Algérie. Les auteurs déplorent que pendant dix ans, le pouvoir algérien a dupé le monde, stoppé l’élan novateur de la société algérienne et fait le lit d’une kleprocratie. Pour eux, Bouteflika symbolise l’échec du projet républicain sur la rive sud de la Méditerranée.
Un ouvrage collectif ”Notre ami Bouteflika: De l’Etat rêvé à l’Etat scélérat”, écrit sous la direction de Mohamed Benchicou, directeur du journal algérien “Le Matin” avec des textes d’une dizaine de journalistes et écrivains algériens de renom, vient de paraître en France et au Canada.
«Pourquoi ce livre puisque l’auguste ne fait plus rire et que la salle est vide? Parce que cette histoire, ils ne la raconteront pas. Ou alors, à leur façon. Ils expliqueront, la main sur le cœur, que Bouteflika, c’est le symbole de l’échec du projet républicain sur la rive sud de la Méditerranéeet qu’il nous faut nous résigner à notre impuissance», lit-on dans la préface de Benchicou.
Le sang mêlé aux affaires
En dix années de règne, et pour obtenir le pouvoir, il a décapité l’embryon d’ouverture démocratique, réduit la société au silence, réhabilité l’islamisme, changé la Constitution et aligné l’Algérie sur les dictatures arabes, résume-t-il.
L’ouvrage sorti le 25 juin aux éditions “Riveneuve”, dépeint au vitriol l’Algérie d’aujourd’hui: «Janvier 2010, Alger est devenue le Chicago des années 1930». annoncent d’emblée les auteurs.
«Le chef de la police est abattu dans son bureau. Qui l’a tué?». «Affaire de clans», dit-on à Alger. Le sang mêlé aux affaires d’argent sale, selon les auteurs, qui dénoncent le «détournement de milliards d’euros blanchis dans l’immobilier dans les quartiers chics d’Alger, de Paris et Barcelone».
«Un Etat voyou! Comment en est-t-on arrivé là?», s’interrogent-ils, avant de déplorer que pendant dix ans, le pouvoir algérien a dupé le monde, stoppé l’élan novateur de la société algérienne et fait le lit d’une kleprocratie. «Un pouvoir de malfrats, qui dirige aujourd’hui un Etat perverti, vide le pays de sa richesse et se livre aujourd’hui une guerre de gangs».
Parmi les auteurs de cet ouvrage, Abdelaziz Rahabi (Ancien ministre de la Culture et de la Communication, Ancien ambassadeur), Djilali Hadjadj, (président de l’Association de lutte contre la corruption en Algérie), Ali Yahia Abdenour (président de la Ligue des droits de l’Homme), Keltoum Zinou (veuve d’un journaliste assassiné par les intégristes, membre de l’Association des Victimes du terrorisme), Fayçal Metaoui, (journaliste-reporter à El-Watan), Zouani Houria (mère d’une victime du terrorisme), Mustapha Hammouche (chroniqueur du quotidien Liberté), Hassan Zerrouky (journaliste au quotidien l’Humanité).
Notre ami Bouteflika,
ouvrage collectif sous la direction de Mohamed Benchicou
Préface de Gilles Perrault
Édition Riveneuve
maroc-hebdo.press.ma
Un ouvrage collectif ”Notre ami Bouteflika: De l’Etat rêvé à l’Etat scélérat”, écrit sous la direction de Mohamed Benchicou, directeur du journal algérien “Le Matin” avec des textes d’une dizaine de journalistes et écrivains algériens de renom, vient de paraître en France et au Canada.
«Pourquoi ce livre puisque l’auguste ne fait plus rire et que la salle est vide? Parce que cette histoire, ils ne la raconteront pas. Ou alors, à leur façon. Ils expliqueront, la main sur le cœur, que Bouteflika, c’est le symbole de l’échec du projet républicain sur la rive sud de la Méditerranéeet qu’il nous faut nous résigner à notre impuissance», lit-on dans la préface de Benchicou.
Le sang mêlé aux affaires
En dix années de règne, et pour obtenir le pouvoir, il a décapité l’embryon d’ouverture démocratique, réduit la société au silence, réhabilité l’islamisme, changé la Constitution et aligné l’Algérie sur les dictatures arabes, résume-t-il.
L’ouvrage sorti le 25 juin aux éditions “Riveneuve”, dépeint au vitriol l’Algérie d’aujourd’hui: «Janvier 2010, Alger est devenue le Chicago des années 1930». annoncent d’emblée les auteurs.
«Le chef de la police est abattu dans son bureau. Qui l’a tué?». «Affaire de clans», dit-on à Alger. Le sang mêlé aux affaires d’argent sale, selon les auteurs, qui dénoncent le «détournement de milliards d’euros blanchis dans l’immobilier dans les quartiers chics d’Alger, de Paris et Barcelone».
«Un Etat voyou! Comment en est-t-on arrivé là?», s’interrogent-ils, avant de déplorer que pendant dix ans, le pouvoir algérien a dupé le monde, stoppé l’élan novateur de la société algérienne et fait le lit d’une kleprocratie. «Un pouvoir de malfrats, qui dirige aujourd’hui un Etat perverti, vide le pays de sa richesse et se livre aujourd’hui une guerre de gangs».
Parmi les auteurs de cet ouvrage, Abdelaziz Rahabi (Ancien ministre de la Culture et de la Communication, Ancien ambassadeur), Djilali Hadjadj, (président de l’Association de lutte contre la corruption en Algérie), Ali Yahia Abdenour (président de la Ligue des droits de l’Homme), Keltoum Zinou (veuve d’un journaliste assassiné par les intégristes, membre de l’Association des Victimes du terrorisme), Fayçal Metaoui, (journaliste-reporter à El-Watan), Zouani Houria (mère d’une victime du terrorisme), Mustapha Hammouche (chroniqueur du quotidien Liberté), Hassan Zerrouky (journaliste au quotidien l’Humanité).
Notre ami Bouteflika,
ouvrage collectif sous la direction de Mohamed Benchicou
Préface de Gilles Perrault
Édition Riveneuve
maroc-hebdo.press.ma
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