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  • Les centres d’appels dans la ligne de mire du gouvernement

    Les centres d’appels dans la ligne de mire du gouvernement
    le 12 juillet 2010 à 11h33 par Thibault

    Le gouvernement envisage des sanctions à l’encontre des centres offshores pour rapatrier 60 000 emplois délocalisés.

    Les centres d’appels, call centers, sont utilisés par les opérateurs téléphoniques, banques, compagnies d’assurances, fournisseurs d’accès à internet et sont souvent implantés à l’étranger où le coût de la main d’oeuvre est moins important.

    L’édition de dimanche du quotidien Aujourd’hui en France consacre un dossier sur le sujet. Selon une note confidentielle que s’est procuré le quotidien, les entreprises qui utilisent les centres d’appels offshores, situés notamment au Maroc, en Tunisie, au Sénégal ou encore à l’île Maurice et à destination de leur clientèle française n’hésitent plus à poser leurs exigences.

    Selon cette même source, "Free ne ferait travailler que des centres offshores". Pourtant, Centrapel, filiale d’Iliad dispose d’une plate forme téléphonique dans le VIIIème arrondissement de Paris. Comme d’autres, la société demanderait que leur "clientèle ne puisse pas se rendre compte que les conseillers appellent ou répondent de l’étranger". De plus, "certaines entreprises n’hésitent pas à imposer des prénoms francisés pour être plus proches de leur clientèle..."

    Toujours selon le quotidien, entre 2004 et 2009, le nombre d’emplois délocalisés dans ce secteur est passé d’environ 10 000 à 60 000.

    En 2004, Nicolas Sarkozy, depuis Bercy, envisageait déjà d’identifier les centres offshores. C’est dans cette démarche qu’un code de bonne conduite a vu le jour. En 2005, Jean Louis Borloo a créé un label de responsabilité sociale. Le 28 juillet 2009, "un accord de développement de l’emploi et des compétences" a été signé entre le secrétariat d’Etat à l’Emploi, la profession et les organisations syndicales.

    Cet accord vise à revaloriser les métiers, favoriser les carrières, la formation et atteindre les 50 000 emplois pour un budget global de 20 M€ dont 7 millions à la charge de l’Etat.

    Faute de création d’emploi découlant de cet accord, le gouvernement envisage de taxer ceux qui utilisent des centres offshore (taxer les donneurs d’ordre et les prestataires de service), de favoriser financièrement les entreprises qui ne recourent pas aux offshores par un système d’aides au recrutement et à la formation, rendre obligatoire le code de bonne conduite pour les entreprises publiques et enfin dresser la liste des mauvais élèves.

    Frédéric Jousset, le patron n°3 des centres d’appels français et administrateur du syndicat des professionnels de la relation clients s’offusque de cette idée de taxation.

    Il regrette que les associations de professionnelles n’aient pas été consultées et y voit un "protectionnisme déguisé". Pour lui, la délocalisation des centres d’appels est mesurée : "nous ne fermons pas massivement nos centres de production en France pour en ouvrir d’autres à l’étranger". Frédéric Jousset estime que 40 000 emplois sont exercés principalement au Maroc alors qu’en France, le secteur emploi entre 230 000 et 240 000 salariés tout en continuant à créer de l’emploi.

    Univers Freebox

  • #2
    La délocalisation des centres d'appel mise à l'index par le gouvernement
    De Céline SERRAT et Martin de MONTVALON (AFP) – Il y a 1 jour

    PARIS — La délocalisation des centres d'appel, régulièrement décriée par les syndicats du secteur, est pointée du doigt par le gouvernement qui veut imposer de la transparence sur l'implantation des sites et envisage des aides pour garder ces emplois en France.

    "C'est un sujet qui pèse lourd, c'est 250.000 emplois en France" et "au cours des cinq dernières années, les emplois à l'étranger ont été multipliés par dix", a déploré lundi Laurent Wauquiez.

    Le secrétaire d'Etat à l'emploi s'en est pris aux sociétés qui cachent aux consommateurs le fait d'être implantées au Maroc ou en Tunisie en demandant aux agents de franciser leur nom.

    La piste d'une "prime symbolique" pour encourager la création de nouveaux centres en France a aussi été évoquée, tout comme l'organisation d'assises à la rentrée avec les grands donneurs d'ordre.

