Le Polisario, c'est 3 groupe maintenat avec qui le maroc doie faire negociation?
le premier groupe c'est celui qui suie l'algerie, le 2 eme c'est celui qui dit qui est marocain, et la un 3 eme groupe.
que ce que vous pensez de sa?
Le Polisario se déchire
“ Le Polisario Khat Achahid ” (Polisario, voie ou ligne du martyr) en arabe, tel est le nom que s’est donné cette tendance, qui se désolidarise aujourd’hui de la direction du Polisario.
Salek Mahjoub, l’homme qui se présente comme le porte- parole de cette dissidence, est l’un des fondateurs du Polisario originel. Dans un communiqué rendu public à Madrid, cet apparatchik, bien au fait du système, dresse un bilan sans complaisance de trois décennies de lutte. Il évoque “ la situation actuelle d’un peuple exilé, abandonné et exploité par un groupe d’opportunistes, accoutumés aux magouilles ”. La tendance réformiste affirme qu’elle représente toutes les couches du peuple saharaoui et assure qu’elle respecte le dialogue, la liberté d’expression et de rassemblement, ainsi que les droits de l’homme. Le “ Polisario Khat Achahid ”, apparaît visiblement plus radical que le mouvement originel, car il prône la lutte armée en se référant au martyr El- Ouali Mustapha Sayed, premier chef militaire du Polisario, tué en 1976 au combat en Mauritanie. Mais, que peut faire concrètement aujourd’hui, ce nouveau mouvement qui réclame la tête de Mohamed Abdelaziz, le chef du Polisario, à cause de son “ discours défaitiste, défensif négatif, au lieu d’un discours offensif positif ” ? C’est la question que tout observateur averti de l’histoire du Polisario peut se poser. En effet, la construction dans les années 1980, par les forces armées royales, d’un impressionnant mur de défense contre les incursions des soldats saharoui dans le Sahara marocain, a totalement annihilé les capacités de mouvement de ces derniers, malgré l’appui militaire de l’Algérie. Depuis lors, elles restent cantonnées dans des camps de réfugiés à Tindouf en territoire algérien. Autre obstacle à la volonté belliciste du “ Polisario Khat Achahid ”, l’accord de cessez- le- feu signé sous l’égide de l’ONU en 1991, que les parties belligérantes se sont engagées à respecter scrupuleusement. Aujourd’hui, le polisario, que ce soit la tendance originelle ou réformiste, ne pourra compter tout au plus, que sur un soutien diplomatique de l’Algérie. Abdelaziz Bouteflika, le président algérien a réitéré ce soutien à l’autodétermination du Sahara occidental, le 27 février dernier, à l’occasion de la célébration du 30e anniversaire de l’autoproclamation de la “ République arabe saharahoui démocratique ”, (RASD). Sur le terrain, ainsi qu’au plan diplomatique et militaire, c’est Rabat qui semble avoir presque toutes les cartes en main dans la résolution de ce conflit. Le royaume a aujourd’hui, un contrôle quasi total sur ce territoire désertique de 266.000 Km2, situé sur la côte atlantique et limité au nord par le Maroc, au sud par la Mauritanie et à l’est par l’Algérie. Le Maroc qui administre depuis 1975 ce territoire, a entrepris d’importants projets de développement au profit des populations. Malgré tout, le royaume chérifien se dit ouvert à une négociation menée par les Nations unies pour offrir une large autonomie au Sahara occidental, mais sous la souveraineté marocaine. De nombreux pays africains partagent actuellement cette vision. C’est le cas de la RDC, dont le président Joseph Kabila a apporté le “ soutien de la République démocratique du Congo, à la position du Maroc, sur le Sahara marocain ”, dans une déclaration publiée à l’issue de la visite que SM, le Roi Mohammed VI, a effectuée à Kinshasa, du 27 février au 1er mars dernier. Le N° 1 congolais a “ apporté son appui à toute solution politique négociée, consensuelle et définitive, à cette question, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc ”. Au total, aujourd’hui où la diplomatie marocaine a véritablement le vent en poupe dans la gestion du dossier du Sahara, l’émergence d’une dissidence au sein du Polisario, ne peut que fragiliser davantage le mouvement indépendantiste, qui depuis son auto- proclamation en République il y a 30 ans, est toujours en quête d’une véritable légitimité. Pendant ce temps, la “ marocanité ” de ce territoire aussi grand que la moitié de la France, est quasiment un acquis.
par Charles d’Almeida
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le premier groupe c'est celui qui suie l'algerie, le 2 eme c'est celui qui dit qui est marocain, et la un 3 eme groupe.
que ce que vous pensez de sa?
