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Français, quand ils intéressent les sélections françaises, Franco-Algériens, lorsque leur situation est ambiguë, Algériens s’ils décident de jouer pour l’Algérie.
La presse française ne sait plus comment qualifier les footballeurs d’origine algérienne évoluant dans leurs compétitions locales ou dans d’autres championnats européens.
En effet, le même joueur est désigné comme Français, Franco-Algérien ou Algérien par les médias de l’Hexagone, qui ne savent plus sur quel pied danser dans ce genre de cas.
À titre d’exemple, en rapportant vendredi l’information de la signature d’un contrat de quatre ans au profit du FC Valence (Espagne), par l’ancien joueur de Grenoble 38 Sofiane Feghouli, l’agence française de presse (AFP) a utilisé le terme de “le Français” pour désigner Sofiane Feghouli. Idem pour la version anglaise de l’agence qui rapporte : “French midfielder Sofiane Feghouli has signed a four years deal with Spanish side Valencia”.
Il est clair que c’est parce que le joueur intéresse énormément les sélections françaises qu’il est désigné comme tel. Ainsi, même les médias se mettent de la partie pour pousser les footballeurs d’origine étrangère, nés dans l’Hexagone, à opter pour les Bleus.
On leur fait miroiter tous les avantages qu’ils peuvent tirer pour les amener à ne pas répondre favorablement aux appels du pays de leurs parents. Une fois sélectionnés en équipe de France A, c’est-à-dire “grillés”, on peut se permettre de les écarter sans avoir à leur fournir la moindre explication par la suite. Karim Benzema et Samir Nasri en savent quelque chose. Pour son ultime compétition, le Mondial sud-africain, à la tête des Bleus, Raymond Domenech les a superbement ignorés.
Ce sont les exemples les plus frappants car ils jouent dans de grands clubs européens, en l’occurrence le Real Madrid et Arsenal.
Dans la foulée, Domenech a également “oublié” Hatem Ben Arfa, auteur d’une fin de saison époustouflante avec l’Olympique de Marseille, le champion de France. D’une manière générale, ses choix ont été très contestés.
Ceci étant, en remontant l’histoire du football français, on retrouvera de nombreux joueurs convoqués en sélection juste pour les empêcher de jouer pour leur pays d’origine. Camel Meriem en fait partie lui aussi.
Dans cet ordre d’idées, l’on rappellera les déclarations de l’ex-entraîneur du Sénégal N’diaye, qui n’avait pas hésité à affirmer que Raymond Domenech, avec lequel il avait joué à Mulhouse durant les années 1980, avait fait exprès de convoquer en équipe A Gomis, qui brillait à l’époque sous les couleurs de l’AS Saint-Étienne juste pour l’empêcher de rejoindre un jour le Sénégal.
Le coach français a bien sûr démenti, mais la disparition quelques mois plus tard de Gomis de l’effectif des Bleus laisse penser que l’entraîneur sénégalais avait bel et bien raison.
Merzak Tigrine
La presse française ne sait plus comment qualifier les footballeurs d’origine algérienne évoluant dans leurs compétitions locales ou dans d’autres championnats européens.
En effet, le même joueur est désigné comme Français, Franco-Algérien ou Algérien par les médias de l’Hexagone, qui ne savent plus sur quel pied danser dans ce genre de cas.
À titre d’exemple, en rapportant vendredi l’information de la signature d’un contrat de quatre ans au profit du FC Valence (Espagne), par l’ancien joueur de Grenoble 38 Sofiane Feghouli, l’agence française de presse (AFP) a utilisé le terme de “le Français” pour désigner Sofiane Feghouli. Idem pour la version anglaise de l’agence qui rapporte : “French midfielder Sofiane Feghouli has signed a four years deal with Spanish side Valencia”.
Il est clair que c’est parce que le joueur intéresse énormément les sélections françaises qu’il est désigné comme tel. Ainsi, même les médias se mettent de la partie pour pousser les footballeurs d’origine étrangère, nés dans l’Hexagone, à opter pour les Bleus.
On leur fait miroiter tous les avantages qu’ils peuvent tirer pour les amener à ne pas répondre favorablement aux appels du pays de leurs parents. Une fois sélectionnés en équipe de France A, c’est-à-dire “grillés”, on peut se permettre de les écarter sans avoir à leur fournir la moindre explication par la suite. Karim Benzema et Samir Nasri en savent quelque chose. Pour son ultime compétition, le Mondial sud-africain, à la tête des Bleus, Raymond Domenech les a superbement ignorés.
Ce sont les exemples les plus frappants car ils jouent dans de grands clubs européens, en l’occurrence le Real Madrid et Arsenal.
Dans la foulée, Domenech a également “oublié” Hatem Ben Arfa, auteur d’une fin de saison époustouflante avec l’Olympique de Marseille, le champion de France. D’une manière générale, ses choix ont été très contestés.
Ceci étant, en remontant l’histoire du football français, on retrouvera de nombreux joueurs convoqués en sélection juste pour les empêcher de jouer pour leur pays d’origine. Camel Meriem en fait partie lui aussi.
Dans cet ordre d’idées, l’on rappellera les déclarations de l’ex-entraîneur du Sénégal N’diaye, qui n’avait pas hésité à affirmer que Raymond Domenech, avec lequel il avait joué à Mulhouse durant les années 1980, avait fait exprès de convoquer en équipe A Gomis, qui brillait à l’époque sous les couleurs de l’AS Saint-Étienne juste pour l’empêcher de rejoindre un jour le Sénégal.
Le coach français a bien sûr démenti, mais la disparition quelques mois plus tard de Gomis de l’effectif des Bleus laisse penser que l’entraîneur sénégalais avait bel et bien raison.
Merzak Tigrine
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