    Selon Laurent Uberti, président du syndicat patronal SP2C (centres d'appels d'externes), le nombre d'emplois "offshore", c'est-à-dire sur l'autre rive de la Méditerranée, est d'environ 50.000.

    La confédération CFTC estime à 60.000 les emplois "délocalisés" depuis 2004.

    "Les sociétés de centres d'appels prennent toutes les aides possibles, restent six mois-un an et après partent à l'étranger(...) ça fait dix ans qu'on le dit", tempête Maurad Rabhi, de la CGT.

    "Tromperie, pratiques inacceptables", dénonce la CFTC au sujet des salariés "obligés de franciser leur prénom pour faire croire qu'ils sont en France".

    Pour FO, "cette nouvelle annonce ne doit pas faire +pschitt+ comme les précédentes".

    Les centres d'appel assurent des fonctions de vente, de renseignements, d'assistance technique ou juridique.

    Ces plateformes téléphoniques sont intégrées à l'entreprise ou - de plus en plus - externalisées et confiées à des sociétés de centres d'appels telles que Teleperformance, Acticall, Webhelp, Phone Marketing, etc.

    Sur les 250.000 emplois du secteur en France, environ 60.000 sont externalisés dans ces entreprises spécialisées.

    Ces dernières ont pris leur essor depuis quelques années, notamment en s'implantant au Maroc et en Tunisie où elles trouvent une main d'oeuvre parfaitement francophone et bien moins chère.

    Un salarié d'un centre d'appel marocain est payé entre 400 et 450 euros mensuels contre un minimum de 1.320 euros bruts en France, selon le SP2C.

    La CFE-CGC/Unsa de France Telecom-Orange s'est félicitée lundi "que les pouvoirs publics aient enfin compris l'ampleur des enjeux liés à cette activité".

    La semaine dernière, la CFE-CGC de Teleperformance dénonçait, après l'annonce de 830 suppressions de postes en France, "la fuite des activités vers la Tunisie et aujourd'hui au Maroc à la demande des donneurs d'ordre comme SFR, Orange, Bouygues, La Redoute, etc."

    Jean-Hervé Jenn, président de Teleperformance France, souligne que ce nouveau plan social est "lié à la baisse d'activité en 2009" (-12%). Mais le dirigeant confirme aussi que "le marché stagne en France, tandis que l'offshore a toujours une croissance à deux chiffres en 2009".

    "Les donneurs d'ordre accusent la crise comme tout le monde, ils réduisent les coûts", lâche Jean-Hervé Jenn.

    Les renégociations de contrats sont alors l'occasion de demander à passer tout ou partie des services en "offshore".

    Laurent Uberti (SP2C) assure que le secteur peut à la fois créer des emplois en France et à l'étranger: "Ce n'est pas antinomique (...) mais il y a des activités qui ne sont rentables qu'avec un tarif offshore".

    Avis partagé par son confrère Eric Dadian, président de l'Association française de la relation client (AFRC), qui verrait bien un label +Made in France+ visé par un ministère.

    Copyright © 2010 AFP

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    • #3
      Un salarié d'un centre d'appel marocain est payé entre 400 et 450 euros mensuels contre un minimum de 1.320 euros bruts en France, selon le SP2C.

      ............................

      Tout est résumé dans ce paragraphe.

      Les societés françaises sont gagnantes et les jeunes marocains , tunisiens , senegalais etc ...empochent deux à trois fois le SMIG de leur pays.

      Et ce ne sont pas les larmoiements du gouvernement français qui vont changer la donne.

      On est à l'ere de la mondialisation.

      Dailleurs le dernier paragraphe montre bien que c'est un faux debat.

      ....Il regrette que les associations de professionnelles n’aient pas été consultées et y voit un "protectionnisme déguisé". Pour lui, la délocalisation des centres d’appels est mesurée : "nous ne fermons pas massivement nos centres de production en France pour en ouvrir d’autres à l’étranger". Frédéric Jousset estime que 40 000 emplois sont exercés principalement au Maroc alors qu’en France, le secteur emploi entre 230 000 et 240 000 salariés tout en continuant à créer de l’emploi.

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      • #4
        Théme évoqué sur un post concomitant de Icosium !

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        • #5
          Le maroc Messieur a déja préparé la mutation vers de l'offshoring 2éme génération.........éxemple AXA France........Les Zones offshores c'est fait pour ça.

