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Conférence sur Mouloud Mammeri interdite à Tizi

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  • Conférence sur Mouloud Mammeri interdite à Tizi

    Une conférence sur le premier président de l'union des écrivains algériens Mouloud Mammeri , qui devait avoir lieu à l'université de Tizi-Ouzou qui porte son nom a été interdite sous pretexte que les débats seraient plutôt politiques que culturels .....
    Mouloud Mammeri nous a quitté le 25 février 1989 à Ain Defla dans un accident tragique qui reste encore un vrai mystère aprés son retour de Oujda ou il avait participé à un débat sur Tamazight ....
    A signaler aussi que ses recherches dans le domaine de la culture amazigh n'ont jamais eu une suite favorable ...
    Bizarre comme raison d'interdire une conférence en misant que ca serait "politiques" les débats qui auront lieu !!!!!

  • #2
    c'est vraiment dommage !!! je vais de ce pas me renseigner dans la presse ..........

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    • #3
      Les responsables de l’université justifient leur acte par la nécessité de respecter « l’éthique universitaire » et la présence, non souhaitée, de personnalités extra universitaires parmi les conférenciers invités par les étudiants. Lorsqu’il fallait promouvoir le programme du président de la République, expliquer la charte pour la réconciliation nationale, les responsables de l’université s’étaient pliés en quatre pour accueillir nombre de personnes qui n’ont aucun lien avec la communauté universitaire. Et pour plaire encore plus, il faut interdire et empêcher tout ce qui n’est pas officiel. Une Kabylie, bastion de la lutte démocratique, des libertés, on n’en veut plus, il faut la transformer en région docile, même si pour y arriver il faut encore jouer la provocation. Mammeri 17 ans après sa mort, dérange-t-il à ce point ? Le recteur de l’université de Tizi Ouzou, qui au temps de Mammeri était peut-être un simple étudiant, se retrouve aujourd’hui dans la peau d’un apparatchik de l’ancien parti unique. Comme son ancêtre mouhafedh du FLN en 1980, le recteur agit comme un « moraliste » dans une institution censée être la plus libre possible. La liberté de pensée, la liberté d’agir, la liberté de s’exprimer, on n’en veut pas. Il faut que tout soit officiel, réglementé, décidé en haut lieu. On provoque, on instrumentalise, on manipule, comme si quelque part on ne veut pas que la Kabylie reste calme. On cherche toujours un moyen d’allumer la mèche, de susciter la colère.

      Mourad Hachid - El Watan

      Nous avons les mêmes conclusions avec ce journaliste. Certains évenements en Kabylie qui se sont déroulées dernièrement donnent l'impression que certains essaient de rallumer une mèche .................
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        On ne peux jamais,au plus grand jamais,cacher le soleil avec un tamis.

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        • #5
          Une conférence sur le premier président de l'union des écrivains algériens Mouloud Mammeri , qui devait avoir lieu à l'université de Tizi-Ouzou qui porte son nom a été interdite sous pretexte que les débats seraient plutôt politiques que culturels .....
          Mouloud Mammeri nous a quitté le 25 février 1989 à Ain Defla dans un accident tragique qui reste encore un vrai mystère aprés son retour de Oujda ou il avait participé à un débat sur Tamazight ....
          A signaler aussi que ses recherches dans le domaine de la culture amazigh n'ont jamais eu une suite favorable ...
          Bizarre comme raison d'interdire une conférence en misant que ca serait "politiques" les débats qui auront lieu !!!!!
          Azoul fellawen

          C'est inadmissible. C'est vouloir etouffer notre culture!!!

          Ar toufat

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          • #6
            il faut respecter les themes des conferences:
            on ne va pas faire une conference sur la physique en invitant elton john
            ni une conference sur la paix au proche orient en invitant belloumi
            « Puis-je rendre ma vie
            Semblable à une flûte de roseau
            Simple et droite
            Et toute remplie de musique »

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            • #7
              tamerlan, suis d'accord qu'il convient de ne pas faire dans le mélange des genres insidieux mais sais tu au moins qui était invité à cette conférence ?
              J'ai l'impression que l'article n'explique pas tout les tenants et aboutissants de cette affaire...

