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Face à la Jordanie, les États-Unis tapent du poing sur la table. Les américains ont menacé de couper les aides accordées à la Jordanie, si celle-ci continue de développer son programme nucléaire sans une coordination avec Israël.
Amman a rejeté les propositions formulées par Israël pour une coopération nucléaire. Un refus que n'apprécient guère les Américains en pourparlers depuis 6 mois avec le royaume hachémite. Selon les médias arabes, l'ultimatum a probablement été lancé suite à la visite de la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton en Jordanie, où elle avait rencontré le ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Juda.
En 2007, plus de 65 000 tonnes d'uranium ont été découvertes dans le désert jordanien, ce qui en fait l'un des plus grands gisements du monde. L'exploitation d'un telle quantité de minerai permettrait au royaume hachémite de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations pétrolières. Un dépendance forte puisque 85 % de la consommation jordanienne est fournie par d'autres pays, principalement l'Arabie Saoudite et l'Irak.
Le réacteur nucléaire réclamé par la Jordanie lui permettrait de produire sa propre électricité en grande quantité et d'envisager des exportations vers les pays voisins. Toutefois, le royaume fait face à un important dilemme. Le pays reste tributaire de l'aide financière américaine, sans laquelle son économie risque d'être gravement affaiblie.
Le mois dernier, le roi Abdullah a accusé Israël d'empêcher son pays d'exploiter ses propres ressources nucléaires. Dans une entrevue accordée au Wall Street Journal, le roi a déclaré qu'Israël faisait pression sur la France et la Corée du Sud afin que ces derniers ne vendent pas de technologies nucléaires à son pays. Il a ajouté que ces opérations secrètes avaient entrainé une détérioration des relations israélo-jordaniennes telles que les deux pays n'en avaient pas connu depuis les accords de paix de 1994.
Par Simon Lewy
Guysen International News
Amman a rejeté les propositions formulées par Israël pour une coopération nucléaire. Un refus que n'apprécient guère les Américains en pourparlers depuis 6 mois avec le royaume hachémite. Selon les médias arabes, l'ultimatum a probablement été lancé suite à la visite de la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton en Jordanie, où elle avait rencontré le ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Juda.
En 2007, plus de 65 000 tonnes d'uranium ont été découvertes dans le désert jordanien, ce qui en fait l'un des plus grands gisements du monde. L'exploitation d'un telle quantité de minerai permettrait au royaume hachémite de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations pétrolières. Un dépendance forte puisque 85 % de la consommation jordanienne est fournie par d'autres pays, principalement l'Arabie Saoudite et l'Irak.
Le réacteur nucléaire réclamé par la Jordanie lui permettrait de produire sa propre électricité en grande quantité et d'envisager des exportations vers les pays voisins. Toutefois, le royaume fait face à un important dilemme. Le pays reste tributaire de l'aide financière américaine, sans laquelle son économie risque d'être gravement affaiblie.
Le mois dernier, le roi Abdullah a accusé Israël d'empêcher son pays d'exploiter ses propres ressources nucléaires. Dans une entrevue accordée au Wall Street Journal, le roi a déclaré qu'Israël faisait pression sur la France et la Corée du Sud afin que ces derniers ne vendent pas de technologies nucléaires à son pays. Il a ajouté que ces opérations secrètes avaient entrainé une détérioration des relations israélo-jordaniennes telles que les deux pays n'en avaient pas connu depuis les accords de paix de 1994.
Par Simon Lewy
Guysen International News
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