Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La victoire du Kosovo encourage les indépendantistes de tous bords

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La victoire du Kosovo encourage les indépendantistes de tous bords

    Une onde de choc a traversé les chancelleries jeudi après-midi. Alors qu'on attendait un texte alambiqué, mi-chèvre mi-chou, les quatorze juges de la Cour internationale de justice - chargée des litiges entre États et basée à La Haye - ont clairement tranché. Et en faveur du Kosovo : à dix contre quatre, ils ont décidé que la proclamation unilatérale du 17 février 2008, donnant naissance au Kosovo indépendant, est conforme au droit international. "On attendait un avis de ce type. Mais on ne pensait pas qu'il serait aussi clair et net", a confié Naim Malaj, ambassadeur du Kosovo en Suisse - qui abrite la plus forte communauté kosovare - sur les ondes de la radio suisse romande.

    Si, juridiquement, il ne s'agit que d'un avis, en rien contraignant, sur le plan politique, les choses en vont autrement. En ce qui concerne les Balkans d'abord, les juges infligent un sérieux revers à la Serbie, à l'origine de la plainte. Belgrade tente de sauver la face. De La Haye, Vuk Jeremic, le ministre serbe des Affaires étrangères, a esquivé : "Il ne s'agit que d'un avis technique, qui sera intégré dans un large débat politique sur le Kosovo à l'Assemblée générale de l'ONU en septembre prochain." La Serbie ajoute : "Nous ne reconnaîtrons jamais l'indépendance autoproclamée du Kosovo."

    Le soutien américain


    Mais les États-Unis n'ont pas attendu pour se réjouir de l'avis de la Cour et pour appeler toute l'Europe, c'est-à-dire les cinq États de l'Union européenne qui ne l'ont pas encore fait (Espagne, Chypre, Roumanie, Slovaquie, Grèce) à reconnaître le nouvel État. "L'Europe doit s'unir vers un avenir commun", dit Washington... Un appel du pied à la Serbie à cesser son combat pacifique contre l'indépendance de son ex-province. Quant à l'Union européenne, elle fait miroiter à la Serbie une adhésion en échange d'un assouplissement de sa position : "Le futur de la Serbie est dans l'UE, de même que celui du Kosovo. L'Union est basée sur des relations de bon voisinage. L'UE est disponible pour faciliter ce dialogue entre Pristina et Belgrade", a affirmé Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne. La Russie, elle, campe sur ses positions : "L'avis de la CIJ ne change rien", dit-on au ministère des Affaires étrangères à Moscou.


    Mais l'opinion des juges aura des répercussions bien au-delà des Balkans. Elle sera sans doute disséquée par les juristes. D'ores et déjà, elle n'en constitue pas moins un encouragement pour les indépendantistes dans le monde entier - Basques, Catalans, Tibétains... et la liste n'est pas close - qui revendiquent leur propre État. En ce sens, les juges de La Haye, ont rendu un avis qui fera date.

  • #2
    La victoire du Kosovo encourage les indépendantistes de tous bords
    mais pas ceux qui soutiennent ces indépendantistes APPAREMMENT ......
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

    Commentaire


    • #3
      "Basques, Catalans, Tibétains"

      Et surtout une autre indépendance dont un pays n'a jamais administré les terres qu'il occupe contre le droit international.

      Commentaire


      • #4
        La liste n'est pas close, et je pense que l'indépendance viendrait avant tout de la volonté des peuples, si ces derniers estiment qu'ils sont envahis rien ne les arrêtera.

        Commentaire


        • #5
          la Georgie est desormais morte et enterrée

          les secessioniste Ossetes et Abkhazes se voient offrir lindependance sur un plateau...


          bientot le tour des Saharouis

          Commentaire


          • #6
            faut bien lire la decision de la CIJ.

            Commentaire


            • #7
              a Tindouf est elle est lue, et relue, avec toute lattention quelle merite

              Commentaire


              • #8
                Sioux foughali,

                Les considérants de la CIJ ne seront rendus qu'au mois de novembre. Donc, effectivement, il sera très intéressant de connaître les arguments de la Cour internationale de justice.

                Commentaire


                • #9
                  Ca y est coinsé sur l'autre topic, on a deserté?

                  Commentaire


                  • #10
                    le prochain Manhasset sera des plus savoureux....un moment historique a venir...

                    on savoure deja

                    Commentaire


                    • #11
                      Ils n'ont pas de referendum non?
                      Bientot la Kabylie inchallah! Le gouvernement est deja forme en exile.

                      Commentaire


                      • #12
                        le comite de decolonisation de lONU attend toujours Mehenni.... et sa guitare....

                        car a Paris cest desormais terminé...

