Tweet
Profitant d’une déclaration de soutien sans équivoque du Premier ministre français au plan marocain d’autonomie du Sahara occidental, le Premier ministre du Royaume Chérifien est tombé à bras raccourcis sur l’Algérie. L’Homme qui accuse l’Algérie de favoriser le statu quo dans la région feint d’oublier que le principe d’autodétermination du peuple sahraoui est soutenu par des dizaines de nations de par la planète.
Réduisant la question de décolonisation à une simple querelle de voisins, Abbas El Fassi accuse l’Algérie ni plus ni moins de dépenser l’argent du pétrole dans l’armement du Front Polisario et dans la propagande. El Fassi, n’évoque pas les milliards de dollars que le roi enlève de la bouche de ses sujets pour alimenter une armée d’occupation qui ne parvient pas à tisser des liens humains avec les Sahraouis colonisés après 30 longues années de présence.
Affichant une peur bleue du principe démocratique du référendum, le Premier ministre marocain trouve dans le soutien de la France, dont on connaît très bien la proximité des élites politiques, de droite comme de gauche, avec le Palais royal, croit avoir trouvé « l’arme fatale » dans l’état de la frontière actuellement fermée entre son pays et l’Algérie. Il brandit l’argument de cette frontière pour accuser l’Algérie de « mauvais maghrébin ». Il oublie qu’en terme de « mauvais » le père de son roi actuel a « viré » manu militari des dizaines de milliers d’Algériens de son territoire. A ce jour, pas le moindre regret pour cet acte ignoble que l’on est pas prêt d’oublier de ce côté-ci de la frontière. Avec ce discours, le Premier ministre marocain n’a fait, en réalité, que creuser encore plus l’écart entre son pays et son grand voisin.
Pour sa gouverne, nous pourrons lui dire une seule petite info qui en dira long sur la faiblesse du régime qu’il représente. Notez monsieur le premier ministre que votre pays est le premier producteur de kif dans le monde entier. Avant de vous en prendre à l’Algérie en proférant des mensonges éhontés, il serait préférable de balayer devant votre porte. Vous avez tellement à faire dans ce domaine…
Ouest-Tribune
Réduisant la question de décolonisation à une simple querelle de voisins, Abbas El Fassi accuse l’Algérie ni plus ni moins de dépenser l’argent du pétrole dans l’armement du Front Polisario et dans la propagande. El Fassi, n’évoque pas les milliards de dollars que le roi enlève de la bouche de ses sujets pour alimenter une armée d’occupation qui ne parvient pas à tisser des liens humains avec les Sahraouis colonisés après 30 longues années de présence.
Affichant une peur bleue du principe démocratique du référendum, le Premier ministre marocain trouve dans le soutien de la France, dont on connaît très bien la proximité des élites politiques, de droite comme de gauche, avec le Palais royal, croit avoir trouvé « l’arme fatale » dans l’état de la frontière actuellement fermée entre son pays et l’Algérie. Il brandit l’argument de cette frontière pour accuser l’Algérie de « mauvais maghrébin ». Il oublie qu’en terme de « mauvais » le père de son roi actuel a « viré » manu militari des dizaines de milliers d’Algériens de son territoire. A ce jour, pas le moindre regret pour cet acte ignoble que l’on est pas prêt d’oublier de ce côté-ci de la frontière. Avec ce discours, le Premier ministre marocain n’a fait, en réalité, que creuser encore plus l’écart entre son pays et son grand voisin.
Pour sa gouverne, nous pourrons lui dire une seule petite info qui en dira long sur la faiblesse du régime qu’il représente. Notez monsieur le premier ministre que votre pays est le premier producteur de kif dans le monde entier. Avant de vous en prendre à l’Algérie en proférant des mensonges éhontés, il serait préférable de balayer devant votre porte. Vous avez tellement à faire dans ce domaine…
Ouest-Tribune
Commentaire