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Politique économique : le gouvernement face à ses échecs

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  • Politique économique : le gouvernement face à ses échecs

    A quelques jours de la publication de la loi de finances complémentaire (LFC) 2010, tout le monde est d’accord sur au moins une chose : en matière de politique économique, le gouvernement fait fausse route. Après les investisseurs étrangers et les patrons privés, les critiques émanent maintenant publiquement de chefs d’entreprises publiques. Ce mercredi, Abdelwahid Bouabdallah, PDG d’Air Algérie, réputé proche du président de la République, s’est plaint de la situation actuelle. Il a par exemple qualifié la procédure du Crédit documentaire (Credoc) de véritable catastrophe. « Dès qu’il y a une panne, il n’y pas d’avion de remplacement faute de pièce de rechange. Une pièce qu’on ne peut pas avoir à temps en raison de ces procédures », a-t-il dit.
    Le gouvernement peut difficilement contester les critiques de M. Bouabdallah, un manager qui a fait sa carrière dans le secteur public. On le voit bien : les mesures prises dans le cadre de la LFC 2009 n’ont pas permis de réellement réduire la facture des importations. Elles n’ont pas favorisé l’arrivée sur le marché d’investisseurs étrangers de qualité. Elles n’ont pas non plus protégé l’économie nationale. Bien au contraire, elles ont pénalisé les entreprises et entravé leur développement, sans réduire la puissance du lobby de l’importation.
    Les raisons de cet échec de la LFC 2009 sont d’abord à chercher du côté de sa préparation et de sa mise en œuvre. Tout a été fait dans la précipitation et sans concertation avec les acteurs concernés. L’Etat algérien manque aussi de compétences capables de mettre en place une véritable politique économique et doter l’Algérie de systèmes efficaces pour piloter les coûts et les flux financiers. Résultat, le gouvernement navigue à vue. Depuis quelques années, l’Algérie s’est transformée en un champ d’expérimentation de nouvelles politiques économiques, avec toujours les mêmes résultats.
    A la veille de la préparation de la LFC 2010, le gouvernement devrait d’abord essayer de comprendre les raisons de l’échec de la LFC 2009. Reconnaître ses erreurs et tenter de les corriger est une qualité. Persister dans la réédition des mêmes erreurs est dangereux.
    A quelques jours de la publication de la loi de finances complémentaire (LFC) 2010, tout le monde est d’accord sur au moins une chose : en matière de politique économique, le gouvernement fait fausse route. Après les investisseurs étrangers et les patrons privés, les critiques émanent maintenant publiquement de chefs d’entreprises publiques. Ce mercredi, Abdelwahid Bouabdallah, PDG d’Air Algérie, réputé proche du président de la République, s’est plaint de la situation actuelle. Il a par exemple qualifié la procédure du Crédit documentaire (Credoc) de véritable catastrophe. « Dès qu’il y a une panne, il n’y pas d’avion de remplacement faute de pièce de rechange. Une pièce qu’on ne peut pas avoir à temps en raison de ces procédures », a-t-il dit.
    Le gouvernement peut difficilement contester les critiques de M. Bouabdallah, un manager qui a fait sa carrière dans le secteur public. On le voit bien : les mesures prises dans le cadre de la LFC 2009 n’ont pas permis de réellement réduire la facture des importations. Elles n’ont pas favorisé l’arrivée sur le marché d’investisseurs étrangers de qualité. Elles n’ont pas non plus protégé l’économie nationale. Bien au contraire, elles ont pénalisé les entreprises et entravé leur développement, sans réduire la puissance du lobby de l’importation.
    Les raisons de cet échec de la LFC 2009 sont d’abord à chercher du côté de sa préparation et de sa mise en œuvre. Tout a été fait dans la précipitation et sans concertation avec les acteurs concernés. L’Etat algérien manque aussi de compétences capables de mettre en place une véritable politique économique et doter l’Algérie de systèmes efficaces pour piloter les coûts et les flux financiers. Résultat, le gouvernement navigue à vue. Depuis quelques années, l’Algérie s’est transformée en un champ d’expérimentation de nouvelles politiques économiques, avec toujours les mêmes résultats.
    A la veille de la préparation de la LFC 2010, le gouvernement devrait d’abord essayer de comprendre les raisons de l’échec de la LFC 2009. Reconnaître ses erreurs et tenter de les corriger est une qualité. Persister dans la réédition des mêmes erreurs est dangereux.


    TSA

  • #2
    On le voit bien : les mesures prises dans le cadre de la LFC 2009 n’ont pas permis de réellement réduire la facture des importations. Elles n’ont pas favorisé l’arrivée sur le marché d’investisseurs étrangers de qualité. Elles n’ont pas non plus protégé l’économie nationale. Bien au contraire, elles ont pénalisé les entreprises et entravé leur développement, sans réduire la puissance du lobby de l’importation.
    .

