Tweet
Cosider, un CA de 62 milliards de dinars en 2009
Avec un chiffre d’affaires de 62 milliards de DA en 2009, en augmentation de 22% par rapport à 2008, Cosider affiche fièrement sa bonne santé financière.
La participation du groupe à la quasi-totalité des grands projets structurants que lance le pays y est pour quelque chose. En effet, entre la réalisation d’une partie du projet d’adduction de l’eau potable de Ain Salah à Tamanrasset, trois barrages à Tébessa, Sidi Bel Abbés et Mostaganem, des gazoducs pour alimenter les villes en gaz naturel à travers le territoire national, ainsi trois phases du gazoduc Algéro- espagnol Medgaz, les projets de Consider ne se comptent plus. Une aubaine que l’entreprise publique mettra à profit, selon son PDG M. Rekhroukh, pour le développement de la formation professionnelle, avec un investissement de deux milliards de dinars sur quatre ans. En partenariat avec le ministère de la Formation professionnelle, l’Entreprise compte accélérer son processus de formation de ses salariés. La politique de rémunération elle aussi sera revue, notamment sur le volet du régime indemnitaire. Cette nouvelle approche de la gestion de la ressource humaine, a pour objectif avoué de tirer l’entreprise vers le haut, d’être compétitive et de concurrencer les groupes étrangers, au moins sur ce plan.
Le logement : une activité secondaire Depuis que le pays s’est transformé en un immense chantier, l’entreprise publique dont l’expérience est avérée dans la construction, est de nos jours sur tous les fronts. Des secteurs que l’on ne soupçonnait pas jadis, sont devenus par la force des choses, des segments prioritaires de Cosider. Ainsi l’hydrocarbure représente actuellement 40% de l’activité, en même temps que l’hydraulique, grâce notamment à la réalisation de barrages et de conduites d’adduction d'eau. Le logement qui fut à un moment, une des activités principales du groupe, est relégué au second plan, pour le moment.
Cosider une alternative aux groupe étrangers
Avec seulement 5.000 logements livrés en 2009, l’activité logement est devenue secondaire, de l’aveu même du PDG du groupe, Interviewé sur TSA, qui dit avoir bien choisi le plan de charge, en ciblant les grands projets et éviter de s’éparpiller sur les petits projets. L’activité sera néanmoins relancée prochainement.
Selon le PDG de Cosider, «l’ambition de faire de Cosider, un grand groupe de BTP de taille mondiale, est en cours de concrétisation ». Cosider concurrence déjà actuellement les groupes étrangers, du moins en Algérie. Si travailler à l’étranger n’est pas encore une priorité de l’entreprise publique, Cosider s’y prépare par contre. Ceci en parallèle à un renforcement de sa présence en Algérie, où les projets pullulent. Rappelons à toute fin utile, que c’est grâce notamment aux plans de charges obtenus, suite aux investissements publics lancés depuis 2000 pour moderniser les infrastructures de base, que Cosider a été sauvée.
A cette époque, l’entreprise spécialisée dans le BTP était en cessation de paiement et son découvert bancaire atteignait les 16 milliards de dinars.
Aujourd’hui, l’entreprise n’a plus de souci à se faire de ce coté là. La préférence nationale consacrée par le nouveau code des marchés publics, qui confère jusqu'à 25% de part de marché aux entreprises publiques, permettra sûrement d’augmenter un plan de charges déjà conséquent à l’entreprise publique. Cosider a encore de beaux jours devant elle.
Le Financier
La participation du groupe à la quasi-totalité des grands projets structurants que lance le pays y est pour quelque chose. En effet, entre la réalisation d’une partie du projet d’adduction de l’eau potable de Ain Salah à Tamanrasset, trois barrages à Tébessa, Sidi Bel Abbés et Mostaganem, des gazoducs pour alimenter les villes en gaz naturel à travers le territoire national, ainsi trois phases du gazoduc Algéro- espagnol Medgaz, les projets de Consider ne se comptent plus. Une aubaine que l’entreprise publique mettra à profit, selon son PDG M. Rekhroukh, pour le développement de la formation professionnelle, avec un investissement de deux milliards de dinars sur quatre ans. En partenariat avec le ministère de la Formation professionnelle, l’Entreprise compte accélérer son processus de formation de ses salariés. La politique de rémunération elle aussi sera revue, notamment sur le volet du régime indemnitaire. Cette nouvelle approche de la gestion de la ressource humaine, a pour objectif avoué de tirer l’entreprise vers le haut, d’être compétitive et de concurrencer les groupes étrangers, au moins sur ce plan.
Le logement : une activité secondaire Depuis que le pays s’est transformé en un immense chantier, l’entreprise publique dont l’expérience est avérée dans la construction, est de nos jours sur tous les fronts. Des secteurs que l’on ne soupçonnait pas jadis, sont devenus par la force des choses, des segments prioritaires de Cosider. Ainsi l’hydrocarbure représente actuellement 40% de l’activité, en même temps que l’hydraulique, grâce notamment à la réalisation de barrages et de conduites d’adduction d'eau. Le logement qui fut à un moment, une des activités principales du groupe, est relégué au second plan, pour le moment.
Cosider une alternative aux groupe étrangers
Avec seulement 5.000 logements livrés en 2009, l’activité logement est devenue secondaire, de l’aveu même du PDG du groupe, Interviewé sur TSA, qui dit avoir bien choisi le plan de charge, en ciblant les grands projets et éviter de s’éparpiller sur les petits projets. L’activité sera néanmoins relancée prochainement.
Selon le PDG de Cosider, «l’ambition de faire de Cosider, un grand groupe de BTP de taille mondiale, est en cours de concrétisation ». Cosider concurrence déjà actuellement les groupes étrangers, du moins en Algérie. Si travailler à l’étranger n’est pas encore une priorité de l’entreprise publique, Cosider s’y prépare par contre. Ceci en parallèle à un renforcement de sa présence en Algérie, où les projets pullulent. Rappelons à toute fin utile, que c’est grâce notamment aux plans de charges obtenus, suite aux investissements publics lancés depuis 2000 pour moderniser les infrastructures de base, que Cosider a été sauvée.
A cette époque, l’entreprise spécialisée dans le BTP était en cessation de paiement et son découvert bancaire atteignait les 16 milliards de dinars.
Aujourd’hui, l’entreprise n’a plus de souci à se faire de ce coté là. La préférence nationale consacrée par le nouveau code des marchés publics, qui confère jusqu'à 25% de part de marché aux entreprises publiques, permettra sûrement d’augmenter un plan de charges déjà conséquent à l’entreprise publique. Cosider a encore de beaux jours devant elle.
Le Financier