                        ====================================

                        Elle s’est opposée à la thèse de l’oppression de la Kabylie
                        Paris dégage sa responsabilité du projet séparatiste

                        El Khabar, 10 juin 2010
                        Le gouvernement français a dégagé toute responsabilité de la déclaration faite par Ferhat Mehenni, proclamant à Paris, la naissance « d’un gouvernement provisoire dans la Kabylie ». Dans le même sillage, le gouvernement de François Fillon s’est opposé aux thèses faisant état de l’oppression de la Kabylie, « la particularité culturelle de la Kabylie a été reconnue par les autorités algériennes ; nous soutenons l’intégralité territoriale de l’Algérie et ses frontières internationales», lit-on dans un communiqué rendu public hier. Dans ce sens, le gouvernement français a jugé utile de faire le point sur la déclaration de Ferhat Mehenni, depuis Paris, portant sur la création « d’un gouvernement provisoire kabyle », avant que cette affaire soit interprétée par les autorités algériennes comme un appui à Ferhat Mehenni. Répondant à une question si Paris craint que le fait que Ferhat Mehenni a annoncé son projet depuis Paris, pourrait aggraver la crise qui existe avec l’Algérie, le porte-parole du Quai d’Orsay a indiqué que « nous tenons aussi au respect de l’intégrité territoriale algérienne et ses frontières internationales reconnues ». Il y a lieu de relever que la réaction du gouvernement français coïncide avec une éventuelle visite du secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, à Alger, dans l’objectif de chercher les moyens pour régler la crise politique entre les deux pays. Pour rappel, la participation du président Bouteflika au sommet France-Afrique de Nice et la déclaration faite par Sarkozy, ont donné un coup de pouce aux relations bilatérales, jusque-là tendues. « Le seul conflit avec l’Algérie est lié à la mémoire », a déclaré Sarkozy lors du sommet France-Afrique, tenu à Nice, il y a quelques jours.

                        10-06-2010 Par Attef Kedadra

                        ====================================

                        a Tindouf ca doit etre la joie.....

                        Commentaire


                        • #13
                          Maintenant vous prenez les position francaises pour references? bah regarde ce qu'ils disent concernant la pseudo rasd... exactement la meme chose! alors si je suit ton raisonnement...

                          Commentaire


                          • #14
                            "Ils n'ont pas de referendum non?
                            Bientot la Kabylie inchallah! Le gouvernement est deja forme en exile." (desert rose)

                            Les kabyles demandent l'autonomie et non l'indépendance comme les Kosovars, Catalans et Sahrouis. Donc nuance, ce malgréà les mensonges de la presse marocaine (lire ci-dessous)
                            _______________________________

                            Relâché en juin 2003, c’est lui qui mènera les principaux pourparlers avec Ahmed Ouyahia le 25 janvier 2005. Quatre années plus tard, Belaïd Abrika poursuit le régime algérien devant la justice internationale pour crime d’Etat, et continue de réclamer le respect par le gouvernement des deux tiers des engagements pris en 2005. A l’exception des maigres réparations financières versées aux victimes des émeutes de 2001-2002 (un peu plus de 23.000 euros pour les familles des tués et de 50 à 150 euros environ par mois pour les blessés) et la reconnaissance du tamazight comme langue nationale dans la Constitution, les autres réclamations afférentes à la plate-forme d’El Kseur demeurent en effet insatisfaites à ce jour. Crainte de dévoiler au grand jour les véritables commanditaires de ces tragiques représailles et partant, les liens entre l’armée et un gouvernement perçu comme la simple marionnette de la Grande Muette ? Peur, en reconnaissant le tamazight comme langue officielle et non seulement nationale, de mettre en danger «l’unité de la nation arabo-musulmane d’Algérie», «si difficilement mise en place» au lendemain de la colonisation française ? Quoi qu’il en soit, huit ans après les sanglantes émeutes de 2001, la Kabylie repose toujours sur une poudrière d’acre ressentiment et d’insécurité : insuffisance d’infrastructures sociales de base, néant culturel, mise au ban économique, terrorisme islamiste, kidnappings de businessmen et d’enfants de notables, trafic de stupéfiants et autre grand banditisme. Pis, du côté des autorités, la répression de l’activisme amazigh a revêtu des allures plus sournoises : interdiction de manifester, procès expéditifs contre les journalistes jugés « pro-kabyles», ou encore réduction des libertés individuelles sous prétexte de guerre contre l’hydre intégriste. Un ras-le-bol qui pousse une fange des quelque 6 millions de kabylophones que compte la planète, à réclamer de plus en plus virulemment l’autonomie, voire l’indépendance, de leur région natale.

                            Source : L’observateur Maroc


                            Des tractations se déroulent-elles alors en coulisse? Toujours est-il que Belaïd Abrika et les siens vont, quelques mois après l'élection présidentielle et la victoire d'Abdelaziz Bouteflika, saisir la main tendue, une nouvelle fois, par le Premier ministre.

                            Devenu, selon ses propres dires, le «partenaire» des autorités, Belaïd Abrika, qui a troqué ses jeans pour un costume gris, se voit offrir une partie des locaux désaffectés de l'ancienne caisse de retraite de Tizi Ouzou pour installer son staff. Lui ne soutient aucune liste. Mais il n'exclut pas un «vote sanction» contre le FFS et le RCD, qui profiterait aux partis de la coalition au pouvoir… «Ici, on n'arrive jamais à capitaliser. Chaque fois qu'un mouvement naît, la cohésion du début finit par s'effriter et on se fait laminer par le pouvoir», déplore un jeune journaliste.

                            Source : L’Express.fr

                            Commentaire


                            • #15
                              gallou raisonnement


                              les kosovares ouvrent la voie aux saharouis...


                              ....voila le seul raisonnement quil faut tenir .....


                              sahara libre !

                              bientot !!!

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X