    Largement prévisible... Il ny a que Bouteflika et ses suiveurs qui croyaient a la LFC, avec son programme de "patriotisme economique".


    Tout a été fait dans la précipitation et sans concertation avec les acteurs concernés. L’Etat algérien manque aussi de compétences capables de mettre en place une véritable politique économique et doter l’Algérie de systèmes efficaces pour piloter les coûts et les flux financiers.
    No comment.


    Reconnaître ses erreurs et tenter de les corriger est une qualité. Persister dans la réédition des mêmes erreurs est dangereux.
    je ne pense pas qu'ils reconnaitront leurs erreurs, je pense qu'ils vont s'enteter a poursuivre ces mesures. Ce n'est que lorsque l'economie sera a plat avec des annees de retard qu'un autre changement radical a 180 degres sera opéré, bien tard comme d'habitude...

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    • #3
      Le Président d'Air Algérie:

      Air Algérie n’est pas une grande compagnie

      « Il est compliqué de gérer une entreprise publique en ce moment. J’ai le regret de le dire, mais il y a la suspicion partout », a affirmé ce matin le P-DG d’Air Algérie.

      Le premier responsable de la compagnie publique a reconnu l’existence de retards sur les vols, mais aussi un manque de communication et d’information. « Il ne faut pas croire qu’Air Algérie est une grande compagnie ; on ne fait même pas le quart d’Egypt Air. On est plus petit que Tunis Air et la Royale Air Maroc », a-t-il avoué. Il a reconnu que cette année, la compagnie a « dépassé les records en matière de retard et cela n’est pas dû à la volonté d’Air Algérie ».

      Ces retards s’expliquent, selon M. Bouabdalah, par plusieurs facteurs. « D’abord la capacité additionnelle temporaire attendue pour la mi-juin pour tout ce qui est affrètement, nous ne l’avons pas eu et ce, pour des raisons administratives qui échappent au contrôle d’Air Algérie. Les délais de réparation des pannes ont été également plus longs pour des raisons d’approvisionnement en pièces de rechange qui ont été rendues très compliquées par les procédures instituées par la LFC 2009 », a-t-il expliqué. M. Bouabdalah a accusé des personnes qui ont remis en cause la procédure d’affrètement de la compagnie.

      « Air Algérie affrète des avions depuis sa création, mais comme par hasard, cette année cette procédure a été remise en cause par des gens qui veulent du mal à la compagnie et voilà où nous en sommes. Air Algérie n’a pas un flux régulier toute l’année, donc nous ne pouvons pas acheter un avion et le laisser sur le tarmac pendant les périodes creuses, ça coûte très cher donc on affrète », a-t-il souligné. Et d’ajouter : « Il y a des écrivains spécialistes en lettres anonymes qui font tout pour détruire cette compagnie mais je ne les laisserai pas faire. Nous sommes tous solidaires au niveau d’Air Algérie pour dépasser cette situation. ». Sur un autre plan, le P-DG d’Air Algérie, qui intervenait ce matin sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, a reconnu qu’il y a un manque de communication et d’information au sein de la compagnie. « Il y a un grand problème d’information au niveau d’Air Algérie, on communique mal et même l’information n’est pas toujours maîtrisée », a-t-il avoué.

      Il estime que « ce n’est pas normal » que les passagers ne soient pas prévenus des retards alors qu’ils laissent leurs numéros de téléphone. « Nous sommes à l’origine de l’information, mais c’est l’aéroport qui transmet cette information et quand les haut-parleurs sont en panne on ne peut assurer l’information », a-t-il tenté de justifier. M. Bouabdalah a affirmé qu’Air Algérie a perdu beaucoup d’argent à cause de tous ces problèmes et est en déficit car le volume des prises en charge dépasse le montant de vente des billets.

      Interrogé à ce propos, il s’est contenté de dire : « C’est énorme. » « De toutes les façons je ne peux pas vous donner le chiffre exact. Le volume des pertes sur le réseau France, certaines semaines nous avons perdu beaucoup plus que nous avons gagné », a-t-il dit. Dans ce sens, il a annoncé qu’un plan à long terme a été mis en place. il s’étalera sur trois ans, les avis d’appels d’offres sont lancés. « Ça coûtera 300 millions de dollars les deux premières années. »

      El annabi

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      • #4
        Stagnation et corruption = recul économique

        Un taux d'inflation de prés de 6%, l'aïl à 500 DA le Kg, le melon jaune canaris à 100 DA le KG etc ..., les lourdeurs et blocages administratifs de plus en plus nombreux dans la crétion d'entreprises, la cooruption dominante etc ...
        Celà ne peut pas rassurer les acteurs économiques ni les investisseurs éventuels.
        Pourtant cet échec n'est pas reconnu et on complique de plus en plus les choses ce qui favorise encore plus la spéculation et la corruption !!!!!!
        Le Sage

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        • #5
          C'est ça le plus dangereux à mon avis:
          Résultat, le gouvernement navigue à vue.
          Depuis quelques années, l’Algérie s’est transformée en un champ d’expérimentation de nouvelles politiques économiques, avec toujours les mêmes résultats.
          des expérimentations de nouvelles politiques économiques dont la base arrière n'est autre que démagogique et dépassée.