          Lorsqu'un français acceptera de travailler 44h par semaine pour 500€ alors les société francaise ne délocaliserons plus........mais jusqu'au la.....bravo le maroc et la tunisie

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          • #6
            France : Les centres d’appels au Maroc sont-ils menacés ?
            13.07.2010 | 12h20


            L’annonce faite par le gouvernement Fillon de «préparer un plan pour lutter contre les délocalisations des centres d'appels», a fait mouche au Maroc. On y apprend que Laurent Wauquiez, Secrétaire d'Etat à l'Emploi, étudie plusieurs pistes telles qu'une surtaxe «des appels provenant des sites implantés à l'étranger» et une aide financière destinée aux entreprises qui ne recourent pas aux délocalisations. Des assises nationales devraient se tenir à la rentrée.


            Dès lors, comment lire cette annonce et quelle (s) conséquence (s) pour cette activité au Maroc ? Tout d’abord, il convient de (re)situer le cadre politico-économique. La France est plongée dans une crise économique structurelle avec des tensions sociales grandissantes. Nicolas Sarkozy est au plus bas dans les sondages, affaibli par les affaires (Bettencourt / Woerth). Tout cela le conduit à mener une politique économique teintée de protectionnisme voire de populisme.

            Il faut savoir que cette annonce intervient au lendemain de l’annonce de suppression d’emplois (environ 800) au sein de Teleperformance, une entreprise de mise en relation client. Les syndicats sont montés au créneau pour dénoncer le transfert d'activité vers la Tunisie et le Maroc. La société justifiait ses licenciements par une baisse d’activité liée à la crise et non à un transfert d’activité vers des pays à bas coûts.

            Reste que malgré la crise, les créations d'emplois restent significatives dans ce secteur en France. En effet, ce domaine d’activité emploie environ 300 000 personnes dont près de 70 000 dans les centres d'appels à l’étranger. Selon le ministère de l’Economie et des Finances, l'offshore représenterait plus de 60 000 salariés aujourd’hui, contre 10 000 en 2004. Parmi eux, 30 000 salariés travaillent à partir du Maroc, 12 000 de la Tunisie, le reste est réparti entre le Sénégal et l'île Maurice.

            Par ailleurs, la «fuite» d'une partie des emplois n'aurait pas que des inconvénients. Loin s’en faut. L’externalisation et l’offshoring de ce service non stratégique pour les grands groupes, a permis a de nombreuses entreprises françaises (PME/ PMI/ TPE) de se créer, de se développer ou encore de se diversifier. Le Maroc, comme d’autres pays, a constitué et constitue un relais de croissance pour ce genre d’activités et bien d’autres encore.

            La vision quelque peu idyllique de Laurent Wauquiez ne peut masquer les réalités économiques. Les prix sont sans cesse tirés vers le bas, des fois même sous la pression croissante des associations de consommateurs et du gouvernement. Les entreprises françaises ont donc suivi le mouvement et n’ont pas attendu le feu vert des politiques.

            Du coup, il se pourrait bien que l’annonce politique exprimée par le gouvernement français se solde par un coup d’épée dans l’eau. En conclusion, peu de chance de voir des fermetures de centre d’appel au Maroc et ailleurs.
            Rachid Hallaouy

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            • #7
              Un article se lis en entier

              ""offshoring de ce service non stratégique pour les grands groupes, a permis a de nombreuses entreprises françaises (PME/ PMI/ TPE) de se créer, de se développer ou encore de se diversifier. Le Maroc, comme d’autres pays, a constitué et constitue un relais de croissance pour ce genre d’activités et bien d’autres encore.

              La vision quelque peu idyllique de Laurent Wauquiez ne peut masquer les réalités économiques. Les prix sont sans cesse tirés vers le bas, des fois même sous la pression croissante des associations de consommateurs et du gouvernement. Les entreprises françaises ont donc suivi le mouvement et n’ont pas attendu le feu vert des politiques.

              Du coup, il se pourrait bien que l’annonce politique exprimée par le gouvernement français se solde par un coup d’épée dans l’eau. En conclusion, peu de chance de voir des fermetures de centre d’appel au Maroc et ailleurs.""

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              • #8
                Posté par Atlante
                Un article se lis en entier
                En principe ....sauf bien évidemment si on veut le tronquer "li gharadine fi nafsi Yaacoub "!

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                • #9
                  Un article se lis en entier
                  Haha !! "Est posté en entier" (conformément à la charte)!!

