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Alger - Racket en plein jour

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    Eucalyptus : Les transporteurs rackettés en plein jour


    C’est un véritable appel de détresse que lancent les transporteurs privés, exerçant au niveau de la commune des Eucalyptus, qui font l’objet de racket et autres formes d’agressions, et ce, quotidiennement.


    Chaque jour, des groupes composés chacun d’une dizaine de personnes se présentent au niveau de la gare des voyageurs pour réclamer de l’argent. « Ils nous obligent à payer plusieurs fois pendant la journée », raconte, désespéré, Riadh Deliléche, qui assure le transport par bus vers El Khazna. « C’est au minimum 1000 DA que doit débourser chaque transporteur pour ne pas avoir à subir les représailles de ces groupes, qui utilisent des armes blanches pour menacer les récalcitrants. » « Ils font leur racket par étapes », explique un autre transporteur. « Un groupe se pointe à 7h du matin, un autre à 9h. Certains se présentent aussi à 11h, à 13h et enfin à 16h », nous précise-t-on. Les victimes ne savent plus à qui s’adresser pour les protéger de ces agissements maffieux qui se passent en plein jour. « Je me suis rendu à la brigade de la gendarmerie des Eucalyptus pour y déposer une plainte, malheureusement on m’a répondu que la région n’était pas sous la juridiction de ce corps de sécurité », nous confie M. Delilèche.
    Dans cette station on a déjà enregistré l’agression d’un receveur de bus qui a refusé de se plier aux exigences d’un groupe de personnes venu lui soutirer de l’argent. « Après l’agression, nous nous sommes rendus au poste de police de Dalila pour déposer une plainte, après avoir rempli des formulaires, on nous a demandé de repasser un autre jour. Chose que nous avons faite. Mais, jusqu’à présent il n’y a eu aucune suite », précisent d’autres chauffeurs de bus. Puis, ces mêmes transporteurs se sont rendus à la direction des transports mais n’ont eu aucune aide ni solution pour se défendre de ces agressions d’une autre époque. « Chaque matin, j’ai la peur au ventre, celle de voir ma recette partagée avec des malfaiteurs et celle d’avoir un couteau planté dans mes entrailles. Ces scènes hantent tous les transporteurs », disent nos interlocuteurs, et d’enchaîner : « Nous sommes obligés de déserter les stations très tôt et de ne commencer qu’à une heure avancée de la matinée, alors que les lignes peuvent être exploitées dès 4h du matin, n’était l’insécurité qui règne en maître sur les lieux. »
    La Fédération nationale des transporteurs privés avait déjà dénoncé l’anarchie qui règne dans les stations de bus de la capitale. « La capitale manque de structures professionnelles. Ce qui existe actuellement ce sont des aires de stationnement privées de toutes les commodités et il y a un manque flagrant de sécurité », nous a déclaré M. Boucherit, représentant de cette fédération. Pour la cellule de communication de la sûreté de la wilaya d’Alger, l’aspect sécuritaire des gares est un des soucis de leur corporation : « Des patrouilles de police et des policiers en civil effectuent des rondes pour assurer la sécurité au niveau des stations de bus », nous a-t-il affirmé. Des policiers sont pourtant installés de façon permanente au niveau de certaines stations, comme celle de Tafourah et de Aïssat Idir. Une mesure que les transporteurs des Eucalyptus souhaiteraient voir se concrétiser à leur niveau, pour mettre fin à la violence dont ils sont quotidiennement victimes.


    Par Fatima Arab
    El Watan


  • #2
    Les mêmes agissements maffieux se produisent quotidiennement devant les stations de transports urbains à travers la ville d'Oran sous le regard complice de certains éléments de la force publique.

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