          On ne cessera de la dire, nous avons besoin du sang frais et de la jeunesse compétente.

          Que dieu nous libere de ce modèle FLN archaïque.

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          • #6
            Envoyé par Serbi9o
            On ne cessera de la dire, nous avons besoin du sang frais et de la jeunesse compétente.
            C'est qui nous ?
            "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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            • #7
              Tout est relatif !

              Le Produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie a triplé au cours des dix dernières années,


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              • #8
                Envoyé par icosium
                C'est qui nous ?
                les téléspectateurs :22:

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                • #9
                  Le Produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie a triplé au cours des dix dernières années
                  malheuresement on ne peut pas en dire autant des salaires,(le smig est tjrs de 15000DA si je me souviens bien) ....car c'est ce qui compte finalement jawzia.

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                  • #10
                    malheuresement on ne peut pas en dire autant des salaires
                    Malheuresement Non. D'ailleurs je ne connais pas de pays qui indexent les salaires sur la croissance du PIB. Sur les niveaux d'inflation ... OUI.
                    car c'est ce qui compte finalement jawzia.
                    Pas vraiment. Ce serait plutôt .... le developpement humain.

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                    • #11
                      D'ailleurs je ne connais pas de pays qui indexent les salaires sur la croissance du PIB.
                      Pour la 1ere fois, mon syndicat a réussi à gagner l'indexation des salaire au taux de croissance économique. Incroyable mais vrai...

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                      • #12
                        Le développement humain c'est les salaires des gens et l’emploi des jeunes.....et lorsque nous avons le plus bas SMIG au Maghreb et le plus grand taux de chômages il est préférable de ne pas trop se pavaner.
                        Le Maroc a aussi presque triplé son PIB ...2,5 fois....mais sans pétrole ni GAZ mais l'Algérie à été dépendante à 99 % des hydrocarbures donc le pays doit se bouger un petit peu pour garantir du boulot à ça jeunesse.....pour éviter les maquis et les centaines de mort annuelle ...

                        Pour Bachi : félicitation c'est un acquis qu'il faut défendre.

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                        • #13
                          "Le développement humain c'est les salaires des gens et l’emploi des jeunes.....et lorsque nous avons le plus bas SMIG au Maghreb et le plus grand taux de chômages il est préférable de ne pas trop se pavaner.
                          Le Maroc a aussi presque triplé son PIB ...2,5 fois....mais sans pétrole ni GAZ mais l'Algérie à été dépendante à 99 % des hydrocarbures donc le pays doit se bouger un petit peu pour garantir du boulot à ça jeunesse.....pour éviter les maquis et les centaines de mort annuelle ..." (atlante)

                          Et pourtant l'Algérie n'a pas 10 millions de citoyens qui vivent sous le seuil de la pauvreté et 50% dans la pauvreté ainsi le rocord de l'analphabétisme comme au Maroc? Comment expliques-tu ce paradoxe?

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                          • #14
                            Pour Omar

                            La pauvreté au Maroc s'établit à 14,2 pour cent

                            2006-04-26

                            Le ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Abderrahim Harouchi, a déclaré mardi 25 avril que le taux de pauvreté au Maroc s'établit actuellement à 14,2 pour cent de la population. Le ministre a indiqué que 360 communes rurales, dans lesquelles la pauvreté dépasse les 30 pour cent, allaient bénéficier du programme d'éradication de la pauvreté de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH). Il a rappelé qu'en 2004, le gouvernement avait débloqué plus de 36 millions de dollars pour financer 1 815 projets de lutte contre la pauvreté, ajoutant que son ministère avait financé, l'an dernier, 1 370 projets pour un montant équivalent à près de 25 millions de dollars.

                            Commentaire


                            • #15
                              @jawzia
                              En fait c'est le marché qui fixe les salaires....si un secteur connait un boom, les salaires vont logiquement grimper(c'est normal,à cause de la forte demande).
                              @Kifaya
                              Et pourtant l'Algérie n'a pas 10 millions de citoyens qui vivent sous le seuil de la pauvreté et 50% dans la pauvreté ainsi le rocord de l'analphabétisme comme au Maroc?
                              tes informations sont erronées.....on ne peut pas répondre à ces élucubrations.

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