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Patriotisme économique: Une nouvelle loi

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  • Patriotisme économique: Une nouvelle loi

    Un projet de loi serait en préparation : Des produits finis interdits d’importation


    Le gouvernement s’apprête à finaliser un texte de loi interdisant l’importation de produits finis, a-t-on appris de source sûre. Une commission interministérielle est actuellement sur le point d’arrêter une liste de plusieurs dizaines de produits. Cette loi, précisent nos sources, « vient pour protéger la production nationale, d’abord à travers la régulation du marché, mais également par la mise en place d’un nouveau dispositif d’aide et d’encouragement aux PME et PMI ». Il s’agirait, en fait, d’aider les producteurs algériens « à renforcer leur production, à l’améliorer et surtout à mieux la distribuer avec l’aide des différents dispositifs de soutien aux PME et PMI.


    L’Etat va mettre le paquet pour peu que les producteurs nationaux jouent le jeu », expliquent nos interlocuteurs. Pour ces derniers, les produits concernés par cette interdiction sont en majorité alimentaires et inondent totalement le marché, comme par exemple les biscuits, les jus et autres boissons, la mayonnaise et fruits confits importés, notamment, de Tunisie, de Turquie, d’Egypte, de Syrie, de la Chine et même de l’Inde et du Pakistan. « Comme tout le monde le sait, l’arrivée de ces produits sur le marché algérien a mis à rude épreuve les petits producteurs nationaux qui ont du mal à écouler leur production. Tous les efforts consentis et les moyens mis en place pour encourager la marque algérienne s’avèrent vains à cause d’une concurrence déloyale imposée par les importateurs, parce que dans la majorité des cas, la qualité de leurs produits est loin de rivaliser celle de ceux produits en Algérie », révèlent nos interlocuteurs. Pour eux, le problème de qualité se pose, y compris pour certains produits importés des pays européens. « Est-ce normal que ces produits coûtent moins cher en Algérie qu’en Europe ? En réalité, il y a toute une industrie de trafic derrière. Une bonne partie est achetée à un prix dérisoire à quelques mois de leur date de péremption, parce que la réglementation européenne exige leur retrait des étalages. Une fois la collecte terminée et les étiquettes refaites, ils sont exportés vers l’Algérie, où ils sont écoulés à un prix plus bas que ceux produits localement », notent nos sources. En fait, le gouvernement « veut mettre le holà à une situation qui n’a que trop duré et qui a causé la perte de milliers d’emplois aux petites et moyennes industries, dont certaines ont carrément mis la clé sous le paillasson », précise-t-on de mêmes sources. A ce titre, une batterie de mesures d’aide et de soutien à ces entreprises est à l’étude afin de leur permettre de se placer sur le marché. « Nous voulons protéger la production locale à travers un dispositif d’aide financière et fiscale qui existe déjà, mais qui appelle à un renforcement pour optimiser ses effets sur le terrain », soulignent nos interlocuteurs. Ils affirment que ces textes sont en voie de finalisation et pourraient être fin prêts avant le Ramadhan, ou au plus tard à la prochaine rentrée sociale.
    Très attendues, ces mesures sont qualifiées par de nombreux industriels, avec lesquels nous nous sommes entretenus, de « bouffée d’oxygène », qui leur permettra de sortir de la situation de léthargie dans laquelle ils se sont retrouvés. « Les lobbies d’importation sont devenus tellement puissants chez nous, que nous avons fini par perdre l’espoir qu’un jour le produit algérien puisse avoir une place sur le marché local. Depuis des années, ils contrôlent le marché grâce à des produits, souvent de moindre qualité par rapport à ceux produits localement, et font tout pour que ce monopole soit maintenu. Nous pensons que les nouvelles mesures en voie de préparation sont vraiment une aubaine pour faire sortir la production nationale de son coma… », déclare un producteur de biscuits. En tout état de cause, il est attendu que les textes en préparation au niveau du Premier ministère suscitent la réaction des lobbies d’importateurs par des canaux divers. En attendant, le consommateur est pour l’instant sérieusement préoccupé par les hausses vertigineuses des prix des produits de large consommation. Une hausse face à laquelle le gouvernement reste impuissant.



    Par Salima Tlemçani

  • #2
    Un projet de loi serait en préparation : Des produits finis interdits d’importation
    bien sure du moment que les matière premières Sucre, café, poudre de lait ... on sait qui détient le monopole de les importer !!!

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    • #3
      Le café et le sucre sont des produits qu'on ne peut produire au pays, pour des raisons climatiques pour le café et et pour insuffisance hydrique pour le sucre. La production laitière est améliorer de beaucoup si on espère satisfaire la demande sans les importations.

      c'est vrai, pourquoi importer si on peut produire sur place?

