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Paresseux quant à discuter sérieusement de ses options économique et sociale.

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  • Paresseux quant à discuter sérieusement de ses options économique et sociale.

    LE Maroc va avoir besoin de discuter sérieusement de ses options économique et sociale. Il est vrai qu’il n’y a pas urgence. Mais il faut commencer vite car on part de loin.
    D’abord, l’ostracisme politique et syndical des facultés des Sciences sociales des années 60 à 80, a appauvri la maîtrise moyenne des disciplines sociales: les élèves de l’époque sont devenus des enseignants. Rien dans la conduite de leur carrière ne les pousse vers les remises à jour et les confrontations d’idées pour faire progresser les connaissances de tous. Seuls les enseignants qui le veulent (et le financent) entrent dans ce cycle vertueux.
    Donc, nous avons une base moyenne faible, où les cas brillants et rigoureux ne parviennent pas à donner le ton général de l’analyse juridique, économique, sociale et donc politique. Pas étonnant que l’on entende des contes de fées (ou, plus souvent, des histoires de sorcières) en lieu et place de vraies analyses.
    Ensuite, les parlementaires s’intéressent peu au droit (qu’on en juge par la qualité des amendements de la majorité comme de l’opposition!) et encore moins à l’économie. Par charité, on fera semblant de croire que, par discipline, la coalition gouvernementale ne discute pas.
    Mais l’opposition? Pour le PJD, l’affaire est entendue depuis le début: ces domaines ne l’intéressent pas. Il se tient scrupuleusement au courant, mais ne fait aucun effort de conception, pas plus sur le déficit que sur la CDG ou le panier du dirham.
    Quant au PAM, autant il est vif et agile pour piquer des banderilles politiques sur les collègues, autant il devient muet et sans imagination quand il devrait parler de stratégie économique ou d’installation des principes du Droit ou encore des lames de fond qui transforment la société.
    Dans ce contexte pauvre et paresseux, il faut commencer tout de suite la mise à niveau pour poser les références de ce qui sera, qu’on le veuille ou non, le nouveau contrat social.

    Nadia SALAH

  • #2
    les élèves de l’époque sont devenus des enseignants. Rien dans la conduite de leur carrière ne les pousse vers les remises à jour et les confrontations d’idées pour faire progresser les connaissances de tous. Seuls les enseignants qui le veulent (et le financent) entrent dans ce cycle vertueux.


    ................................

    Entierement d'accord.

    Un enseignant qu'on ne recycle pas est voué à ne jamais avancer et par là à former à l'ancienne.C'est toute la problematique de l'enseignement au Maroc.

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