Les calculs d’un chercheur saoudien démontrent qu’on pourrait facilement fabriquer un trou noir en laboratoire. Mais l’entreprise paraît si risquée qu’il se demande s’il serait sage d’essayer.
16/11/1999 - Il serait possible et même facile de créer un trou noir en laboratoire. C’est du moins ce qu’affirme un chercheur d’Arabie saoudite, Murat Ozer de l’Université du roi Saoud, qui s’est livré à des calculs théoriques sur le sujet. Il s’agirait toutefois d’un trou noir d’un type un peu particulier, qui ne capturerait que les électrons et laisserait passer le reste de la matière. Le chercheur admet malgré tout que son existence pourrait menacer la survie de notre planète.
Les trous noirs ordinaires sont le résultat de la gravité. Ils exercent une telle attraction que toute la matière qui y tombe est emprisonnée à tout jamais. Même la lumière ne peut échapper à leur emprise, ce qui explique pourquoi ils sont noirs. Le trou noir électronique de Murat Ozer serait différent. Seuls les électrons y seraient retenus, le reste de la matière passant librement à travers. Mais à part ce détail, ses propriétés seraient semblables à celles des trous noirs naturels.
Le matériel requis pour la fabrication du trou noir électronique n’a rien de très spécial : un générateur de Van de Graaff, une sphère de métal et une source d’électrons. Fabriqué dans l’air, le trou noir ferait environ 50 cm de diamètre. Fait dans le vide, il serait plus petit.
L’étude des trous noirs en laboratoire pourrait donc être possible. Mais le chercheur n’est pas certain qu’il s’agit d’une bonne idée. On a parfois évoqué la possibilité qu’un petit trou noir se forme par accident à l’occasion de certaines expériences de collision d’atomes, dans les accélérateurs de particules. Ces craintes se sont toujours avérées non fondées. Mais si cela avait été le cas, le petit trou noir aurait absorbé toute la matière autour de lui. La Terre aurait été complètement dévorée en quelques minutes. Le trou noir électronique de Murat Ozer pose-t-il un risque semblable? On ne le sait pas vraiment – une bonne raison de s’abstenir d’essayer.
source BBC
http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/523161.stm
16/11/1999 - Il serait possible et même facile de créer un trou noir en laboratoire. C’est du moins ce qu’affirme un chercheur d’Arabie saoudite, Murat Ozer de l’Université du roi Saoud, qui s’est livré à des calculs théoriques sur le sujet. Il s’agirait toutefois d’un trou noir d’un type un peu particulier, qui ne capturerait que les électrons et laisserait passer le reste de la matière. Le chercheur admet malgré tout que son existence pourrait menacer la survie de notre planète.
Les trous noirs ordinaires sont le résultat de la gravité. Ils exercent une telle attraction que toute la matière qui y tombe est emprisonnée à tout jamais. Même la lumière ne peut échapper à leur emprise, ce qui explique pourquoi ils sont noirs. Le trou noir électronique de Murat Ozer serait différent. Seuls les électrons y seraient retenus, le reste de la matière passant librement à travers. Mais à part ce détail, ses propriétés seraient semblables à celles des trous noirs naturels.
Le matériel requis pour la fabrication du trou noir électronique n’a rien de très spécial : un générateur de Van de Graaff, une sphère de métal et une source d’électrons. Fabriqué dans l’air, le trou noir ferait environ 50 cm de diamètre. Fait dans le vide, il serait plus petit.
L’étude des trous noirs en laboratoire pourrait donc être possible. Mais le chercheur n’est pas certain qu’il s’agit d’une bonne idée. On a parfois évoqué la possibilité qu’un petit trou noir se forme par accident à l’occasion de certaines expériences de collision d’atomes, dans les accélérateurs de particules. Ces craintes se sont toujours avérées non fondées. Mais si cela avait été le cas, le petit trou noir aurait absorbé toute la matière autour de lui. La Terre aurait été complètement dévorée en quelques minutes. Le trou noir électronique de Murat Ozer pose-t-il un risque semblable? On ne le sait pas vraiment – une bonne raison de s’abstenir d’essayer.
source BBC
http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/523161.stm
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