                  Pour la lecture "intégrale", je ne vois que l'organisation d'une épreuve de "récitation" pour le vérifier !
                  l’annonce politique exprimée par le gouvernement français se solde par un coup d’épée dans l’eau.
                  L'AMRC ( association des professionnels de centres d'appels) est moins sereine. Il n'y a qu'à lire son dernier communiqué.
                  Dernière modification par jawzia, 14 juillet 2010, 18h37.

                  Commentaire


                  • #10
                    L'AMRC ( association des professionnels de centres d'appels) est moins sereine. Il n'y a qu'à lire son dernier communiqué.

                    Jawzia

                    On a l'impression que tu jubiles de voir des jeunes marocains privés de boulot.

                    Les "bientot" 11.000 messages à ton compteur devraient te pousser à plus de sagesse.

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                    • #11
                      J'aime pas l'homme mais pour une fois son édito est judicieux par rapport à la position du gouvernement français

                      La charge du gouvernement français, à des fins de transparence dit-il, contre les centres d’appels «offshore» alors qu’il vit les pires difficultés avec l’affaire Woerth-Bettencourt où il est justement question — et cette fois-ci pour de vrai — de transparence et d’équité fiscale est un peu pitoyable. Tout se passe comme si l’ambiance morale, ou éthique, du pays a atteint des sommets d’exigence, alors que tout concourt à croire que l’on file encore des enveloppes aux hommes politiques, pour ne s’occuper désormais, une sorte de délation, que du lieu duquel la personne vous dit «Allô» à l’autre bout de votre hot line préférée. Vraiment. Voilà un secrétaire d’Etat à l’emploi qui ira loin, ce Laurent Wauquiez. Les trois-quarts des centres d’appels sont en Afrique du Nord et plus particulièrement au Maroc. Les attaquer aujourd’hui sur la base d’un calendrier plus politicien, voire démagogique, que rationnel sur le plan économique relève justement de ce mépris pour les gens que révèlent les affaires nauséabondes du gouvernement Sarkozy. Il veut attaquer les Arabes qui mangent le pain des Français sans même venir en France. Une sorte de racisme préventif à l’égard de gens qui n’ont qu’un seul tort, celui de rester chez eux et, surtout, de ne pas coûter cher à l’emploi. Ils ne demandent rien à personne. La logique de la mondialisation n’étant pas, nous semble-t-il, à sens unique. Sinon comment justifier moralement les profits faramineux faits par les entreprises françaises au Maroc et rapatriés en métropole, certes en tout bien tout honneur, mais au point que les flux coloniaux de l’époque paraissent ridicules aujourd’hui. L’indépendance est une mauvaise affaire ! On peut faire les comptes et l’on verra que M. Wauquiez dit des bêtises et surtout qu’il s’apprête à en faire pour tromper les Français sur les vrais problèmes qu’ils ont. 30.000 Marocains vivent du business des centres d’appels, si l’on rapporte leurs salaires cumulés, en moyenne 400 euros par mois, aux bénéfices nets de certaines multinationales françaises au Maroc on verra qu’il n’ y a pas photo. Alors de grâce...

                      Le 13-07-2010

                      Par : Khalil HACHIMI IDRISSI

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                      • #12
                        Re-salut

                        On a l'impression que tu jubiles de voir des jeunes marocains privés de boulot.
                        Est ce important, ce que je peux éprouver ? En tout état de cause, comme tu le dis ... c'est juste une impression.

                        Retour au sujet !

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                        • #13
                          certains se rejouissent à la simple lecture d'un article de presse non réjuissant pour les marocains tout en sachant au fond eux meme que les geticulations politiciennes, destinée à la consommation interne, d'un secretaire d'etat d' un ministre français ou mem du président de la république, ne peuvent aller à l'encontre de l'histoire économique.

                          La mondialisation est là et la compétitivité se gagne metre par metre, dollar par dollar, et si demain ces memes groupes trouvent d'autes cieux avec des conditions plus séduisantes, y compris en algérie, ils n'hésiteront pas un instant à délocaliser
                          Dernière modification par houlakou, 14 juillet 2010, 21h37.

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                          • #14
                            le plan émergence est une des reussite du maroc .....attirer des gens comme AXA ou Renault.....faut le faire.
                            De grâce épargné nous votre méchanceté .......et au lieu de vouloir la perte du Maroc ;occupez vous de vos soldat mort sur les routes assassiné par vos déchets humain.

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