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LE MINISTRE ALLEMAND DE L'ÉCONOMIE L'A DÉCLARÉ
Volkswagen pourrait monter une usine en Algérie
01 Mars 2010 - Page : 24
Lu 3775 fois
200 entreprises allemandes sont implantées en Algérie et elles réalisent un bilan positif.
Jörg Bode, vice-Premier ministre et ministre allemand de l'Economie, du Travail et du Transport de Basse-Saxe, a effectué hier une visite à Alger. Il était accompagné d'une importante délégation d'hommes d'affaires issus de la région. Ils oeuvrent dans des domaines aussi divers que le transport maritime, la logistique et l'énergie éolienne.
Pour sa première visite en Algérie, le responsable allemand a beaucoup insisté sur la formation. C'est un point important dans les contrats de partenariat qui seront conclus à la suite de cette prise de contact.
«La présence de cette délégation vise à développer des partenariats à long terme avec des firmes algériennes et à contribuer au transfert du savoir-faire allemand vers l'Algérie à travers, notamment la formation.» C'est ce qu'il a soutenu hier lors de la conférence organisée par la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie à Alger. C'est à peu de chose près le même discours qu'a tenu la directrice du département des énergies renouvelables au ministère allemand de l'Economie et de la Technologie, Christina Wittek, lors de sa visite à la tête d'une délégation d'hommes d'affaires, il y a de cela un mois.
En effet, les investisseurs allemands ont évoqué un argument de poids en Algérie, à savoir la formation d'une main-d'oeuvre locale mais aussi le transfert de technologie, segments auxquels les pouvoirs publics attachent une importance capitale. Ils sont motivés par le grand potentiel qu'offre le pays dans tous les secteurs d'activité.
A ce titre, le responsable allemand a estimé hier que l'expérience «positive» que vivent les quelque 200 entreprises allemandes implantées en Algérie incite d'autres firmes à venir y investir, notamment celles de la Basse-Saxe. Cette région étant connue pour ses ports et l'importante logistique qu'ils recèlent.
«Les entreprises allemandes vivent une très bonne expérience et l'ensemble des contrats signés avec les partenaires algériens sont respectés», a-t-il soutenu.
M.Bode n'a pas hésité à donner un exemple concret de ces partenariats réussis. Il a cité la grande firme automobile allemande Volkswagen qui a investi quelque 30 millions de dollars pour son déploiement en Algérie. Il a ajouté que la firme en question envisage même de monter une usine en Algérie si la demande sur ses produits venait à augmenter. De son côté, le directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie, Andreas Hergenröther, a indiqué que «le nombre élevé d'entrepreneurs allemands venus cette année à Alger démontre l'intérêt de l'économie et des institutions allemandes à participer activement dans la dynamique que connaît l'économie algérienne».
Le pays le plus riche d'Europe ne ménage donc aucun effort pour nouer des partenariats durables en Algérie.
Ainsi, délégations, rencontres d'affaires et bourses de coopération se multiplient dans les deux pays pour booster la coopération économique.
Yasmine ZOUAGHI
Volkswagen pourrait monter une usine en Algérie
01 Mars 2010 - Page : 24
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200 entreprises allemandes sont implantées en Algérie et elles réalisent un bilan positif.
Jörg Bode, vice-Premier ministre et ministre allemand de l'Economie, du Travail et du Transport de Basse-Saxe, a effectué hier une visite à Alger. Il était accompagné d'une importante délégation d'hommes d'affaires issus de la région. Ils oeuvrent dans des domaines aussi divers que le transport maritime, la logistique et l'énergie éolienne.
Pour sa première visite en Algérie, le responsable allemand a beaucoup insisté sur la formation. C'est un point important dans les contrats de partenariat qui seront conclus à la suite de cette prise de contact.
«La présence de cette délégation vise à développer des partenariats à long terme avec des firmes algériennes et à contribuer au transfert du savoir-faire allemand vers l'Algérie à travers, notamment la formation.» C'est ce qu'il a soutenu hier lors de la conférence organisée par la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie à Alger. C'est à peu de chose près le même discours qu'a tenu la directrice du département des énergies renouvelables au ministère allemand de l'Economie et de la Technologie, Christina Wittek, lors de sa visite à la tête d'une délégation d'hommes d'affaires, il y a de cela un mois.
En effet, les investisseurs allemands ont évoqué un argument de poids en Algérie, à savoir la formation d'une main-d'oeuvre locale mais aussi le transfert de technologie, segments auxquels les pouvoirs publics attachent une importance capitale. Ils sont motivés par le grand potentiel qu'offre le pays dans tous les secteurs d'activité.
A ce titre, le responsable allemand a estimé hier que l'expérience «positive» que vivent les quelque 200 entreprises allemandes implantées en Algérie incite d'autres firmes à venir y investir, notamment celles de la Basse-Saxe. Cette région étant connue pour ses ports et l'importante logistique qu'ils recèlent.
«Les entreprises allemandes vivent une très bonne expérience et l'ensemble des contrats signés avec les partenaires algériens sont respectés», a-t-il soutenu.
M.Bode n'a pas hésité à donner un exemple concret de ces partenariats réussis. Il a cité la grande firme automobile allemande Volkswagen qui a investi quelque 30 millions de dollars pour son déploiement en Algérie. Il a ajouté que la firme en question envisage même de monter une usine en Algérie si la demande sur ses produits venait à augmenter. De son côté, le directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie, Andreas Hergenröther, a indiqué que «le nombre élevé d'entrepreneurs allemands venus cette année à Alger démontre l'intérêt de l'économie et des institutions allemandes à participer activement dans la dynamique que connaît l'économie algérienne».
Le pays le plus riche d'Europe ne ménage donc aucun effort pour nouer des partenariats durables en Algérie.
Ainsi, délégations, rencontres d'affaires et bourses de coopération se multiplient dans les deux pays pour booster la coopération économique.
Yasmine ZOUAGHI
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