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              • #8
                @tad
                je suis d'accord avec toi..
                il y'a la qualité des organisateuyrs..qui sont ils???
                il y'a le theme de la confrence qui est a respecter???
                et il y'a la qualité des intervenants et non des assistants qui peuvent debattre...qui doit etre conforme au theme c'est le moins que peut garantir une université: tu intervient et tu nous fais une conference en tant que quoi??? l'université a la droit de regard...mais le debat doit etre ouvert a toute l'assistance
                « Puis-je rendre ma vie
                Semblable à une flûte de roseau
                Simple et droite
                Et toute remplie de musique »

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                • #9
                  Va savoir...mais ma remarque était pour prémunir contre tout préjugé simpliste et pour éviter tout emballement préjudiciable...

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                  • #10
                    Le thème c'était : l'oeuvre de Mouloud Mammeri et les intervenants des écrivains et historiens .....
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #11
                      si le theme etait l'ouvre de mouloud maamerie et les intervenants des ecrivains et des historiens l'annulation est injustifiée et bete
                      « Puis-je rendre ma vie
                      Semblable à une flûte de roseau
                      Simple et droite
                      Et toute remplie de musique »

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                      • #12
                        L’actualité de Mammeri
                        En mourant tragiquement, il y a dix-sept ans, Mouloud Mammeri ne se doutait pas qu’il allait devenir un symbole, non seulement pour une cause mais aussi pour un pays.
                        Homme du terroir, qui a défendu sa langue maternelle, qui a longtemps souffert de l’exclusion, il est d’abord le porte-drapeau de la berbérité en Algérie. Non pas une berbérité renfermée sur elle-même, exclusiviste mais une berbérité faite de tolérance et d’ouverture sur les autres. Si les chants du Gourara sont aujourd’hui classés patrimoine immatériel de l’humanité, c’est un peu grâce aux recherches de Mammeri qui a été le premier ou l’un des premiers à les révéler au monde.
                        Homme de lettres, Mammeri est ensuite le représentant d’un humanisme tourné vers l’universel et qui se nourrit de valeurs communes à l’humanité : amour, liberté, progrès, solidarité…Certes, le point de départ de l’œuvre romanesque est la Kabylie, l’Algérie mais les valeurs véhiculées sont celles de l’humanité. Ces deux caractéristiques : homme du terroir et homme de l’universel font que l’œuvre et la pensée de Mammeri soient toujours d’actualité. Dans un monde qui vit à l’heure de la mondialisation, non seulement économique mais aussi politique, la tendance à l’universel devient une nécessité, mais en même temps, on assiste à une résistance des cultures nationales et des pays qui acceptent bien de communier avec le monde mais qui refusent de se diluer, car se diluer, c’est se perdre et se renier… L’Algérie, le Maghreb, le monde ont plus que jamais besoin de Mammeri, éveilleurs de consciences et sages, dans le sens berbère d’amusnaw.

                        S. Aït Larba - la dépêche de Kabylie
                        Il semblerait que tous les journalistes flairent aussi le piège car tous les articles sont empreints de sagesse et de tolérance................espérons que les étudiants resteront calmes et ne répondront pas à cette énième provocation.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #13
                          ces fameux "donneurs de leçons", tels qu'il les ai appellé...

                          Commentaire


                          • #14
                            ce qui pose probleme ete la presence du docteur mouloud lounaouci lieutenant de said sadi et president du MCB. rien que sa...
                            "Penser globalement, agir localement" Jacques Ellul

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                            • #15
                              Le Docteur Mouloud LOUNAOUCI est Docteur en médecine, titulaire d’un DEA de langue, littérature et société, d’un magister de langue et civilisation amazigh et doctorant en sociolinguistique, il est actuellement porte parole du Mouvement CULTUREL Berbère. Il est aussi le secrétaire général du Congrès Mondial Amazigh.
                              Il a été, à la fin des années soixante élève de Mouloud Mammeri et c'est à ce titre qu'il devait participer à cette conférence.
                              De plus ce n'etait pas la 1ère fois qu'il est invité à un débat à l'université de Tizi et cela n'a jamais posé de problèmes.
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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