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      • #4
        Avant de penser a une telle loi pourquoi ne pas appliquer celles en vigueur?
        Selon l'article c'est les produits de qualité soupçonnés d'être périmé ou leurs date d'expiration est proche qui rivalisent la production locale.
        Bien qu'il est important de protéger les unités de production locales, il est important aussi de laisser le choix aux consommateurs de décider en toute transparence.
        ~~~~~~~

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        • #5
          Si c'est ca le patriotisme économique, je suis pour à 300%. Il faut réduire l’importation de certains produits alimentaires. Il y a trop d’abus : des jus de fruits importés de Turquie et Dubaï, de l’huile d’olive et de la tomate concentrée de Syrie etc … Tout ca nous coûte en devises. Il faut développer une industrie agroalimentaire algérienne.
          Dernière modification par shadok, 18 juillet 2010, 16h09.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            "Si c'est ca le patriotisme économique, je suis pour à 300%. Il faut réduire l’importation de certains produits alimentaires. Il y a trop d’abus : des jus de fruits importés de Turquie et Dubaï, de l’huile d’olive et de la tomate concentrée de Syrie etc … Tout ca nous coûte en devises. Il faut développer une industrie agroalimentaire algérienne." (sahdok)

            Il suffirait de taxer fortement les produits étrangers concurrençant ceux nationaux en incluant comme produits de luxe. Ainsi, cela permettrait à l'Etat d'avoir des entrées financières supplémentaires à partir de produits étrangers.

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            • #7
              Ce n'est pas qu'une question d'argent, l'état pourrait éffectivement taxer les produits étrangers mais il s'agit surtout de sauver les entreprises nationales qui sont á l'agonie á cause de produits bon marchés de large consomation fabriqués dans des conditions douteuses. L'état n'a pas encore les instruments d'un controle rigoureux au frontières et puis la corruption peut fausser pleins de controles.

              Il faut surtout encourager á produire local avec la création d'autres PME-PMI, le secteur de l'agro-alimentaires n'est pas trés difficile á maitriser et ca peut employer des millions de chômeurs.

              Cela peut paraitre un peu arbitraire pour les entreprises étrangères mais rien ne les enpèchent d'investir en Algérie, un marché de plus de 36 millioms d'habitants. Nous voulons aussi trouver des solutions á nos propres problèmes.

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              • #8
                Il faut développer une industrie agroalimentaire algérienne.
                Elle existait mais ils ont ruine le pays!

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                • #9
                  Et pourquoi ?

                  Parce-que l'économie algérienne a été livrée par ce gouvernement au capitalisme moyen-oriental.

                  Si des algériens se lancent dans l'industrie agroalimentaire ils éprouveront de grandes difficultés mais si des investisseurs du moyen-orient se lancent dans ce même projet, ils ne rencontreront aucune difficulté et le gouvernement les soutiendra.

                  Ce gouvernement ferait bien de méditer ce vieux proverbe européen:

                  Charité bien ordonnée commence par soi même.

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                  • #10
                    "Cela peut paraitre un peu arbitraire pour les entreprises étrangères mais rien ne les enpèchent d'investir en Algérie, un marché de plus de 36 millioms d'habitants. Nous voulons aussi trouver des solutions á nos propres problèmes." (Aggour)

                    La situation algérienne est paradoxale puisque si l'Etat croule sous les dollars, tel n'est pas le cas des citoyens. Ne serait-ce qu'un produit à 50 euros, c'est déjà le tiers du SMIG.

                    A titre de comparaison, ils sont 320 millions en Chine à pouvoir acquérir un produit à 50 euros, donc d'autres marchés sont plus rentables que l'Algérie.

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                    • #11
                      C'est une aubaine que le président, l'armée et le gouvernement soient tous d'accord pour donner un grand élan á la renaissance de l'industrie algérienne.
                      Certes chadli et ses succésseurs ont anéanti les grandes sociétés des années 70, mais l'agroalimentaire et l'habillement sont á recréer impérativement pourvu qu'on encourage á consommer local.

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                      • #12
                        honnetement je suis contre toutes ces lois, mais a y regarder de plus près cela peut etre une aubaine pour nos pme pmi.
                        ca dépend de ce qu'on en fera au final.

                        je souhaite de tout coeur que nos entreprises surtout privés décollent car c'est elles qui sauveront l'algerie de l'après pétrole.

                        il faut mettre le paquet et leur faciliter la tache.
                        avec l'éducation et l'agriculture c'est nos 3 chantiers ou l'on se doit de réussir pour faire décoller l'algérie a jamais.

                        et dans qq années avec l'essor du privé,on pourra adapter la loi.car la libre concurence est pas si mal en fin d e compte pour le consommateur.
                        rappelez vous les hanout qu'on avait en algerie.on avait pas le choix .l'ouverture a apporté du bon aussi a l'algerie.mais on n'en a pas assez profité contrairement aux etrangers et importateurs.

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                        • #13
                          Elfe,

                          Temmar était aussi souvent accusé.

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