c'est l'histoir d'un chercheur au canada.
a vous de voire les details
Brillant lauréat du prestigieux MIT, Samir El Omari a tout d'abord payé cher son invention. Cet ingénieur a dû affronter en justice l'Agence spatiale canadienne. Aujourd'hui, il a enfin obtenu gain de cause.
Samir El Omari commence à apercevoir le bout du tunnel, un long parcours qui a amené ce brillant scientifique marocain installé au Canada à squatter les antichambres des tribunaux plutôt que les laboratoires de recherche. Enjeu : un brevet d'alliage métallique révolutionnaire (plus léger que l'aluminium et plus résistant que l'acier)
que son ex-employeur, l'Agence spatiale canadienne s'est approprié alors qu'il en revendiquait l'entière paternité. L'enjeu est d'autant plus alléchant lorsque l'on sait que le potentiel de commercialisation de ce procédé se chiffre à deux milliards de dollars, seulement au Canada.
C'est donc à la fin 2004, après six longues années de procédures, puis courant 2005, que la justice canadienne lui a donné enfin raison. Cette histoire pour le moins kafkaïenne fait depuis les manchettes de la presse canadienne. Il est même question d'un documentaire et d'un livre qui devrait être dans les bacs dans les mois à venir.
De Khouribga à MIT
Ce natif de Khouribga, fraîchement diplômé de l'Ecole nationale de l'industrie minérale de Rabat, débarque à Montréal en 1989 pour intégrer l'Ecole polytechnique. Après y avoir décroché un master et entamé un doctorat, il réussit, grâce à ses résultats, à se faire accepter en 1994 au prestigieux Massachussetts Institute of Technology (MIT). Au cours des deux années qu'il va y passer, il met au point, avec l'aide de trois chercheurs américains le fameux alliage appelé In-Situ Strengthened Metal Matrix Composite. Les résultats alors édifiants, laissent entrevoir des changements majeurs notamment dans les domaines de l'aérospatiale et de l'automobile.
À titre d'exemple, avant cette découverte, les réservoirs d'hydrogène standard pesaient 300 kilos. Aujourd'hui ils font moins de 25 kilos. Dans l'industrie automobile, les disques de frein avoisinaient les 13 kilos, actuellement on peut en avoir autour de 2 kilos. Le docteur El Omari souligne que “ce projet était tellement important que le MIT travaillait dessus depuis une dizaine d'années, mais sans succès. J'ai donc décidé de me pencher dessus avec mon groupe de travail”. Samir El Omari est sollicité en 1996 par l'Agence spatiale canadienne pour rejoindre ses rangs. Il négocie alors un poste de stagiaire lui permettant ainsi de poursuivre ses recherches et d'approfondir encore plus ses connaissances dans le domaine spatial. Par la même occasion, Il se renseigne auprès des spécialistes de l'agence sur la possibilité de faire breveter son invention. A son insu, ses employeurs déposent des demandes de brevet auprès des autorités compétentes au Canada.
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Brillant lauréat du prestigieux MIT, Samir El Omari a tout d'abord payé cher son invention. Cet ingénieur a dû affronter en justice l'Agence spatiale canadienne. Aujourd'hui, il a enfin obtenu gain de cause.
Samir El Omari commence à apercevoir le bout du tunnel, un long parcours qui a amené ce brillant scientifique marocain installé au Canada à squatter les antichambres des tribunaux plutôt que les laboratoires de recherche. Enjeu : un brevet d'alliage métallique révolutionnaire (plus léger que l'aluminium et plus résistant que l'acier)
que son ex-employeur, l'Agence spatiale canadienne s'est approprié alors qu'il en revendiquait l'entière paternité. L'enjeu est d'autant plus alléchant lorsque l'on sait que le potentiel de commercialisation de ce procédé se chiffre à deux milliards de dollars, seulement au Canada.
C'est donc à la fin 2004, après six longues années de procédures, puis courant 2005, que la justice canadienne lui a donné enfin raison. Cette histoire pour le moins kafkaïenne fait depuis les manchettes de la presse canadienne. Il est même question d'un documentaire et d'un livre qui devrait être dans les bacs dans les mois à venir.
De Khouribga à MIT
Ce natif de Khouribga, fraîchement diplômé de l'Ecole nationale de l'industrie minérale de Rabat, débarque à Montréal en 1989 pour intégrer l'Ecole polytechnique. Après y avoir décroché un master et entamé un doctorat, il réussit, grâce à ses résultats, à se faire accepter en 1994 au prestigieux Massachussetts Institute of Technology (MIT). Au cours des deux années qu'il va y passer, il met au point, avec l'aide de trois chercheurs américains le fameux alliage appelé In-Situ Strengthened Metal Matrix Composite. Les résultats alors édifiants, laissent entrevoir des changements majeurs notamment dans les domaines de l'aérospatiale et de l'automobile.
À titre d'exemple, avant cette découverte, les réservoirs d'hydrogène standard pesaient 300 kilos. Aujourd'hui ils font moins de 25 kilos. Dans l'industrie automobile, les disques de frein avoisinaient les 13 kilos, actuellement on peut en avoir autour de 2 kilos. Le docteur El Omari souligne que “ce projet était tellement important que le MIT travaillait dessus depuis une dizaine d'années, mais sans succès. J'ai donc décidé de me pencher dessus avec mon groupe de travail”. Samir El Omari est sollicité en 1996 par l'Agence spatiale canadienne pour rejoindre ses rangs. Il négocie alors un poste de stagiaire lui permettant ainsi de poursuivre ses recherches et d'approfondir encore plus ses connaissances dans le domaine spatial. Par la même occasion, Il se renseigne auprès des spécialistes de l'agence sur la possibilité de faire breveter son invention. A son insu, ses employeurs déposent des demandes de brevet auprès des autorités compétentes au Canada.
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