attaque fait suite à un mouvement de revendication né au printemps dernier, à la suite d’un avis juridique (fatwa) rendu par des Déobandistes, des chefs religieux indiens. Ces derniers voulaient alors interdire aux femmes d’occuper des emplois où elles ne pourraient pas être «dûment couvertes».
Un journaliste basé à Delhi s’était alors insurgée de cette décision. «Cette fatwa interdit aux femmes musulmanes d’accéder à des postes de responsabilités, voire de se faire élire à la tête des municipalités et du Parlement, a-t-il déploré. Quel dommage alors que le gouvernement actuel se bat pour établir un quota de 33% de femmes à la Chambre basse.»
Agence QMI
10/07/2010 16h47
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