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Deux familles décimées dans un horrible accident de la route

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  • Deux familles décimées dans un horrible accident de la route

    Les 25 personnes victimes étaient à bord d’un véhicule tout-terrain qui a dérapé dans un virage avant d’effectuer plusieurs tonneaux.
    Horrible. Le mot n’est pas fort pour qualifier ce qui est arrivé hier. 14 personnes sont mortes dans un accident de la circulation survenu dans la nuit de mardi à mercredi entre Hassi Lefhal et El Menea, (180 km au sud de Ghardaïa). Dans cet accident, 11 blessés ont été également dénombrés. Selon un premier bilan de la protection civile de la wilaya de Ghardaïa, les 25 personnes victimes, transportées dans un véhicule tout-terrain, étaient membres de deux familles dont des femmes et enfants en provenance du Sud. Le véhicule a dérapé dans un virage avant d’effectuer plusieurs tonneaux fatals, précise la même source. Selon la Protection civile, neuf membres des deux familles sont décédés sur place, tandis que trois autres ont succombé à leurs blessures, après évacuation vers les structures sanitaires du secteur.
    Les onze personnes blessées, certaines grièvement, ont été évacuées vers l’hôpital Mohamed-Châabani d’El Menea alors que la structure sanitaire de Hassi Lefhal avait admis les blessés légers, précise encore la même source. Ce n’est pas le premier accident qui arrive sur les routes de Ghardaïa. Le précédent tout aussi grave, a causé, rappelle-t-on, la mort de 15 personnes et fait quinze autres blessés en janvier dernier lors d’une collision survenue entre un bus de transport de voyageurs et un camion. Les personnes décédées lors de cet autre horrible accident avaient été calcinées après que le bus les transportant ait pris feu. Un autre accident grave, avait fait, en décembre dernier, 14 morts et 16 blessés à Djelfa suite à une collision entre deux camions dans la commune de Oum El Haïtham, au sud du chef-lieu de la même wilaya. La liste est longue, trop longue même, mais signalons tout de même l’hécatombe qui avait fait 11 morts et pas moins de 56 blessés dans une collision relativement récente survenue en septembre dernier entre deux bus à Médéa. L’accident s’était produit très tôt dans la matinée entre deux cars de voyageurs assurant les liaisons Sétif-Oran et Oran Tébessa.
    Avec un parc automobile de 4 millions de véhicules, l’Algérie enregistre, hélas, quelque 4200 morts/an ou 12 morts/jour. 118 accidents quotidiens causant près de 100 milliards/DA par an de pertes pour le Trésor algérien, adviennent sur nos routes. Des chiffres qui donnent le frisson lorsqu’on sait que 90% des cas sont dus au facteur humain. Ces tristes records, qui nous classent mondialement derrière les Etats-Unis, l’Italie et la France, nous réservent le 1er rang au niveau de nos voisins du Maghreb et du monde arabe.D’aucuns, de nos jours, parlent de «terrorisme routier» sévissant sur l’asphalte de nos routes. Certes, les causes humaines sont les plus nombreuses, mais il n’en demeure pas moins que d’autres facteurs sont à énumérer sinon à dénoncer. Parmi les premières causes l’excès de vitesse prime, notamment chez les jeunes conducteurs qui «s’éclatent» sur la route. Cette dangereuse attitude est suivie du non-respect du Code de la route et diverses réglementations comme l’interdiction du téléphone portable au volant, habitude qui se généralise et dont les acteurs ne semblent pas dérangés outre mesure par la police routière. On peut également citer la fatigue ainsi que l’ivresse au volant, d’ailleurs dénoncées comme facteurs dangereux chez le conducteur. A cette inconscience vient s’ajouter le stress qui n’est pas à négliger. Pour les autres facteurs, il serait pertinent de citer le mauvais éclairage public sur nos routes, notamment aux intersections ou à la sortie d’agglomérations. Cela sans oublier l’état dégradé de la chaussée dont les réparations ponctuelles sont souvent confiées à des entreprises sans expérience avérée dans ce domaine. Le métier de cantonnier existe-t-il encore? s’interroge-t-on lorsqu’on voit, par exemple, le ruissellement des eaux de pluie sur toute la chaussée et non pas suivant un tracé techniquement calculé par de vrais «cantonniers».L’Algérie qui dispose aujourd’hui d’un réseau routier imposant (plusieurs dizaines de milliers de kilomètres), devrait consacrer les moyens adéquats à la formation d’agents d’entretien pour effectuer de menus travaux sur les routes et autoroutes et faire revivre ainsi le métier de cantonnier de jadis.

    source: l'expression
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.
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