La colère qui secoue depuis plusieurs mois les quartiers de Tizi-Ouzou ne semble pas près de s’estomper. Souvent marquée de heurts violents entre les citoyens et la police tel que cela a été le cas hier dans la haute-ville de Tizi- Ouzou, cette partie «antique» du chef-lieu de la wilaya qui n’en finit pas de boire le calice jusqu’à la lie.
Hier donc, las de voir les travaux touchant la vieille ville s’éterniser de façon pour le moins inexplicable et inexpliquée, les citoyens ont décidé d’emboîter le pas à ceux des autres quartiers de Tizi- Ouzou qui se sont succédé depuis plus d’une année maintenant pour exiger que l’on se penche sérieusement sur le cas de cette quasi moitié de la ville de Tizi-Ouzou où tout est pratiquement à faire et à refaire. En effet, l’état désastreux des voies menant vers la multitude de quartiers et des villages du Belloua a de quoi susciter des interrogations chez la population qui, comme le dira un citoyen du quartier Ihamouthen, a contenu sa colère de longs mois durant avant de se résoudre, la mort dans l’âme, à recourir aux barricades pour se faire enfin entendre. La chaussée complètement défoncée et le réseau d’assainissement qui subit des travaux qui n’en finissent pas donnent, il est vrai, une image tout simplement indigne de ce qu’on appelle ici la Dechra. «Le ras-le-bol a ses limites ! On veut faire de nous des laissés-pour-compte, alors on ne se laissera pas faire», vociférait le même citoyen qui fera état d’accrochages entre des jeunes et des policiers avant le déplacement sur place du représentant du chef de daïra qui, selon la même source, aurait promis que les problèmes de cadre de vie de la haute-ville seront pris en charge. Une promesse qu’on ne prend pas apparemment pour argent comptant dans la haute-ville, mais les citoyens ont, tout de même, décidé de ronger leur frein «pour quelque temps, sinon aux autorités d’assumer leurs responsabilités…».
A. M. (Le Soir d’Algérie).
Hier donc, las de voir les travaux touchant la vieille ville s’éterniser de façon pour le moins inexplicable et inexpliquée, les citoyens ont décidé d’emboîter le pas à ceux des autres quartiers de Tizi- Ouzou qui se sont succédé depuis plus d’une année maintenant pour exiger que l’on se penche sérieusement sur le cas de cette quasi moitié de la ville de Tizi-Ouzou où tout est pratiquement à faire et à refaire. En effet, l’état désastreux des voies menant vers la multitude de quartiers et des villages du Belloua a de quoi susciter des interrogations chez la population qui, comme le dira un citoyen du quartier Ihamouthen, a contenu sa colère de longs mois durant avant de se résoudre, la mort dans l’âme, à recourir aux barricades pour se faire enfin entendre. La chaussée complètement défoncée et le réseau d’assainissement qui subit des travaux qui n’en finissent pas donnent, il est vrai, une image tout simplement indigne de ce qu’on appelle ici la Dechra. «Le ras-le-bol a ses limites ! On veut faire de nous des laissés-pour-compte, alors on ne se laissera pas faire», vociférait le même citoyen qui fera état d’accrochages entre des jeunes et des policiers avant le déplacement sur place du représentant du chef de daïra qui, selon la même source, aurait promis que les problèmes de cadre de vie de la haute-ville seront pris en charge. Une promesse qu’on ne prend pas apparemment pour argent comptant dans la haute-ville, mais les citoyens ont, tout de même, décidé de ronger leur frein «pour quelque temps, sinon aux autorités d’assumer leurs responsabilités…».
A. M. (Le Soir d’Algérie).
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