Le Polisario se déchire
“ Le Polisario Khat Achahid ” (Polisario, voie ou ligne du martyr) en arabe, tel est le nom que s’est donné cette tendance, qui se désolidarise aujourd’hui de la direction du Polisario.
Salek Mahjoub, l’homme qui se présente comme le porte- parole de cette dissidence, est l’un des fondateurs du Polisario originel. Dans un communiqué rendu public à Madrid, cet apparatchik, bien au fait du système, dresse un bilan sans complaisance de trois décennies de lutte. Il évoque “ la situation actuelle d’un peuple exilé, abandonné et exploité par un groupe d’opportunistes, accoutumés aux magouilles ”. La tendance réformiste affirme qu’elle représente toutes les couches du peuple saharaoui et assure qu’elle respecte le dialogue, la liberté d’expression et de rassemblement, ainsi que les droits de l’homme. Le “ Polisario Khat Achahid ”, apparaît visiblement plus radical que le mouvement originel, car il prône la lutte armée en se référant au martyr El- Ouali Mustapha Sayed, premier chef militaire du Polisario, tué en 1976 au combat en Mauritanie. Mais, que peut faire concrètement aujourd’hui, ce nouveau mouvement qui réclame la tête de Mohamed Abdelaziz, le chef du Polisario, à cause de son “ discours défaitiste, défensif négatif, au lieu d’un discours offensif positif ” ? C’est la question que tout observateur averti de l’histoire du Polisario peut se poser. En effet, la construction dans les années 1980, par les forces armées royales, d’un impressionnant mur de défense contre les incursions des soldats saharoui dans le Sahara marocain, a totalement annihilé les capacités de mouvement de ces derniers, malgré l’appui militaire de l’Algérie. Depuis lors, elles restent cantonnées dans des camps de réfugiés à Tindouf en territoire algérien. Autre obstacle à la volonté belliciste du “ Polisario Khat Achahid ”, l’accord de cessez- le- feu signé sous l’égide de l’ONU en 1991, que les parties belligérantes se sont engagées à respecter scrupuleusement. Aujourd’hui, le polisario, que ce soit la tendance originelle ou réformiste, ne pourra compter tout au plus, que sur un soutien diplomatique de l’Algérie. Abdelaziz Bouteflika, le président algérien a réitéré ce soutien à l’autodétermination du Sahara occidental, le 27 février dernier, à l’occasion de la célébration du 30e anniversaire de l’autoproclamation de la “ République arabe saharahoui démocratique ”, (RASD). Sur le terrain, ainsi qu’au plan diplomatique et militaire, c’est Rabat qui semble avoir presque toutes les cartes en main dans la résolution de ce conflit. Le royaume a aujourd’hui, un contrôle quasi total sur ce territoire désertique de 266.000 Km2, situé sur la côte atlantique et limité au nord par le Maroc, au sud par la Mauritanie et à l’est par l’Algérie. Le Maroc qui administre depuis 1975 ce territoire, a entrepris d’importants projets de développement au profit des populations. Malgré tout, le royaume chérifien se dit ouvert à une négociation menée par les Nations unies pour offrir une large autonomie au Sahara occidental, mais sous la souveraineté marocaine. De nombreux pays africains partagent actuellement cette vision. C’est le cas de la RDC, dont le président Joseph Kabila a apporté le “ soutien de la République démocratique du Congo, à la position du Maroc, sur le Sahara marocain ”, dans une déclaration publiée à l’issue de la visite que SM, le Roi Mohammed VI, a effectuée à Kinshasa, du 27 février au 1er mars dernier. Le N° 1 congolais a “ apporté son appui à toute solution politique négociée, consensuelle et définitive, à cette question, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc ”. Au total, aujourd’hui où la diplomatie marocaine a véritablement le vent en poupe dans la gestion du dossier du Sahara, l’émergence d’une dissidence au sein du Polisario, ne peut que fragiliser davantage le mouvement indépendantiste, qui depuis son auto- proclamation en République il y a 30 ans, est toujours en quête d’une véritable légitimité. Pendant ce temps, la “ marocanité ” de ce territoire aussi grand que la moitié de la France, est quasiment un acquis.
par Charles d’Almeida
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